Sans lever les yeux de son ouvrage, Kazuya-Nino précisa :
— Les jeunes fantômes ne peuvent réussir ce tour de force, sauf avec des gens comme Nino qui sont sensibles à leur présence. Tu peux donc dormir sur tes deux oreilles.
— Cela ne m'inquiétait pas, prétendit Zack, tout de même bien soulagé de savoir que ses risques d'être à nouveau posséder étaient minces.
Kazuya-Nino rit, tout en sortant d'un tiroir un pinceau et de l'encre. Il n'était pas dupe.
— Tu sembles oublier que j'étais en toi. Je sais que tu fais tout ton possible pour correspondre à l'image que tu renvoies, celle du beau sportif cool et plein d'assurance, mais qu'en réalité tu es pétri de peurs et de doutes.
Que répliquer à ça ? Ce n'était que trop vrai. La meilleure défense étant l'attaque, Zack demanda, espérant le mettre mal à l'aise :
— Comment êtes-vous mort ?
Kazuya-Nino acheva de tracer d'étranges caractères sur le tissu qu'il avait coupé et annonça tranquillement :
— J'ai été assassiné par mon frère cadet. Il voulait hériter à ma place.
Zack resta sans voix. C'était une histoire horrible. De quoi être content d'être enfant unique. Sa rancœur à l'égard du fantôme diminua d'un cran.
Kazuya-Nino continua :
— Ce n'est pas les regrets qui m'ont retenu parmi les vivants, mais un noir désir de vengeance.
— Et vous avez réussi ?
— Si c'était le cas, je ne serais plus de ce monde... Puisque tu es là, rends-toi utile et va me chercher une poignée de terre du jardin.
Zack faillit obéir, mais protesta :
— Je ne suis pas à votre service.
— Mais tu t'attends à ce que je satisfasse ta curiosité.
Cela sonnait comme un reproche. Zack estimait en effet que Kazuya comme Nino lui devaient bien ça après ce qu'ils lui avaient fait vivre, mais c'était, à la réflexion, une erreur de sa part. C'était lui qui avait aidé Nino à se relever, lui qui l'avait suivi, se refusant à le laisser. C'est vrai que Kazuya avait exigé qu'il aille au zoo avec le brun et le ramène, mais il ne l'avait pas forcé. Il aurait pu le posséder à ce moment-là. Il n'arrivait pas à le cerner. Toujours est-il qu'il lui en voulait. Il n'avait pas mérité de n'être plus qu'une marionnette et de voir son intimité psychique violée. Comment Nino pouvait-il le supporter ? Zack aurait aimé en discuter avec lui, seulement pour l'heure, la voix du jeune homme était au service de Kazuya.
Escomptant que le fantôme dépossèderait Nino le talisman achevé, Zack annonça qu'il se rendait au jardin, ce qui lui valut un sourire qu'il jugea empli d'ironie.
— Les jeunes fantômes ne peuvent réussir ce tour de force, sauf avec des gens comme Nino qui sont sensibles à leur présence. Tu peux donc dormir sur tes deux oreilles.
— Cela ne m'inquiétait pas, prétendit Zack, tout de même bien soulagé de savoir que ses risques d'être à nouveau posséder étaient minces.
Kazuya-Nino rit, tout en sortant d'un tiroir un pinceau et de l'encre. Il n'était pas dupe.
— Tu sembles oublier que j'étais en toi. Je sais que tu fais tout ton possible pour correspondre à l'image que tu renvoies, celle du beau sportif cool et plein d'assurance, mais qu'en réalité tu es pétri de peurs et de doutes.
Que répliquer à ça ? Ce n'était que trop vrai. La meilleure défense étant l'attaque, Zack demanda, espérant le mettre mal à l'aise :
— Comment êtes-vous mort ?
Kazuya-Nino acheva de tracer d'étranges caractères sur le tissu qu'il avait coupé et annonça tranquillement :
— J'ai été assassiné par mon frère cadet. Il voulait hériter à ma place.
Zack resta sans voix. C'était une histoire horrible. De quoi être content d'être enfant unique. Sa rancœur à l'égard du fantôme diminua d'un cran.
Kazuya-Nino continua :
— Ce n'est pas les regrets qui m'ont retenu parmi les vivants, mais un noir désir de vengeance.
— Et vous avez réussi ?
— Si c'était le cas, je ne serais plus de ce monde... Puisque tu es là, rends-toi utile et va me chercher une poignée de terre du jardin.
Zack faillit obéir, mais protesta :
— Je ne suis pas à votre service.
— Mais tu t'attends à ce que je satisfasse ta curiosité.
Cela sonnait comme un reproche. Zack estimait en effet que Kazuya comme Nino lui devaient bien ça après ce qu'ils lui avaient fait vivre, mais c'était, à la réflexion, une erreur de sa part. C'était lui qui avait aidé Nino à se relever, lui qui l'avait suivi, se refusant à le laisser. C'est vrai que Kazuya avait exigé qu'il aille au zoo avec le brun et le ramène, mais il ne l'avait pas forcé. Il aurait pu le posséder à ce moment-là. Il n'arrivait pas à le cerner. Toujours est-il qu'il lui en voulait. Il n'avait pas mérité de n'être plus qu'une marionnette et de voir son intimité psychique violée. Comment Nino pouvait-il le supporter ? Zack aurait aimé en discuter avec lui, seulement pour l'heure, la voix du jeune homme était au service de Kazuya.
Escomptant que le fantôme dépossèderait Nino le talisman achevé, Zack annonça qu'il se rendait au jardin, ce qui lui valut un sourire qu'il jugea empli d'ironie.
3 commentaires:
J'aime de plus en plus kazuya ^^ mine de rien c'est bien que ça vengeance n'est pas aboutie sinon il aurait pas connu Nino
Je trouve aussi zack et Nino très attachant, j'ai hâte de lire la suite des explications =)
Merci.
Voir Kazuya est de plus en plus génial et connaitre un peu son passé j'ai adoré ^^
Nos 3 héros sont tous plus attachant les uns que les autres et on souhaite leur bonheur à tout trois.. Je suis curieuse de voir l'évolution de la relation entre ces trois là :)
Merci pour l'épisode et hâte de lire la suite XD
Je suis contente que les trois personnages principaux vous plaisent... :)
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