Chapitre 2 : De la difficulté des relations amoureuses
Terry maudit ses parents. On était vendredi soir et ils refusaient qu'il aille dormir chez les Tsukoji. Rater le premier jour de classe après quinze jours de vacances avait été une très mauvaise idée. Bon, d'accord, c'était sa faute s'il n'avait pas dormi de la nuit, mais, il était regrettable qu'aucun des frères Tsukoji n'ait osé le réveiller ! Dormir en cours lui aurait sans doute fait moins de tort. Terry avait prétendu avoir fait de l'insomnie, mais ses parents n'avaient rien voulu entendre. Le pire, c'est qu'ils lui avaient interdit de retourner dormir chez les Tsukoji. Avec douze amoureux, l'adolescent ne pouvait pas se permettre de ne pas découcher. Déjà qu'il n'y avait que vingt-quatre heures dans chaque journée ! Terry avait assez de difficultés comme ça à les voir tous chaque jour. Pour croiser les yeux noirs de Matsuka, il suffisait de prendre le car, et pour sentir la main d'Hanami ébouriffer ses cheveux, il n'avait qu'à se rendre au lycée, mais pour les autres, ce n'était pas toujours simple, y compris pour ceux qu'il pouvait voir dans le cadre du lycée : Terry n'avait pas un cours de littérature chaque jour de la semaine, Tsumi n'était pas toujours disponible à l'infirmerie et le cours de piscine n'avait lieu que le mardi. Les autres Tsukoji étaient encore plus difficilement accessibles. Terry ne pouvait pas manger sur une base régulière au restaurant où travaillait Charlie, ses parents ne l'aurait pas accepté. Et, si Terry était en mesure d'effectuer régulièrement les courses alimentaires, il ne pouvait pas faire durer son passage en caisse très longtemps, car il était obligé de porter à bout de bras ce qu'il achetait. Certes, se rendre régulièrement à la librairie de William était faisable, mais encore fallait-il apprécier la marche à pieds. Et, bien évidemment, il était impossible de se faire couper les cheveux par Yuriko tous les jours. Pour Mika et Amaki, c'était plus une question d'emploi du temps que d'autre chose. Mika n'avait pas que peu de temps à consacrer à Terry entre ses études par correspondance et son travail de jardinier. Quant à Amaki, il vivait au trois quart la nuit. Le cas de Ben était à part. Le voir nécessitait d'aller chez les Tsukoji et par conséquent, se faire éventuellement « capturer » par un des frères présents avant même d'avoir réussi à se rendre à l'étage. Et de toute façon, ses parents, trouvaient mal venu qu'il soit fourré tous les jours chez les Tsukoji.
L'adolescent soupira, le week-end allait être mortel. Pour le punir, ses parents lui avaient même carrément interdit de sortir de la maison ! Bon d'accord, sept des frères Tsukoji travaillaient souvent le samedi, mais il aurait pu regarder Hanami courir, faire un tour en voiture avec Matsuka, parler avec Tsumi, s'assoir sur les genoux de Ben et rire avec Mel. Au lieu de cela, il n'avait plus qu'à essayer de prendre de l'avance sur ses devoirs et espérer que ses parents finiraient par changer d'avis. Le téléphone portable de l'adolescent sonna. C'était Mika.
– Alors ? demanda-t-il sans même dire bonsoir.
– C'est officiel, je suis privé de sorties comme un gosse. Je compte sur toi pour mettre au courant les autres, je n'ai pas le courage de leur parler...
– Flûte ! Heureusement qu'ils n'ont pas confisqué ton mobile.
– Ne parle pas de malheur !
– On peut bavarder comme ça.
– C'est vrai, mais j'ai envie de vous voir.
– Bouge pas d'ici, j'ai une idée !
– Je suis en quelque sorte prisonnier, tu sais...
Mika avait déjà raccroché. Quelle mouche l'avait donc piqué ?
