jeudi 12 février 2009

12 + 1 = 14 ! - Episode 26

Dès qu'ils furent entièrement nus, Amaki fit allonger l'adolescent sur le lit. Ses lèvres froides se posaient partout. Chaque note de musique était comme magiquement transformée en baiser. Terry ne répondait que timidement aux attentions dont il faisait l'objet de peur de ne pas être en accord avec le rythme. Amaki, tel un pianiste, caressaient la peau pâle, faisant vibrer l'adolescent. Il le touchait avec art, passant encore et encore les mains sur son sexe durci par le désir. Au moment où la musique devint comme liquide, il fit couler un peu de lubrifiant dans sa main et l'appliqua par petites touches avant de s'intéresser aux tétons de l'adolescent qu'il taquina du bout de la langue. Quand le premier mouvement se termina, Amaki pénétra Terry qui se cambra pour mieux l'accueillir. Ils ne faisaient plus qu'un avec la musique et le plaisir montait par vagues. Chaque coup de rein était accompagné par de douces caresses qui se faisaient tantôt rapides et appuyées, tantôt lentes et légères. La musique monta en puissance et l'adolescent eut le sentiment de s'envoler avec elle. Ils jouirent ensemble. Le deuxième mouvement s'acheva, et un autre morceau commença. Ils restèrent immobiles dans les bras l'un de l'autre, écoutant les notes qui cascadaient. Malgré eux, leurs yeux se fermèrent et le sommeil les emporta.

Quand Terry ouvrit un oeil, il constata qu'il était neuf heures du matin. Amaki dormait encore à poings fermés. L'adolescent se dégagea et gagna sans faire de bruit la salle de bains. Roland ne l'occupait pas et il put faire sa toilette tranquille. Bien qu'il flottât dedans, Terry emprunta le peignoir violet d'Amaki et sortit de la salle de bains par l'autre porte. Il se retrouva en face de la chambre Ben, ce qui lui donna envie de voir si, par hasard, ce dernier lui avait rédigé un poème comme évoqué en plaisantant hier...
– Bonjour ! lança l'adolescent.
Ben était à son bureau. Ses traits tirés indiquaient qu'il n'avait pas dormi de la nuit. Il lui sourit et Terry se sentit fondre. Il se glissa avec enthousiasme sur les genoux de son séduisant géant nordique. La matinée commençait bien...
Cela aurait pu être un dimanche de rêve, si la sonnette n'avait pas retentit à onze heures précises, annonçant une visiteuse imprévue.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ahhhh mais qui a sonné?... C'est de la torture de couper pile à ce moment lol Encore un merveilleux épisode plein de sentiments même dans les moments hot ^_____^