Le garçon fée - 220

Un sort de nettoyage plus tard, Relhnad proposa qu'ils prennent le petit déjeuner.
– Que souhaites-tu manger ? Je m'engage à parer à tout manquement de mon réfrigérateur. Chocolat au lait, thé, lait, pain, brioche, croissant, beignet, céréales, confiture... Tout ce qui te plaira !
– Un bol de lait et une tartine beurrée ?
C'était agréable d'avoir du choix, d'être chouchouté.
Un grand plateau d'argent vola jusqu'à eux avec en prime de ce qui avait été demandé, une tasse à café et une pile de crêpes.
Manger au lit, Zibulinion n'avait jamais fait. C'était confortable et il se régala.
Relhnad renvoya à la cuisine le plateau vidé, puis regarda Zibulinion d'une façon si pénétrante que l'adolescent en rougit alors même qu'avec ce qu'ils avaient fait un peu plus tôt, il n'aurait pas dû être embarrassé pour si peu.
Relhnad attira Zibulinion tout contre lui.  C'était enivrant. Les mains de Relhnad suivirent les courbes du corps de l'adolescent. Sous ses doigts brûlants, tous les complexes de Zibulinion sur sa rondeur s'effaçaient.
– Tu es magnifique, souffla Relhnad à son oreille avant de déposer une pluie de baisers dans le creux de son cou.
Zibulinion lui caressa le dos. C'était magique, même sans aucun sort. Toucher. Être aimé.
Relhnad lui écarta les cuisses en douceur. Il se lécha lascivement l'index et l'introduisit dans l'anus de Zibulinion. Un second doigt enduit de salive suivit, ondulant en profondeur.
Quand il les retira, ce fut pour s'enfoncer en Zibulinion, le faisant gémir.
– Ça va ? Tu as mal ?
– N...Non...
Relhnad commença à bouger, se mouvant de plus en plus rapidement. Zibulinion, s'arqua, accompagnant les coups de reins. C'était si... Tellement... Une série de spasmes traversa Zibulinion qui eut un éblouissant orgasme dans lequel le joignit Relhnad.
Après cela, ils traînèrent encore au lit, et firent une fois de plus l'amour. Aux alentours de midi, Zibulinion se résigna cependant à rentrer à Valeiage. Il avait déjà sauté le petit déjeuner, raté le repas de midi aurait pu poser problème.
Il s'attarda, ne voulant pas quitter Relhnad qui, de son côté, ne l'incitait nullement à partir.
– Par prudence, tu ferais mieux de rester une journée complète à l'école, lui conseilla-t-il, après que l'adolescent ait répété pour la quatrième fois qu'il devait y aller.
Zibulinion opina. Cela ne l'enchantait guère, mais il était du même avis, d'autant plus qu'il avait besoin de se reposer et que ce n'était pas l'accumulation des téléportations longues distances qui pouvait l'y aider.
– Tu reviens me voir après-demain ? demanda Relhnad.
Zibulinion acquiesça. Les visites à ses amis attendraient encore un peu.