– Quel idiot je fais, je suis un lève-tôt... et parfois j'oublie... Je suis vraiment désolé !
Mel jouait la comédie, mais les parents de Terry ne le remarquèrent pas. Et, finalement, l'adolescent put partir avec Mel.
– Je n'avais jamais vu cette voiture-là, murmura Terry en s'installant à l'avant.
– Nous avons pas mal de véhicules, ce qui est logique, puisque nous sommes nombreux.
– C'est la tienne ?
– Pas complètement. Matsuka est le propriétaire de tous nos véhicules. C'est ma voiture attitrée cependant et c'est celle dont je me sers le plus.
– Elle est petite.
– Mais la banquette arrière est très confortable.
Et c'est sans doute pour quoi au lieu d'être déjà arrivés à la maison des Tsukoji, ils roulaient encore vers quelque mystérieuse destination.
– Mel, où va-t-on au juste ?
– Dans un coin calme pour tester en toute sérénité le confort de la voiture.
– Mais, les autres ? Ils doivent m'attendre avec impatience à la maison, non ?
Mel eut le bon goût de paraître embarrassé.
– Je ne leur ai pas dit que j'avais réussi à con-vaincre tes parents de te laisser venir, avoua-t-il.
– Tu n'as pas osé ! s'exclama Terry, indigné.
– Est-ce vraiment criminel d'avoir voulu te garder pour moi tout seul ?
Non, bien sûr que non. Et, en d'autres circonstances, une étreinte enfiévrée avec Mel, même sur l'étroite banquette arrière d'une petite voiture, n'aurait pas déplu à Terry.
– J'avais envie de vous voir tous ensemble...
Mel s'arrêta brutalement sur le bas côté d'une petite route déserte.
– Pas de test de la banquette, alors ? demanda-t-il en effleurant d'un doigt la lèvre inférieure de Terry.
– Non. Tu as menti aux autres. Et cela ne me dit rien de faire ça en plein jour.
– Je suppose que je pourrais user de pleins d'arguments très convaincants... déclara Mel en défaisant quelques boutons supplémentaires de sa chemise.
Terry ne se sentait pas du tout indifférent, mais il savait aussi qu'il arriverait à résister.
– Je veux rentrer, répondit-il froidement.
– D'accord. Je me sens coupable de ne leur avoir rien dit, tu as gagné.
Mel referma sa chemise, réajusta ses lunettes, déposa un baiser sur le nez de l'adolescent et fit vrombir le moteur.
Le trajet du retour s'effectua dans le silence le plus complet. Terry était toujours fâché et Mel ne voyait pas comment justifier son mensonge par omission. A peine Mel s'était-il garé devant la maison des Tsukoji que Terry descendit de la voiture et courut vers la porte. Après avoir fait claquer la portière plus violemment que nécessaire, Mel le rejoignit sur le perron.
– J'ai sonné, mais personne n'a répondu...
Cela ne lui disait rien qui vaille. Mel sortit sa clef, ouvrit et entra, l'adolescent sur ses talons.
Mel jouait la comédie, mais les parents de Terry ne le remarquèrent pas. Et, finalement, l'adolescent put partir avec Mel.
– Je n'avais jamais vu cette voiture-là, murmura Terry en s'installant à l'avant.
– Nous avons pas mal de véhicules, ce qui est logique, puisque nous sommes nombreux.
– C'est la tienne ?
– Pas complètement. Matsuka est le propriétaire de tous nos véhicules. C'est ma voiture attitrée cependant et c'est celle dont je me sers le plus.
– Elle est petite.
– Mais la banquette arrière est très confortable.
Et c'est sans doute pour quoi au lieu d'être déjà arrivés à la maison des Tsukoji, ils roulaient encore vers quelque mystérieuse destination.
– Mel, où va-t-on au juste ?
– Dans un coin calme pour tester en toute sérénité le confort de la voiture.
– Mais, les autres ? Ils doivent m'attendre avec impatience à la maison, non ?
Mel eut le bon goût de paraître embarrassé.
– Je ne leur ai pas dit que j'avais réussi à con-vaincre tes parents de te laisser venir, avoua-t-il.
– Tu n'as pas osé ! s'exclama Terry, indigné.
– Est-ce vraiment criminel d'avoir voulu te garder pour moi tout seul ?
Non, bien sûr que non. Et, en d'autres circonstances, une étreinte enfiévrée avec Mel, même sur l'étroite banquette arrière d'une petite voiture, n'aurait pas déplu à Terry.
– J'avais envie de vous voir tous ensemble...
Mel s'arrêta brutalement sur le bas côté d'une petite route déserte.
– Pas de test de la banquette, alors ? demanda-t-il en effleurant d'un doigt la lèvre inférieure de Terry.
– Non. Tu as menti aux autres. Et cela ne me dit rien de faire ça en plein jour.
– Je suppose que je pourrais user de pleins d'arguments très convaincants... déclara Mel en défaisant quelques boutons supplémentaires de sa chemise.
Terry ne se sentait pas du tout indifférent, mais il savait aussi qu'il arriverait à résister.
– Je veux rentrer, répondit-il froidement.
– D'accord. Je me sens coupable de ne leur avoir rien dit, tu as gagné.
Mel referma sa chemise, réajusta ses lunettes, déposa un baiser sur le nez de l'adolescent et fit vrombir le moteur.
Le trajet du retour s'effectua dans le silence le plus complet. Terry était toujours fâché et Mel ne voyait pas comment justifier son mensonge par omission. A peine Mel s'était-il garé devant la maison des Tsukoji que Terry descendit de la voiture et courut vers la porte. Après avoir fait claquer la portière plus violemment que nécessaire, Mel le rejoignit sur le perron.
– J'ai sonné, mais personne n'a répondu...
Cela ne lui disait rien qui vaille. Mel sortit sa clef, ouvrit et entra, l'adolescent sur ses talons.
2 commentaires:
Oh oh va y'avoir de l'action ^^ Ne me remercie pas pour l'achat du livre je tenais à l'avoir dans ma bibliothèque tellement l'histoire m'a plus et je ne force pas à acheter un livre si je ne l'aime pas ^_______^ continue comme ça et vivement la suite :)
Puisque je ne peux pas te remercier de l'achat, je vais me contenter de te souhaiter une bonne relecture en format papier ! :)
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