Soudain, un petit garçon d'une dizaine d'années apparut dans l'embrasure de la porte de la maison, véritable modèle réduit de son père. Zack s'étonna de sa présence avant de se rappeler que c'était les vacances scolaires.
— Papa, tu viens ? … C'est qui ?
— Des gens qui se sont trompés. Rentre à l'intérieur Eustache, tu vas attraper froid.
Zack émit un son étranglé : impossible de ne pas noter la concordance avec le prénom de l'enfant et du bébé qu'elle était supposée porter. Elle posa à nouveau la main sur son ventre qui était définitivement plat. Des larmes coulèrent de son œil vert comme de son bleu.
L'homme blond parut sensible à ce chagrin subi, même s'il n'alla pas jusqu'à ouvrir la grille.
— Écoutez, je regrette, mais je ne me rappelle pas de vous.
— Votre femme... commença-t-elle, sanglotant de plus belle.
S'adressant à son fils, il lui intima une fois de plus de retourner au chaud. Le petit bonhomme s'exécuta non sans se plaindre que son père lui avait promis de jouer avec lui aux petits chevaux.
— Vous la connaissiez ? demanda le blond, le visage triste, dès que l'enfant eut disparut.
Elle opina, toujours en pleurs.
— Que voulez-vous ? Vous savez qu'elle est morte, il y a huit ans, n'est-ce pas ?
Elle hocha lentement la tête.
— Je... Elle a été renversée par une voiture qui roulait trop vite dans le parking du supermarché... Dieu merci, le bébé a pu être sauvé...
— Eustache a en effet survécu, même si cela a été dur au début, car c'était un grand prématuré. Cela ne me dit pas la raison de votre visite.
Zack déglutit. La situation était si bizarre...
— Je... Elle... Êtes vous heureux ? Vous êtes-vous remarié ?
Même si elle avait été une amie de l'épouse défunte, cela ne la regardait pas. Elle allait essuyer une rebuffade à coup sûr, songea Zack.
— Ce ne sont pas vos affaires, déclara comme de juste le blond.
Se tournant vers Zack, il ajouta :
— Je crois que vous feriez mieux de ramener votre ami chez lui.
Zack grimaça. C'est ce qu'il venait de faire. Du moins, le croyait-il. Et il ne la connaissait pas.
— S'il vous plaît, répondez-moi, plaida-t-elle en tordant ses mains aux longs doigts fins.
L'homme blond hésita, puis céda :
— Tout va bien pour Eustache et moi. Nous formons une famille unie avec ma nouvelle compagne.
Elle ouvrit la bouche, sûrement pour poser une nouvelle question, mais il la gratifia d'un au revoir un peu sec avant de s'éloigner à grandes enjambées.
— Adieu, murmura-t-elle, au moment où la porte se refermait sur lui.
Zack s'interrogea sur la marche à suivre face à cette jeune femme paumée. Devait-il l'amener à un docteur ou au commissariat le plus proche ?
— Papa, tu viens ? … C'est qui ?
— Des gens qui se sont trompés. Rentre à l'intérieur Eustache, tu vas attraper froid.
Zack émit un son étranglé : impossible de ne pas noter la concordance avec le prénom de l'enfant et du bébé qu'elle était supposée porter. Elle posa à nouveau la main sur son ventre qui était définitivement plat. Des larmes coulèrent de son œil vert comme de son bleu.
L'homme blond parut sensible à ce chagrin subi, même s'il n'alla pas jusqu'à ouvrir la grille.
— Écoutez, je regrette, mais je ne me rappelle pas de vous.
— Votre femme... commença-t-elle, sanglotant de plus belle.
S'adressant à son fils, il lui intima une fois de plus de retourner au chaud. Le petit bonhomme s'exécuta non sans se plaindre que son père lui avait promis de jouer avec lui aux petits chevaux.
— Vous la connaissiez ? demanda le blond, le visage triste, dès que l'enfant eut disparut.
Elle opina, toujours en pleurs.
— Que voulez-vous ? Vous savez qu'elle est morte, il y a huit ans, n'est-ce pas ?
Elle hocha lentement la tête.
— Je... Elle a été renversée par une voiture qui roulait trop vite dans le parking du supermarché... Dieu merci, le bébé a pu être sauvé...
— Eustache a en effet survécu, même si cela a été dur au début, car c'était un grand prématuré. Cela ne me dit pas la raison de votre visite.
Zack déglutit. La situation était si bizarre...
— Je... Elle... Êtes vous heureux ? Vous êtes-vous remarié ?
Même si elle avait été une amie de l'épouse défunte, cela ne la regardait pas. Elle allait essuyer une rebuffade à coup sûr, songea Zack.
— Ce ne sont pas vos affaires, déclara comme de juste le blond.
Se tournant vers Zack, il ajouta :
— Je crois que vous feriez mieux de ramener votre ami chez lui.
Zack grimaça. C'est ce qu'il venait de faire. Du moins, le croyait-il. Et il ne la connaissait pas.
— S'il vous plaît, répondez-moi, plaida-t-elle en tordant ses mains aux longs doigts fins.
L'homme blond hésita, puis céda :
— Tout va bien pour Eustache et moi. Nous formons une famille unie avec ma nouvelle compagne.
Elle ouvrit la bouche, sûrement pour poser une nouvelle question, mais il la gratifia d'un au revoir un peu sec avant de s'éloigner à grandes enjambées.
— Adieu, murmura-t-elle, au moment où la porte se refermait sur lui.
Zack s'interrogea sur la marche à suivre face à cette jeune femme paumée. Devait-il l'amener à un docteur ou au commissariat le plus proche ?
3 commentaires:
Whaou quel épisode émouvant j'en ai les larmes aux yeux T_T
Je commence moi aussi à penser que le bô gosse que Zack à rencontrer a été possédé par l'esprit de la femme, dans quelle histoire Zack s'est-il fourré lol
J'ai beau me répéter mais l'histoire me plait de plus en plus ^__^
J'espère que l'histoire continuera à te plaire épisode après épisode... Le pauvre Zack est effectivement embarqué dans un drôle de truc, surtout que lui, il n'a toujours rien compris !
J.aime bien comment tu amènes l'histoire ^^ je comprends zack dans la vrai vie moi non plus la possession serait pas la première chose à laquelle j'aurais penser =) vivement la suite
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