Terry maudit ses parents. On était vendredi soir et ils refusaient qu'il aille dormir chez les Tsukoji. Rater le premier jour de classe après quinze jours de vacances avait été une très mauvaise idée. Bon, d'accord, c'était sa faute s'il n'avait pas dormi de la nuit, mais, il était regrettable qu'aucun des frères Tsukoji n'ait osé le réveiller ! Dormir en cours lui aurait sans doute fait moins de tort. Terry avait prétendu avoir fait de l'insomnie, mais ses parents n'avaient rien voulu entendre. Le pire, c'est qu'ils lui avaient interdit de retourner dormir chez les Tsukoji. Avec douze amoureux, l'adolescent ne pouvait pas se permettre de ne pas découcher. Déjà qu'il n'y avait que vingt-quatre heures dans chaque journée ! Terry avait assez de difficultés comme ça à les voir tous chaque jour. Pour croiser les yeux noirs de Matsuka, il suffisait de prendre le car, et pour sentir la main d'Hanami ébouriffer ses cheveux, il n'avait qu'à se rendre au lycée, mais pour les autres, ce n'était pas toujours simple, y compris pour ceux qu'il pouvait voir dans le cadre du lycée : Terry n'avait pas un cours de littérature chaque jour de la semaine, Tsumi n'était pas toujours disponible à l'infirmerie et le cours de piscine n'avait lieu que le mardi. Les autres Tsukoji étaient encore plus difficilement accessibles. Terry ne pouvait pas manger sur une base régulière au restaurant où travaillait Charlie, ses parents ne l'aurait pas accepté. Et, si Terry était en mesure d'effectuer régulièrement les courses alimentaires, il ne pouvait pas faire durer son passage en caisse très longtemps, car il était obligé de porter à bout de bras ce qu'il achetait. Certes, se rendre régulièrement à la librairie de William était faisable, mais encore fallait-il apprécier la marche à pieds. Et, bien évidemment, il était impossible de se faire couper les cheveux par Yuriko tous les jours. Pour Mika et Amaki, c'était plus une question d'emploi du temps que d'autre chose. Mika n'avait pas que peu de temps à consacrer à Terry entre ses études par correspondance et son travail de jardinier. Quant à Amaki, il vivait au trois quart la nuit. Le cas de Ben était à part. Le voir nécessitait d'aller chez les Tsukoji et par conséquent, se faire éventuellement « capturer » par un des frères présents avant même d'avoir réussi à se rendre à l'étage. Et de toute façon, ses parents, trouvaient mal venu qu'il soit fourré tous les jours chez les Tsukoji.
L'adolescent soupira, le week-end allait être mortel. Pour le punir, ses parents lui avaient même carrément interdit de sortir de la maison ! Bon d'accord, sept des frères Tsukoji travaillaient souvent le samedi, mais il aurait pu regarder Hanami courir, faire un tour en voiture avec Matsuka, parler avec Tsumi, s'assoir sur les genoux de Ben et rire avec Mel. Au lieu de cela, il n'avait plus qu'à essayer de prendre de l'avance sur ses devoirs et espérer que ses parents finiraient par changer d'avis. Le téléphone portable de l'adolescent sonna. C'était Mika.
– Alors ? demanda-t-il sans même dire bonsoir.
– C'est officiel, je suis privé de sorties comme un gosse. Je compte sur toi pour mettre au courant les autres, je n'ai pas le courage de leur parler...
– Flûte ! Heureusement qu'ils n'ont pas confisqué ton mobile.
– Ne parle pas de malheur !
– On peut bavarder comme ça.
– C'est vrai, mais j'ai envie de vous voir.
– Bouge pas d'ici, j'ai une idée !
– Je suis en quelque sorte prisonnier, tu sais...
Mika avait déjà raccroché. Quelle mouche l'avait donc piqué ?
1 commentaire:
Ah les parents j'vous jure ^^ c'est déjà assez compliqué pour notre cher Terry mais si en plus il est privé de sortie lol Toujours aussi passionnant à lire ^_____^
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