La nouvelle femme de son père entra dans le salon de façon circonspecte, ses cheveux grisonnants échevelés.
– Mon mari m'envoie vous informer qu'il ne pourra hélas pas revenir discuter avec vous. Il a trop mal à la tête pour cela. Il le regrette.
Quelque chose dans son ton permettait de comprendre que pour sa part, elle n'en était pas fâchée. Sans doute n'appréciait-elle guère ses visiteurs indésirés qui avaient débarqué aussi tard sans prévenir.
Hélas, si les migraines du père de Zibulinion étaient bel et bien liées au fait que les fées avaient trafiqué sa mémoire, chaque fois qu'ils viendraient, ce serait la même chose.
En désespoir de cause, Zibulinion débita à toute vitesse un mensonge :
– Mon ami ici présent est neurologue. C'est un docteur spécialisé dans les problèmes de céphalées et migraines. S'il pouvait l'examiner, je suis certain qu'il pourrait l'aider.
Leur hôtesse afficha une mine dubitative. Relhnad appuya toutefois les dires de l'adolescent :
– Je pense en effet être à même de soulager votre époux. Maintenant, je m'en voudrais de m'imposer.
– Je vous en prie, supplia Zibulinion.
Ce n'était pas un argument, mais leur interlocutrice se décida à informer son mari et revint ensuite pour les conduire à l'étage où le père de Zibulinion reposait sur un grand lit sombre dans une chambre plongée dans la pénombre.
Elle les y laissa, car elle devait donner un bain à sa fille - la demi-sœur de Zibulinion.
– Vous savez, j'ai vu des dizaines de docteurs et testé des tas de médicaments et traitements différents, rien n'a jamais vraiment fonctionné, déclara le père de Zibulinion les traits tendus, les poings serrés, clairement en proie à une intense douleur.
– Puis-je vous masser les tempes ? offrit Relhnad.
– Je n'ai rien à perdre... Vous pouvez toujours essayer.
Relhnad approcha et posa délicatement le bout de ses doigts de chaque côté de la tête du père de Zibulinion. L'adolescent resta près de la porte, spectateur muet et anxieux. Relhnad appuya en douceur, d'un air très concentré : il usait de sa magie. Zibulinion retint son souffle. Son père se mit à crier, en se débattant presque pour échapper au contact de Relhnad qui finit par s'écarter.
Le père de Zibulinion cligna des paupières, écarquilla les yeux, déglutit et se redressa.
– Vous... Tu... balbutia-t-il.
– Mon mari m'envoie vous informer qu'il ne pourra hélas pas revenir discuter avec vous. Il a trop mal à la tête pour cela. Il le regrette.
Quelque chose dans son ton permettait de comprendre que pour sa part, elle n'en était pas fâchée. Sans doute n'appréciait-elle guère ses visiteurs indésirés qui avaient débarqué aussi tard sans prévenir.
Hélas, si les migraines du père de Zibulinion étaient bel et bien liées au fait que les fées avaient trafiqué sa mémoire, chaque fois qu'ils viendraient, ce serait la même chose.
En désespoir de cause, Zibulinion débita à toute vitesse un mensonge :
– Mon ami ici présent est neurologue. C'est un docteur spécialisé dans les problèmes de céphalées et migraines. S'il pouvait l'examiner, je suis certain qu'il pourrait l'aider.
Leur hôtesse afficha une mine dubitative. Relhnad appuya toutefois les dires de l'adolescent :
– Je pense en effet être à même de soulager votre époux. Maintenant, je m'en voudrais de m'imposer.
– Je vous en prie, supplia Zibulinion.
Ce n'était pas un argument, mais leur interlocutrice se décida à informer son mari et revint ensuite pour les conduire à l'étage où le père de Zibulinion reposait sur un grand lit sombre dans une chambre plongée dans la pénombre.
Elle les y laissa, car elle devait donner un bain à sa fille - la demi-sœur de Zibulinion.
– Vous savez, j'ai vu des dizaines de docteurs et testé des tas de médicaments et traitements différents, rien n'a jamais vraiment fonctionné, déclara le père de Zibulinion les traits tendus, les poings serrés, clairement en proie à une intense douleur.
– Puis-je vous masser les tempes ? offrit Relhnad.
– Je n'ai rien à perdre... Vous pouvez toujours essayer.
Relhnad approcha et posa délicatement le bout de ses doigts de chaque côté de la tête du père de Zibulinion. L'adolescent resta près de la porte, spectateur muet et anxieux. Relhnad appuya en douceur, d'un air très concentré : il usait de sa magie. Zibulinion retint son souffle. Son père se mit à crier, en se débattant presque pour échapper au contact de Relhnad qui finit par s'écarter.
Le père de Zibulinion cligna des paupières, écarquilla les yeux, déglutit et se redressa.
– Vous... Tu... balbutia-t-il.
2 commentaires:
Oh pinaise le père de Zibu aurait-il retrouvé la mémoire... j'ai hâte de lire la suite, merci pour l'épisode du jour, j'aime autant le garçon fée que le zoo interplanétaire ^^ et j'attends chaque épisode avec impatience lol
Encore merci pour la joie que tu nous apporte à travers tes histoires XD
C'est chouette que tu aimes autant les 2 histoires, comme ça tu n'es pas déçue quand c'est l'une ou l'autre qui est mise à jour.
Merci à toi de me lire et de commenter ! :)
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