Hanami resta un moment immobile encore tout abasourdi, puis machinalement, il ramassa son manteau, l’enfila, et récupéra tranquillement son sac. Enfin, il prit le sac de Terry qui gisait sur le sol, abandonné. A ce moment là, il s’ébroua comme s’il sortait d’un rêve, et il se mit à courir à la poursuite de Terry. Il le rattrapa devant les grilles du lycée.
– Terry !
Terry garda résolument les yeux fixés sur le sol. Il n’oserait plus jamais regarder aucun Tsukoji en face. Il ne pourrait plus jamais se regarder en face.
– Je suis désolé, chuchota Terry.
Hanami ne dit rien, car il ne savait pas quoi dire. Cela n’avait jamais été que deux lèvres posées l’une contre l’autre et cela avait été plaisant. Fort heureusement, la situation embarrassante dans laquelle ils se trouvaient fut interrompue par un coup de klaxon. Terry et Hanami tournèrent la tête dans un bel ensemble et virent William dans une vaste voiture bleu outremer.
– Comme prévu, je suis passé te chercher Hanami. Je ramène bien sûr également Terry puisqu’il est là.
Hanami ne fit ni une ni deux, il prit Terry par le bras et le conduisit à la voiture. Il s’assit à côté de lui à l’arrière. Terry se rencogna le plus possible près de la portière. William démarra aussitôt.
– Eh bien, vous n’êtes pas bavards. Tu as donné ta langue au chat, Hanami ?
Hanami jeta un coup d’œil à Terry qui contemplait avec beaucoup d’attention ses chaussures. Il s’effleura involontairement les lèvres du bout des doigts, tourna la tête vers Terry une nouvelle fois, puis se mit à regarder droit devant lui.
– Je suis juste fatigué, dit Hanami.
– Chose rare. Et toi Terry ?
– Terry est également fatigué, répondit Hanami.
– Oh ? Tu as aussi couru, Terry ?
– Non, balbutia Terry avant que Hanami n’intervienne.
De nouveau un silence.
– Vous faîtes une tête bizarre tous les deux, vous vous êtes disputés ou quoi ?
William était un fin observateur, même si dans le cas de Hanami et de Terry, il ne fallait pas être sorcier pour deviner que quelque chose n’allait pas.
– Non. C’est juste que nous sommes fatigués, affirma résolument Hanami.
– Ok, ok, j'ai compris. Hanami, descends, tu es arrivé.
Ils se trouvaient effectivement devant la maison des Tsukoji. William avait conduit vite.
– A tout de suite, Will. A demain, Terry, ok ?
– Oui, murmura Terry.
William redémarra.
– Alors, qu’est-ce qui ne va pas Terry ?
Terry ne releva pas la tête.
– Tout va bien.
La voix de Terry sonna faux, même à ses propres oreilles.
– Ne me dis pas que tu es amoureux de Hanami, que tu le lui as confessé et qu’il t’a rejeté, si ?
Terry laissa échapper un couinement indistinct. William avait des antennes ou quoi ?
– Terry !
Terry garda résolument les yeux fixés sur le sol. Il n’oserait plus jamais regarder aucun Tsukoji en face. Il ne pourrait plus jamais se regarder en face.
– Je suis désolé, chuchota Terry.
Hanami ne dit rien, car il ne savait pas quoi dire. Cela n’avait jamais été que deux lèvres posées l’une contre l’autre et cela avait été plaisant. Fort heureusement, la situation embarrassante dans laquelle ils se trouvaient fut interrompue par un coup de klaxon. Terry et Hanami tournèrent la tête dans un bel ensemble et virent William dans une vaste voiture bleu outremer.
– Comme prévu, je suis passé te chercher Hanami. Je ramène bien sûr également Terry puisqu’il est là.
Hanami ne fit ni une ni deux, il prit Terry par le bras et le conduisit à la voiture. Il s’assit à côté de lui à l’arrière. Terry se rencogna le plus possible près de la portière. William démarra aussitôt.
– Eh bien, vous n’êtes pas bavards. Tu as donné ta langue au chat, Hanami ?
Hanami jeta un coup d’œil à Terry qui contemplait avec beaucoup d’attention ses chaussures. Il s’effleura involontairement les lèvres du bout des doigts, tourna la tête vers Terry une nouvelle fois, puis se mit à regarder droit devant lui.
– Je suis juste fatigué, dit Hanami.
– Chose rare. Et toi Terry ?
– Terry est également fatigué, répondit Hanami.
– Oh ? Tu as aussi couru, Terry ?
– Non, balbutia Terry avant que Hanami n’intervienne.
De nouveau un silence.
– Vous faîtes une tête bizarre tous les deux, vous vous êtes disputés ou quoi ?
William était un fin observateur, même si dans le cas de Hanami et de Terry, il ne fallait pas être sorcier pour deviner que quelque chose n’allait pas.
– Non. C’est juste que nous sommes fatigués, affirma résolument Hanami.
– Ok, ok, j'ai compris. Hanami, descends, tu es arrivé.
Ils se trouvaient effectivement devant la maison des Tsukoji. William avait conduit vite.
– A tout de suite, Will. A demain, Terry, ok ?
– Oui, murmura Terry.
William redémarra.
– Alors, qu’est-ce qui ne va pas Terry ?
Terry ne releva pas la tête.
– Tout va bien.
La voix de Terry sonna faux, même à ses propres oreilles.
– Ne me dis pas que tu es amoureux de Hanami, que tu le lui as confessé et qu’il t’a rejeté, si ?
Terry laissa échapper un couinement indistinct. William avait des antennes ou quoi ?
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