Elle avançait légèrement devant lui pour lui montrer le chemin. Tandis qu'en vraie pipelette – trait indéniablement féminin – elle détaillait la décoration de la chambre de bébé, il ne put s'empêcher de noter qu'elle marchait en roulant des fesses qu'elle avait au demeurant fort jolies.
Elle se mit à raconter comment son mari et elle s'étaient rencontrés. Craignait-elle qu'il ne veuille la draguer pour qu'elle insiste ainsi sur l'amour qui l'unissait à son mari ? Zack fut presque tenté de lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire, qu'il était gay. En même temps, il ne pouvait nier que physiquement, elle continuait à lui plaire. Elle ressemblait vraiment à un garçon, voix compris. Même son parfum d'eau de Cologne mentholé était trompeur.
Elle était intarissable si bien qu'ils arrivèrent sans que Zack n'ait presque pu placer un mot. C'était une haute maison de briques rouges entourée d'un muret surmonté d'une grille noire qui laissait voir un beau jardin. Ils devaient avoir les moyens, à la différence de Zack qui habitait un studio.
Elle fouilla dans ses poches de pantalon et de veste, de plus en plus paniquée, sortant un mouchoir en tissu blanc, un stylo et un carnet de cuir.
— Je crois bien que j'ai perdu mes clefs, gémit-elle.
— Pourquoi n'appelleriez-vous pas votre mari ? suggéra Zack.
— Je n'ai pas de téléphone sur moi...
— Je peux vous prêter le mien, déclara Zack et joignant le geste à la parole, il lui tendit son mobile sans qu'elle le prenne.
— Quel jour est-on déjà ?
— Jeudi.
Pour faire bonne mesure, il précisa le mois et l'année.
Elle se troubla.
— Vous êtes sûr ?
Zack confirma qu'il était certain, tout en se demandant dans quelle histoire il s'était embarqué et ce qu'il allait faire s'il s'avérait qu'elle ne pouvait rentrer chez elle. Enceinte ou pas, femme ou pas, il ne pouvait la laisser errer dans la rue par ce temps venteux.
— Peut-être est-il à la maison.
Là-dessus, elle pressa le bouton de la sonnette.
Comme elle lui avait également expliqué qu'il était ingénieur, Zack doutait qu'il soit présent un jour de semaine, mais contre toute attente, un homme blond dans la quarantaine apparut à la porte et vint jusqu'à la grille.
— Chéri ! s'exclama-t-elle. Je suis désolée, je...
Le blond fronça les sourcils.
— Qui êtes-vous ? Vous devez faire erreur...
Déjà, il s'apprêtait à repartir. Zack ne s'était pas imaginé qu'elle était dérangée au point de se rendre chez des inconnus. Il aurait donné cher pour être ailleurs, mais il était là, tout ça parce qu'il, ou plutôt elle, lui avait plu et qu'il avait voulu jouer les bons Samaritains...
— Enfin, Marc, s'écria-t-elle, dévastée. Ce n'est pas drôle, juste parce que j'ai égaré mon trousseau...
L'homme s'arrêta.
— Comment savez-vous mon nom ? demanda-t-il, puis il secoua la tête. Aucune importance, ajouta-t-il.
Elle se mit à raconter comment son mari et elle s'étaient rencontrés. Craignait-elle qu'il ne veuille la draguer pour qu'elle insiste ainsi sur l'amour qui l'unissait à son mari ? Zack fut presque tenté de lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire, qu'il était gay. En même temps, il ne pouvait nier que physiquement, elle continuait à lui plaire. Elle ressemblait vraiment à un garçon, voix compris. Même son parfum d'eau de Cologne mentholé était trompeur.
Elle était intarissable si bien qu'ils arrivèrent sans que Zack n'ait presque pu placer un mot. C'était une haute maison de briques rouges entourée d'un muret surmonté d'une grille noire qui laissait voir un beau jardin. Ils devaient avoir les moyens, à la différence de Zack qui habitait un studio.
Elle fouilla dans ses poches de pantalon et de veste, de plus en plus paniquée, sortant un mouchoir en tissu blanc, un stylo et un carnet de cuir.
— Je crois bien que j'ai perdu mes clefs, gémit-elle.
— Pourquoi n'appelleriez-vous pas votre mari ? suggéra Zack.
— Je n'ai pas de téléphone sur moi...
— Je peux vous prêter le mien, déclara Zack et joignant le geste à la parole, il lui tendit son mobile sans qu'elle le prenne.
— Quel jour est-on déjà ?
— Jeudi.
Pour faire bonne mesure, il précisa le mois et l'année.
Elle se troubla.
— Vous êtes sûr ?
Zack confirma qu'il était certain, tout en se demandant dans quelle histoire il s'était embarqué et ce qu'il allait faire s'il s'avérait qu'elle ne pouvait rentrer chez elle. Enceinte ou pas, femme ou pas, il ne pouvait la laisser errer dans la rue par ce temps venteux.
— Peut-être est-il à la maison.
Là-dessus, elle pressa le bouton de la sonnette.
Comme elle lui avait également expliqué qu'il était ingénieur, Zack doutait qu'il soit présent un jour de semaine, mais contre toute attente, un homme blond dans la quarantaine apparut à la porte et vint jusqu'à la grille.
— Chéri ! s'exclama-t-elle. Je suis désolée, je...
Le blond fronça les sourcils.
— Qui êtes-vous ? Vous devez faire erreur...
Déjà, il s'apprêtait à repartir. Zack ne s'était pas imaginé qu'elle était dérangée au point de se rendre chez des inconnus. Il aurait donné cher pour être ailleurs, mais il était là, tout ça parce qu'il, ou plutôt elle, lui avait plu et qu'il avait voulu jouer les bons Samaritains...
— Enfin, Marc, s'écria-t-elle, dévastée. Ce n'est pas drôle, juste parce que j'ai égaré mon trousseau...
L'homme s'arrêta.
— Comment savez-vous mon nom ? demanda-t-il, puis il secoua la tête. Aucune importance, ajouta-t-il.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode :)
L'histoire est de plus en plus mystérieuse et j'adore, je sens que je ne serais pas déçue une fois encore lol Pauvre Zack il doit se poser pas mal de questions ^^
Vivement la suite XD
Vivement la suite ^^ j'ai envie de parier !! Je parie que c'est bien un garçon et que en fait il est possédé par une femme morte =) c'est tjr un plaisir de te lire, merci.
Les paris sont ouverts... :)
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