Cependant, la vision ne disparaissait pas. La voix enchanteresse de Relhnad retentit alors :
– Désolé de te réveiller en pleine nuit, mais j'ai eu toutes les peines du monde à trouver, puis infiltrer cette pièce sans que la directrice n'apprenne ma visite.
– C'est vraiment vous ?
Zibulinion n'osait y croire : et si jamais c'était là une nouvelle manière de le torturer de la directrice ? N'avait-il pas peiné à finir cet ouvrage sinistre sur toutes les horreurs commises par les sorcières contre les fées dans les temps anciens ?
– Pas en chair et en os, hélas. Je n'ai réussi qu'à envoyer une projection de moi-même.
C'était pour ça qu'il était translucide et intouchable.
Relhnad continua :
– Tu vas bien, Zibu ? Elle ne t'a fait aucun mal ?
– Ça va. Elle m'oblige à étudier et je suis coincé ici.
– Pour le moment, je ne sais pas comment te faire sortir, mais je te promets que je trouverai. Cela me prendra peut-être encore des semaines, mais...
– Nous sommes quel jour au juste ? demanda Zibulinion.
– Le 3 novembre.
L'adolescent fut suffoqué. Plus de trois mois s'étaient écoulés... Son anniversaire était passé sans même qu'il le sache. Ses 18 ans. Même si personne ne lui avait jamais fêté, cela faisait bizarre.
– J'avais perdu le compte, je n'avais pas réalisé que cela faisait autant de temps que cela que j'étais enfermé... balbutia-t-il, les larmes lui montant aux yeux.
– Dès que je me suis rendu compte de ta disparition, j'ai interrogé la directrice qui m'a dit que tu étais en sécurité et que je n'avais pas à m'occuper de toi. Je suis revenu à la charge, mais elle a refusé de me laisser te voir. D'après elle, en tant que tutrice, elle avait le droit de te séquestrer pour ton propre bien, pour te protéger de notre relation « malsaine » qu'elle exposerait si je continuais à la déranger. J'ai choisi de communiquer le problème de ton enfermement au Comité, mais elle a dû étouffer l'affaire en interne, car je n'ai reçu aucune réponse. Dans le même temps, tes trois amis se sont adressés à moi, inquiets de ta disparition.
– Ils vont bien ? Et ma famille aussi ?
– Oui, ne t'en fais pas pour eux. J'ai dissuadé tes amis de se manifester auprès de Validocielle. Cela aurait été courir au devant des ennuis ou de pertes de mémoires.
– Elle n'a pas essayé de vous contraindre à m'oublier ?
– Je sais me protéger... D'ailleurs, au cas où elle se déciderait à jouer avec ta mémoire, je ferais mieux de t'apprendre un sort...
Zibulinion, malgré sa fatigue, écouta attentivement les explications de son professeur bien-aimé. C'était merveilleux que Relhnad soit là, mais douloureux de ne pouvoir se blottir contre lui.
– J'ai compris, dit-il finalement, étouffant un bâillement.
– Désolé de te réveiller en pleine nuit, mais j'ai eu toutes les peines du monde à trouver, puis infiltrer cette pièce sans que la directrice n'apprenne ma visite.
– C'est vraiment vous ?
Zibulinion n'osait y croire : et si jamais c'était là une nouvelle manière de le torturer de la directrice ? N'avait-il pas peiné à finir cet ouvrage sinistre sur toutes les horreurs commises par les sorcières contre les fées dans les temps anciens ?
– Pas en chair et en os, hélas. Je n'ai réussi qu'à envoyer une projection de moi-même.
C'était pour ça qu'il était translucide et intouchable.
Relhnad continua :
– Tu vas bien, Zibu ? Elle ne t'a fait aucun mal ?
– Ça va. Elle m'oblige à étudier et je suis coincé ici.
– Pour le moment, je ne sais pas comment te faire sortir, mais je te promets que je trouverai. Cela me prendra peut-être encore des semaines, mais...
– Nous sommes quel jour au juste ? demanda Zibulinion.
– Le 3 novembre.
L'adolescent fut suffoqué. Plus de trois mois s'étaient écoulés... Son anniversaire était passé sans même qu'il le sache. Ses 18 ans. Même si personne ne lui avait jamais fêté, cela faisait bizarre.
– J'avais perdu le compte, je n'avais pas réalisé que cela faisait autant de temps que cela que j'étais enfermé... balbutia-t-il, les larmes lui montant aux yeux.
– Dès que je me suis rendu compte de ta disparition, j'ai interrogé la directrice qui m'a dit que tu étais en sécurité et que je n'avais pas à m'occuper de toi. Je suis revenu à la charge, mais elle a refusé de me laisser te voir. D'après elle, en tant que tutrice, elle avait le droit de te séquestrer pour ton propre bien, pour te protéger de notre relation « malsaine » qu'elle exposerait si je continuais à la déranger. J'ai choisi de communiquer le problème de ton enfermement au Comité, mais elle a dû étouffer l'affaire en interne, car je n'ai reçu aucune réponse. Dans le même temps, tes trois amis se sont adressés à moi, inquiets de ta disparition.
– Ils vont bien ? Et ma famille aussi ?
– Oui, ne t'en fais pas pour eux. J'ai dissuadé tes amis de se manifester auprès de Validocielle. Cela aurait été courir au devant des ennuis ou de pertes de mémoires.
– Elle n'a pas essayé de vous contraindre à m'oublier ?
– Je sais me protéger... D'ailleurs, au cas où elle se déciderait à jouer avec ta mémoire, je ferais mieux de t'apprendre un sort...
Zibulinion, malgré sa fatigue, écouta attentivement les explications de son professeur bien-aimé. C'était merveilleux que Relhnad soit là, mais douloureux de ne pouvoir se blottir contre lui.
– J'ai compris, dit-il finalement, étouffant un bâillement.
2 commentaires:
Pinaise quel épisode, 3 mois d'enfermement pauvre Zibu je le plains encore plus ^^"
Merci pour l'épisode du jour j'ai hâte de voir comment Relhnad compte le faire sortir ^^
En attendant passe un bon week-end et vivement le prochain épisode soit du garçon fée ou du Zoo XD
Pour le garçon fée, Zibulinion a encore des épreuves devant lui. Ceci dit, la fin est en vue, cette fois. (Je dis ça, mais il y a encore 3 gros trucs à raconter)
Zoo, lundi ! :)
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