– Je n'arrive pas à écrire de façon réaliste ce que ressent celui qui ne veut pas frapper. Bien sûr, j'ai aussi des difficultés à me représenter celui qui veut souffrir et qu'on ne tape pas, mais... je peux toujours assimiler cela avec d'autres sentiments de frustration, de manque.
Terry eut un léger frémissement : allait-il devoir jouer le rôle du masochiste ? Ben le serra plus fort dans ses bras.
– Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse au juste ? Tu veux que je te demande de me frapper pendant que toi tu tacheras de te faire violence pour obéir à ma demande ?
– En quelque sorte. Tu veux bien ?
– C'est bien parce que c'est toi.
Ben l'embrassa passionnément. L'adolescent gémit. Son corps entier répondait déjà à ce baiser. L'écrivain se leva, tenant toujours Terry dans ses bras.
– Mettons la scène en place. Nous nous connaissons depuis peu. Tu t'appelles Enrique et moi, Miles. Je sais que tu es masochiste, mais je n'ai pas encore bien saisi à quel point. Je ne comprends pas encore que la douleur que je rejette, tu la recherches et j'essaye à tout prix d'éviter que tu souffres. Et toi, tu me supplies de te faire mal...
Terry, depuis qu'il connaissait Ben, s'était fort heureusement découvert des talents pour l'improvisation.
– Miles.
– Enrique...
– Vas-y jette-toi sur moi. Balance moi contre le mur, et frappe.
– Enrique, je...
– Frappe, je te dis. Allez, vas-y. S'il te plaît.
– Je ne veux pas que tu aies mal à cause de moi.
– Prends moi contre ce mur, brusquement, et pénètre moi le plus profondément que tu pourras. Je te veux totalement et violemment en moi.
– Mais je risque de...
– Prends-moi sauvagement. Pousse-moi contre le mur. Bascule-moi contre le lit. Fais moi mal.
– Je ne peux pas.
– Écrase moi de tout ton poids. Enfonce ta...
– Enrique !!
– S'il te plaît. Ce sera si bon.
L'adolescent s'humidifia lascivement les lèvres. Ben l'écrasa alors sans aucun ménagement contre le mur, lui faisant sentir la force de son désir. Il arracha si brutalement la chemise de Terry qu'il griffa fortement le torse de ce dernier. L'adolescent cria de douleur. Et, malgré la sacro-sainte règle qu'il ne fallait pas débarquer chez les autres sans prévenir, Hanami déboula dans la chambre de Ben. Il était allé demander quelque chose à Matsuka et avait reconnu sans peine la voix de Terry.
– Qu'est-ce que tu lui fais ?! cria Hanami.
Ben, qui allait ouvrir son pantalon, jeta un regard hagard à son frère. Terry quelques larmes perlant aux cils, rougit. Non de pudeur - c'était fini depuis longtemps - mais d'embarras : il n'aimait guère être vu ainsi, prêt à faire l'amour avec un autre être aimé. Hanami s'approcha du couple et prit Terry des bras de Ben qui semblait encore un peu interdit.
– Regarde comme tu lui as fait mal !
En plus des griffures sur son torse, l'adolescent avait des marques rouges aux poignets. L'écrivain les avait serré trop fort en l'immobilisant contre le mur. Ben secoua la tête.
– Il l'a demandé, répondit-il enfin.
Hanami fronça les sourcils.
– Tu n'as pas à le blesser ! s'exclama-t-il.
– C'était pour son roman, intervint Terry.
– Je faisais du mal à Enrique en tant que Miles. Enfin, je me suis bel et bien laissé emporté, admit Ben qui reprenait ses esprits.
– Je t'emmène voir Tsumi. Il te désinfectera tout ça et...
– Hanami, j'ai besoin de parler à Ben...
– Pour dire quoi !?
– Quelque chose, dit froidement Terry, mais je viendrais te voir juste après, ne t'en fais pas, ça va bien, ajouta-t-il d'une voix plus douce.
Hanami céda à contrecœur. Avant qu'il ne le repose à terre, Terry lui murmura merci au creux de l'oreille. Ce souffle léger eut raison d'Hanami et il sortit.
Terry eut un léger frémissement : allait-il devoir jouer le rôle du masochiste ? Ben le serra plus fort dans ses bras.
– Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse au juste ? Tu veux que je te demande de me frapper pendant que toi tu tacheras de te faire violence pour obéir à ma demande ?
– En quelque sorte. Tu veux bien ?
– C'est bien parce que c'est toi.
Ben l'embrassa passionnément. L'adolescent gémit. Son corps entier répondait déjà à ce baiser. L'écrivain se leva, tenant toujours Terry dans ses bras.
– Mettons la scène en place. Nous nous connaissons depuis peu. Tu t'appelles Enrique et moi, Miles. Je sais que tu es masochiste, mais je n'ai pas encore bien saisi à quel point. Je ne comprends pas encore que la douleur que je rejette, tu la recherches et j'essaye à tout prix d'éviter que tu souffres. Et toi, tu me supplies de te faire mal...
Terry, depuis qu'il connaissait Ben, s'était fort heureusement découvert des talents pour l'improvisation.
– Miles.
– Enrique...
– Vas-y jette-toi sur moi. Balance moi contre le mur, et frappe.
– Enrique, je...
– Frappe, je te dis. Allez, vas-y. S'il te plaît.
– Je ne veux pas que tu aies mal à cause de moi.
– Prends moi contre ce mur, brusquement, et pénètre moi le plus profondément que tu pourras. Je te veux totalement et violemment en moi.
– Mais je risque de...
– Prends-moi sauvagement. Pousse-moi contre le mur. Bascule-moi contre le lit. Fais moi mal.
– Je ne peux pas.
– Écrase moi de tout ton poids. Enfonce ta...
– Enrique !!
– S'il te plaît. Ce sera si bon.
L'adolescent s'humidifia lascivement les lèvres. Ben l'écrasa alors sans aucun ménagement contre le mur, lui faisant sentir la force de son désir. Il arracha si brutalement la chemise de Terry qu'il griffa fortement le torse de ce dernier. L'adolescent cria de douleur. Et, malgré la sacro-sainte règle qu'il ne fallait pas débarquer chez les autres sans prévenir, Hanami déboula dans la chambre de Ben. Il était allé demander quelque chose à Matsuka et avait reconnu sans peine la voix de Terry.
– Qu'est-ce que tu lui fais ?! cria Hanami.
Ben, qui allait ouvrir son pantalon, jeta un regard hagard à son frère. Terry quelques larmes perlant aux cils, rougit. Non de pudeur - c'était fini depuis longtemps - mais d'embarras : il n'aimait guère être vu ainsi, prêt à faire l'amour avec un autre être aimé. Hanami s'approcha du couple et prit Terry des bras de Ben qui semblait encore un peu interdit.
– Regarde comme tu lui as fait mal !
En plus des griffures sur son torse, l'adolescent avait des marques rouges aux poignets. L'écrivain les avait serré trop fort en l'immobilisant contre le mur. Ben secoua la tête.
– Il l'a demandé, répondit-il enfin.
Hanami fronça les sourcils.
– Tu n'as pas à le blesser ! s'exclama-t-il.
– C'était pour son roman, intervint Terry.
– Je faisais du mal à Enrique en tant que Miles. Enfin, je me suis bel et bien laissé emporté, admit Ben qui reprenait ses esprits.
– Je t'emmène voir Tsumi. Il te désinfectera tout ça et...
– Hanami, j'ai besoin de parler à Ben...
– Pour dire quoi !?
– Quelque chose, dit froidement Terry, mais je viendrais te voir juste après, ne t'en fais pas, ça va bien, ajouta-t-il d'une voix plus douce.
Hanami céda à contrecœur. Avant qu'il ne le repose à terre, Terry lui murmura merci au creux de l'oreille. Ce souffle léger eut raison d'Hanami et il sortit.
2 commentaires:
Houla ça promet pour la suite huhuhuhuhu ^____^
Alors t'as passé un bon week-end? Quitte à me répéter ton histoire est génial, tu dois sans doute te dire que je dis ça par sympathie mais j'le pense vraiment et si je ne critique pas ton histoire c'est simplement qu'elle a tout pour plaire donc aucun point négatif :)
Mon week-end était plutôt sympa, mais pas très reposant. Et toi, ça a été ton week-end ?
Je suis très contente que mon histoire te plaise autant, j'espère que je ne te décevrais pas ! :)
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