Quand Dillon fut en âge d'entrer au collège, il dut céder sa chambre. Virginia et Violetta avaient besoin chacune de leur espace personnel et ne pouvait donc plus partager la même pièce comme jusqu'alors. Dillon échoua sur le canapé du salon avec un duvet. Cela faisait longtemps déjà qu'il avait dû céder ses jouets à ses sœurs par alliance, longtemps que sa garde robe s'était réduite à une peau de chagrin, Vivianne ne lui achetant pas de vêtements avant qu'ils ne soient usés jusqu'à la corde et vraiment trop petits. Son pyjama, son change complet, ses sept slips et sept paires de chaussettes furent rangés dans un sac de voyage dans le placard de l'entrée. C'était comme camper chez soi, mais son père avait approuvé tout cela. Dillon était un garçon, il n'avait pas besoin d'une pièce à lui, contrairement à Violetta et Virginia.
Si en primaire, sa vie sociale avait déjà été fort calme, cela s'aggrava au collège où Dillon se retrouva complètement isolé dans sa classe. Il n'avait pas de sujet de conversation avec ses camarades, n'ayant pas le temps de regarder la télévision, de jouer, ou de pratiquer un quelconque sport. Par ailleurs, ses habits étaient défraichis et une légère odeur de javel s'attachait à lui à cause des nombreuses heures de ménage qu'il faisait à l'appartement. Ainsi, quand ses camarades lui prêtaient attention, c'était pour se moquer de lui et de son allure miteuse.
Si en primaire, sa vie sociale avait déjà été fort calme, cela s'aggrava au collège où Dillon se retrouva complètement isolé dans sa classe. Il n'avait pas de sujet de conversation avec ses camarades, n'ayant pas le temps de regarder la télévision, de jouer, ou de pratiquer un quelconque sport. Par ailleurs, ses habits étaient défraichis et une légère odeur de javel s'attachait à lui à cause des nombreuses heures de ménage qu'il faisait à l'appartement. Ainsi, quand ses camarades lui prêtaient attention, c'était pour se moquer de lui et de son allure miteuse.
Lors de sa dernière année de collège, un soir que Dillon rentrait chargé de sacs après être allé au supermarché, il entendit Violetta et Virginia qui étaient avachies sur le canapé s'extasier sur la photo d'une célébrité du magazine qu'elles feuilletaient ensemble.
Comme il passait derrière elles pour gagner la cuisine, il jeta un coup d'œil curieux. C'était en effet un beau jeune homme brun avec des yeux d'un bleu très pur, Mael Prynse.
— C'est vrai qu'il est beau, commenta-t-il.
« Sexy » et « canon » avaient décrété Virginia et Violetta. Elles se tournèrent vers lui, surprises de son intervention.
— T'es bizarre, Dillon, pouffa Virginia.
— Tu ferais mieux d'aller ranger les courses, lâcha Violetta.
Dillon hocha la tête. Il y avait du frais dans le lot qu'il fallait mieux ranger au réfrigérateur. Virginia et Violetta se remirent à tourner les pages de leur magazine et Dillon continua son chemin jusqu'à la cuisine où il déposa pensivement les sacs sur le carrelage.
Ce n'était pas la première fois qu'il se sentait différent. L'air de rien, il écoutait à distance les bavardages de ses camarades de classe, ce qui l'avait bien obligé à réaliser que tout le monde n'était pas débordé par les tâches ménagères comme lui. Cependant, il n'y avait pas que cela. Il ne comprenait pas l'intérêt que les garçons portaient aux poitrines rebondissantes des filles lors des cours de sports. Lui, il préférait regarder à la dérobée dans les vestiaires les torses nus des autres garçons, glabres ou déjà poilus. Ce qu'il aimait chez les filles, c'étaient leurs tenues. Comme il s'occupait du linge de Virginia et Violetta, il avait pu admirer la variété des coupes, matières et coloris qui étaient moindre pour les habits des garçons.
Dillon acheva de tout ranger et alla plier le linge étendu la veille au soir et qui avait séché pendant qu'il était en cours.
Violetta et Virginia s'étaient mises à regarder la télévision, une série de vampires dans laquelle jouait Mael Prynse.
