Là, il défit la ceinture, déboutonna le pantalon et dégagea le pénis. Il le porta délicatement à sa bouche, essayant d'éveiller l'excitation de Mel. En vain. L'expérience de désorientation semblait un échec. Malgré tout, l'adolescent s'acharna encore longuement, faisant courir sa langue, ses lèvres et ses mains sur le corps de son amoureux. Sans succès. Finalement, Mel retira bandeau et écouteurs, et se redressa.
– Je sais trop bien où on est. Tu pourrais me balader dans toute la maison que cela ne changerait rien.
– Je pourrais t'emmener dehors, puis te ramener à l'intérieur... Et...
– Une autre fois, peut-être...
– Je n'abandonnerai pas.
– Que veux-tu faire à présent ?
– Je ne dirai pas non contre un peu d'aide pour mes devoirs de littérature...
– Petit diable ! C'est du pur favoritisme...
– Ou pour mes maths, si tu préfères.
– Mieux vaut attendre le retour de Matsuka ou de Tsumi pour ça, répondit Mel avec une légère grimace.
Ils étaient encore en train de discuter de ce qu'ils allaient faire quand la porte s'ouvrit en grand pour laisser place à Ben et Tsumi.
– On est rentrés !
Terry se précipita sur les deux frères qui n'en revenaient pas que l'adolescent soit présent. Un moment de confusion s'ensuivit. Quand la situation fut éclaircie, Mel se retrouva en fâcheuse position. Même Tsumi qui était la douceur même, trouvait la couleuvre difficile à avaler. Pour Ben, l'emprunt de sa chaise était la cerise sur le gâteau ! Heureusement, la joie de voir Terry finit par balayer les mauvaises humeurs. Le schéma « explication, colère, plaisir » se répéta jusqu'à ce que le dernier frère Tsukoji fut rentré à la maison. Cependant, certains frères se révélèrent plus compréhensifs que d'autres. Matsuka se contenta de tourner la chose en plaisanterie, mais il fallut retenir Charlie de filer un coup de poing à Mel. Roland, pour sa part, suggéra d'envoyer leur aîné dans sa chambre afin de le priver de la compagnie de Terry, mais l'adolescent protesta vivement.
Quand enfin, ils furent tous réunis (et tous calmés), Amaki proposa à ses frères de venir le voir au bar. En fait, pour être plus exact, il avait juste insisté pour que Terry vienne, piquant la curiosité de ses frères. Amaki n'invitait jamais ses frères, et râlait parfois quand ils venaient sans prévenir. Néanmoins, ce fut la famille Tsukoji au grand complet qui se rendit au bar ce soir-là. A eux seuls, ils occupaient deux tables complètes.
Quand Amaki entra sur scène, Terry retint son souffle. Il était vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’une chemise violette ouvertes aux trois quart qui se mariait bien avec la couleur de ses cheveux. Ses cheveux étaient retenus par un ruban de velours noir dont le nœud était à moitié défait. Il était négligé avec art. Dès, les premières notes qu’il gratta à sa guitare, Terry reconnut la chanson «Jours Solitaires» qu'Amaki avait déjà joué dans sa chambre, juste pour lui.
– Je sais trop bien où on est. Tu pourrais me balader dans toute la maison que cela ne changerait rien.
– Je pourrais t'emmener dehors, puis te ramener à l'intérieur... Et...
– Une autre fois, peut-être...
– Je n'abandonnerai pas.
– Que veux-tu faire à présent ?
– Je ne dirai pas non contre un peu d'aide pour mes devoirs de littérature...
– Petit diable ! C'est du pur favoritisme...
– Ou pour mes maths, si tu préfères.
– Mieux vaut attendre le retour de Matsuka ou de Tsumi pour ça, répondit Mel avec une légère grimace.
Ils étaient encore en train de discuter de ce qu'ils allaient faire quand la porte s'ouvrit en grand pour laisser place à Ben et Tsumi.
– On est rentrés !
Terry se précipita sur les deux frères qui n'en revenaient pas que l'adolescent soit présent. Un moment de confusion s'ensuivit. Quand la situation fut éclaircie, Mel se retrouva en fâcheuse position. Même Tsumi qui était la douceur même, trouvait la couleuvre difficile à avaler. Pour Ben, l'emprunt de sa chaise était la cerise sur le gâteau ! Heureusement, la joie de voir Terry finit par balayer les mauvaises humeurs. Le schéma « explication, colère, plaisir » se répéta jusqu'à ce que le dernier frère Tsukoji fut rentré à la maison. Cependant, certains frères se révélèrent plus compréhensifs que d'autres. Matsuka se contenta de tourner la chose en plaisanterie, mais il fallut retenir Charlie de filer un coup de poing à Mel. Roland, pour sa part, suggéra d'envoyer leur aîné dans sa chambre afin de le priver de la compagnie de Terry, mais l'adolescent protesta vivement.
Quand enfin, ils furent tous réunis (et tous calmés), Amaki proposa à ses frères de venir le voir au bar. En fait, pour être plus exact, il avait juste insisté pour que Terry vienne, piquant la curiosité de ses frères. Amaki n'invitait jamais ses frères, et râlait parfois quand ils venaient sans prévenir. Néanmoins, ce fut la famille Tsukoji au grand complet qui se rendit au bar ce soir-là. A eux seuls, ils occupaient deux tables complètes.
Quand Amaki entra sur scène, Terry retint son souffle. Il était vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’une chemise violette ouvertes aux trois quart qui se mariait bien avec la couleur de ses cheveux. Ses cheveux étaient retenus par un ruban de velours noir dont le nœud était à moitié défait. Il était négligé avec art. Dès, les premières notes qu’il gratta à sa guitare, Terry reconnut la chanson «Jours Solitaires» qu'Amaki avait déjà joué dans sa chambre, juste pour lui.
1 commentaire:
* Bave encore après avoir lu l'épisode* Tout simplement génial ^______^ Vas-y Amaki joue-nous un air de guitare :)
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