Il effectua la tâche demandée et retourna à l'intérieur où Kazuya-Nino, armé d'une aiguille et d'un fil était à présent occupé à coudre.
Zack déversa sans cérémonie la poignée de terre devant lui, sur le bureau.
Kazuya-Nino en prit une pincée qu'il glissa dans ce qui était devenue une petite pochette avant de la fermer d'une couture nette.
D'un œil critique, il contempla le résultat, puis il fit passer une ficelle dans le nœud de cordelette cousue à la pochette et l'attacha autour de son cou. Après quoi, il posa le bout de ses doigts sur ses lèvres et en suivit le contour avec beaucoup de douceur.
Zack se sentit troublé et un brin excité.
Kazuya surgit alors du corps de Nino dont les yeux papillonnèrent.
— Fais attention à ne plus le perdre.
— Promis.
Ils n'avaient d'yeux que l'un pour l'autre. Zack réalisa que le geste d'un peu plus tôt était l'équivalent d'un baiser, Kazuya n'ayant pas de corps, à moins d'emprunter celui d'un autre. Zack était l'intrus. Il ne pouvait décemment interroger Nino devant Kazuya sur sa relation avec lui et les possessions qui allaient de pair.
— Je vais y aller, annonça-t-il.
— Encore merci, déclara Nino.
— Au revoir, dit simplement Kazura.
Sans se presser, Zack quitta la maison, traversa le jardin envahi par les mauvaises herbes et enfourcha sa moto.
Personne ne le croirait s'il racontait sa journée, pas plus ses parents que ses amis. Ils riraient ou le taxeraient de folie. Et, même s'il les forçait à l'accompagner au 7 rue des Sycomores, il doutait que Kazuya se montre. C'était seulement parce que Nino se tenait aux côtés de Zack qu'il l'avait fait. Bien sûr, il y avait toujours la possibilité que, dans son entourage, quelqu'un croit à l'existence des fantômes, mais ne s'en vante pas. Aborder le sujet n'était cependant pas une mince affaire.
Zack passa la fin de la journée allongé sur son lit. Ce n'était pas son style. En temps habituel, lors de ses jours de congé, il se promenait à pieds ou à moto dans les rues, ou sortait prendre un verre, mais là, il avait eu son compte pour la journée : il était éreinté et avait beaucoup à penser.
Combien de fois le pauvre Nino avait dû affronter l'incrédulité et l'incompréhension des gens ? Plus il y songeait et plus il l'admirait. Il lui plaisait et plus uniquement pour son physique. Il voulait en apprendre davantage sur lui. Le problème, c'est que le jeune homme n'était pas libre. En même temps, Kazuya ne comptait pas vraiment. Il était mort et il aurait éternellement vingt-sept ans tandis que Nino vieillirait. Dans ses conditions, tenter de séduire le jeune homme n'avait rien de honteux.
Zack déversa sans cérémonie la poignée de terre devant lui, sur le bureau.
Kazuya-Nino en prit une pincée qu'il glissa dans ce qui était devenue une petite pochette avant de la fermer d'une couture nette.
D'un œil critique, il contempla le résultat, puis il fit passer une ficelle dans le nœud de cordelette cousue à la pochette et l'attacha autour de son cou. Après quoi, il posa le bout de ses doigts sur ses lèvres et en suivit le contour avec beaucoup de douceur.
Zack se sentit troublé et un brin excité.
Kazuya surgit alors du corps de Nino dont les yeux papillonnèrent.
— Fais attention à ne plus le perdre.
— Promis.
Ils n'avaient d'yeux que l'un pour l'autre. Zack réalisa que le geste d'un peu plus tôt était l'équivalent d'un baiser, Kazuya n'ayant pas de corps, à moins d'emprunter celui d'un autre. Zack était l'intrus. Il ne pouvait décemment interroger Nino devant Kazuya sur sa relation avec lui et les possessions qui allaient de pair.
— Je vais y aller, annonça-t-il.
— Encore merci, déclara Nino.
— Au revoir, dit simplement Kazura.
Sans se presser, Zack quitta la maison, traversa le jardin envahi par les mauvaises herbes et enfourcha sa moto.
Personne ne le croirait s'il racontait sa journée, pas plus ses parents que ses amis. Ils riraient ou le taxeraient de folie. Et, même s'il les forçait à l'accompagner au 7 rue des Sycomores, il doutait que Kazuya se montre. C'était seulement parce que Nino se tenait aux côtés de Zack qu'il l'avait fait. Bien sûr, il y avait toujours la possibilité que, dans son entourage, quelqu'un croit à l'existence des fantômes, mais ne s'en vante pas. Aborder le sujet n'était cependant pas une mince affaire.
Zack passa la fin de la journée allongé sur son lit. Ce n'était pas son style. En temps habituel, lors de ses jours de congé, il se promenait à pieds ou à moto dans les rues, ou sortait prendre un verre, mais là, il avait eu son compte pour la journée : il était éreinté et avait beaucoup à penser.
Combien de fois le pauvre Nino avait dû affronter l'incrédulité et l'incompréhension des gens ? Plus il y songeait et plus il l'admirait. Il lui plaisait et plus uniquement pour son physique. Il voulait en apprendre davantage sur lui. Le problème, c'est que le jeune homme n'était pas libre. En même temps, Kazuya ne comptait pas vraiment. Il était mort et il aurait éternellement vingt-sept ans tandis que Nino vieillirait. Dans ses conditions, tenter de séduire le jeune homme n'avait rien de honteux.
3 commentaires:
beau chapitre, on en apprend plus sur Kazuya. en effet 700 ans c'est pas rien. Nino a un cœur tendre il n'a pas voulu imposer ce qu'il à subit à Zack. C'est tout de même triste pour Zack ce sentiment de se sentir de trop.
J'ai hâte de savoir comment ils vont pouvoir se revoir et si Zack va réussir à séduire Nino malgré la présence de Kazuya.
J'ai hâte de voir les essais d séduction de zack et la réaction de kazuya ^^
En tt cas c'est bien pr pas culpabiliser zack se trouve des excuses xD
Merci pr l'épisode =)
C'est effectivement triste pour Zack de se sentir de trop, j'ai de la peine pour lui surtout qu'il commence à éprouver des sentiments pour Nino :)
Je sens que Kazuya ne va pas laisser sa place si facilement il a l'air d'avoir un sacré caractère lol
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite ^_^
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