Parfois Dillon avait envie de leur demander de l'aide, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Vivianne lui avaient dit et répété : ses deux filles, ses deux merveilles, étaient fragiles, facilement fatigables, et elles méritaient le meilleur.
Dillon les enviait donc en silence. Il aurait aimé que quelqu'un ait autant d'amour et de considération pour lui, mais Vivianne ne semblait apprécier que ses capacités à accomplir le ménage et son père était focalisé sur son travail. Par conséquent, sa mère lui manquait.
Comme il passait derrière elles pour gagner la cuisine, il jeta un coup d'œil curieux. C'était en effet un beau jeune homme brun avec des yeux d'un bleu très pur, Mael Prynse.
— C'est vrai qu'il est beau, commenta-t-il.
« Sexy » et « canon » avaient décrété Virginia et Violetta. Elles se tournèrent vers lui, surprises de son intervention.
— T'es bizarre, Dillon, pouffa Virginia.
— Tu ferais mieux d'aller ranger les courses, lâcha Violetta.
Dillon hocha la tête. Il y avait du frais dans le lot qu'il fallait mieux ranger au réfrigérateur. Virginia et Violetta se remirent à tourner les pages de leur magazine et Dillon continua son chemin jusqu'à la cuisine où il déposa pensivement les sacs sur le carrelage.
Ce n'était pas la première fois qu'il se sentait différent. L'air de rien, il écoutait à distance les bavardages de ses camarades de classe, ce qui l'avait bien obligé à réaliser que tout le monde n'était pas débordé par les tâches ménagères comme lui. Cependant, il n'y avait pas que cela. Il ne comprenait pas l'intérêt que les garçons portaient aux poitrines rebondissantes des filles lors des cours de sports. Lui, il préférait regarder à la dérobée dans les vestiaires les torses nus des autres garçons, glabres ou déjà poilus. Ce qu'il aimait chez les filles, c'étaient leurs tenues. Comme il s'occupait du linge de Virginia et Violetta, il avait pu admirer la variété des coupes, matières et coloris qui étaient moindre pour les habits des garçons.
Dillon acheva de tout ranger et alla plier le linge étendu la veille au soir et qui avait séché pendant qu'il était en cours.
Violetta et Virginia s'étaient mises à regarder la télévision, une série de vampires dans laquelle jouait Mael Prynse.
Parfois Dillon avait envie de leur demander de l'aide, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Vivianne lui avaient dit et répété : ses deux filles, ses deux merveilles, étaient fragiles, facilement fatigables, et elles méritaient le meilleur.
Dillon les enviait donc en silence. Il aurait aimé que quelqu'un ait autant d'amour et de considération pour lui, mais Vivianne ne semblait apprécier que ses capacités à accomplir le ménage et son père était focalisé sur son travail. Par conséquent, sa mère lui manquait.
6 commentaires:
Que dire de cet épisode à part qu'il est génial, j'aime comment tu raconte l'histoire de Dillon et les émotions que tu fais passer ^^
Toujours hâte de lire la suite XD
Je suis contente que cela te plaise.
Je suis toujours inquiète quand je me lance dans une nouvelle histoire.
Alors là, c'est extrêmement rare mais je me suis tapper un petit fous rire.... Avec le nom de l'acteur et on imagine bien son futur mari. Bien joué le nom ^^
Hâte de lire la suite !
non non pas d'inquietude .l'histoire se pose bien,et on a aucune difficulte a l'imaginer(comme un film se deroulant)!d'un conte de fée tu fais une histoire credible!chapeau bas!
cielou -> ce n'est peut-être pas le sien de futur mari, mais oui le nom en dit long !
anonyme -> merci, cela me rassure
Ca y est, je commence doucement à lire *.*
Bon comme tout compte, ça ne commence pas fort joyeux ! Mais tant que le meilleur arrive ensuite ahah
Wooouh un beau brun aux yeux bleus qui joue dans une série de vampire... Moi ça m'fait penser à quelqu'un xD Et j'peux te dire que j'vais être jalouse de Dillon mdr
Bon je file sur la suite !
Bisous et merci de nous poster ton travail <3
Cassie.
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