– Oui, je te suis, mais je ne ferai pas de sport. Je suis épuisé.
– C’est justement parce que tu ne fais pas de sport suffisamment régulièrement que tu te fatigues aussi vite.
– Hey ! Peut-être que je ne devrais pas t’accompagner si c’est pour entendre des critiques, ne put s’empêcher de dire Terry, les lèvres pincées.
– Non, non. Tu viens, dit Hanami joyeusement tout en tirant Terry par le bras.
Le terrain de sport était effectivement désert, un petit vent froid soufflait et Terry rabattit avec soin son manteau. Hanami ne semblait pas trouver qu'il faisait frisquet. Il jeta son manteau dans les bras de Terry et échangea son pantalon contre un short sur place sans la moindre gêne. Terry étouffa les protestations qui lui montaient aux lèvres en cachant la moitié de son visage derrière le manteau d’Hanami. Il regretta son geste aussitôt après, car le tissu avait gardé la chaleur de son propriétaire ainsi que son odeur.
– Tu gardes mes affaires, Terry ?
Sans attendre de réponse, Hanami se mit à courir, abandonnant son sac aux pieds de Terry. L’adolescent, le manteau serré contre son cœur, regarda le coureur avec admiration. Oui, c’était bien le même coureur qu’il avait vu de loin le samedi de sa visite à l’école. De près, il était encore plus beau. Aussi gracieux qu’un oiseau et prêt à s’envoler. Comme Terry se refroidissait à ne pas bouger, il finit par mettre le manteau de Hanami sur ses épaules. Hanami fit cinq tours de terrain. A chaque tour, il avait salué Terry au passage et avait approuvé l’usage de son manteau avec le pouce levé au début du troisième tour. Le terrain était assez grand, aussi, cela prenait un certain temps de le parcourir, mais pas tant que cela pour Hanami dont la course était rapide et régulière. Il était endurant, lui. Enfin, Hanami s’arrêta.
– ça te dirait un jour de courir avec moi ?
– Je pourrais toujours essayer.
Terry ôta le manteau de ses épaules et le tendit timidement à Hanami qui l’enfila négligemment.
– ça va, tu n’as pas trop froid sans ?
– Vu qu’on va marcher, ça va aller. Tu ne remets pas ton pantalon ?
– Ah non, pas la peine. J’ai chaud. Je peux même te laisser mon manteau.
– Tout va bien, dit Terry qui fût prit d’un frisson de froid au même moment.
Hanami rit doucement. Il enleva son manteau une nouvelle fois et le posa par-dessus les épaules de Terry. A ce moment, Terry perdit la tête. De nouveau cette douce chaleur, de nouveau ce parfum et au-dessus de lui, le visage souriant de Hanami. Terry empoigna le haut du sweat-shirt de Hanami et l’obligea à se baisser. Là, se mettant sur la pointe des pieds, il posa ses lèvres contre celles de Hanami. Un nouveau frisson parcourut Terry, de plaisir cette fois. Puis réalisant brusquement son geste, Terry ouvrit les yeux tout grands, relâcha son emprise sur le sweat-shirt, pivota, faisant tomber ainsi le manteau de Hanami et il se mit à courir comme si sa vie en dépendait vers la sortie du lycée.
– C’est justement parce que tu ne fais pas de sport suffisamment régulièrement que tu te fatigues aussi vite.
– Hey ! Peut-être que je ne devrais pas t’accompagner si c’est pour entendre des critiques, ne put s’empêcher de dire Terry, les lèvres pincées.
– Non, non. Tu viens, dit Hanami joyeusement tout en tirant Terry par le bras.
Le terrain de sport était effectivement désert, un petit vent froid soufflait et Terry rabattit avec soin son manteau. Hanami ne semblait pas trouver qu'il faisait frisquet. Il jeta son manteau dans les bras de Terry et échangea son pantalon contre un short sur place sans la moindre gêne. Terry étouffa les protestations qui lui montaient aux lèvres en cachant la moitié de son visage derrière le manteau d’Hanami. Il regretta son geste aussitôt après, car le tissu avait gardé la chaleur de son propriétaire ainsi que son odeur.
– Tu gardes mes affaires, Terry ?
Sans attendre de réponse, Hanami se mit à courir, abandonnant son sac aux pieds de Terry. L’adolescent, le manteau serré contre son cœur, regarda le coureur avec admiration. Oui, c’était bien le même coureur qu’il avait vu de loin le samedi de sa visite à l’école. De près, il était encore plus beau. Aussi gracieux qu’un oiseau et prêt à s’envoler. Comme Terry se refroidissait à ne pas bouger, il finit par mettre le manteau de Hanami sur ses épaules. Hanami fit cinq tours de terrain. A chaque tour, il avait salué Terry au passage et avait approuvé l’usage de son manteau avec le pouce levé au début du troisième tour. Le terrain était assez grand, aussi, cela prenait un certain temps de le parcourir, mais pas tant que cela pour Hanami dont la course était rapide et régulière. Il était endurant, lui. Enfin, Hanami s’arrêta.
– ça te dirait un jour de courir avec moi ?
– Je pourrais toujours essayer.
Terry ôta le manteau de ses épaules et le tendit timidement à Hanami qui l’enfila négligemment.
– ça va, tu n’as pas trop froid sans ?
– Vu qu’on va marcher, ça va aller. Tu ne remets pas ton pantalon ?
– Ah non, pas la peine. J’ai chaud. Je peux même te laisser mon manteau.
– Tout va bien, dit Terry qui fût prit d’un frisson de froid au même moment.
Hanami rit doucement. Il enleva son manteau une nouvelle fois et le posa par-dessus les épaules de Terry. A ce moment, Terry perdit la tête. De nouveau cette douce chaleur, de nouveau ce parfum et au-dessus de lui, le visage souriant de Hanami. Terry empoigna le haut du sweat-shirt de Hanami et l’obligea à se baisser. Là, se mettant sur la pointe des pieds, il posa ses lèvres contre celles de Hanami. Un nouveau frisson parcourut Terry, de plaisir cette fois. Puis réalisant brusquement son geste, Terry ouvrit les yeux tout grands, relâcha son emprise sur le sweat-shirt, pivota, faisant tomber ainsi le manteau de Hanami et il se mit à courir comme si sa vie en dépendait vers la sortie du lycée.
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