– C'est à cause de cela que tu t'étais disputé avec Alysielle la première fois où tu es venu chez moi ?
– Pas spécifiquement.
Son père demanda quelques minutes en privé avec lui. Relhnad précisa à Zibulinion qu'il l'attendait à l'arrêt de bus et s'éloigna d'un bon pas. Zibulinion espéra qu'il ne lui voulait pas.
– Écoute... C'est beaucoup pour moi d'un coup, un fils, gay et fée. Toi et moi, nous sommes encore au fond des étrangers l'un pour l'autre, mais je ne peux m'empêcher de remarquer que ton ami a l'air nettement plus âgé que toi...
– Ni lui ni moi n'avons décidé de notre date de naissance respective, répliqua Zibulinion.
Son père soupira.
– Je peux difficilement discuter ce point. Nous aurons l'occasion d'en reparler et dans tous les cas, je lui suis reconnaissant de nous avoir aidés à nous retrouver. A bientôt, Zibulinion.
Il lui serra les épaules, fit un pas en arrière, le salua d'un geste et referma le portail.
Zibulinion se mit en route. Son père n'avait pas paru hostile à son homosexualité sans pour autant approuver sa relation avec Relhnad, mais l'adolescent était bien obligé de s'en contenter. Il accéléra l'allure, pressé de rejoindre son cher professeur.
Ce dernier était assis sur le banc métallique de l'arrêt de bus à côté d'une femme. Dans ses conditions, impossible de discuter de leur couple ou de magie.
Ils arrivèrent aux alentours de 22 heures à l'impersonnel appartement de Relhnad où Zibulinion put enfin s'épancher :
– Vous n'êtes pas fâché contre moi de vous avoir présenté comme mon amoureux à mon père ?
– C'était téméraire de ta part et cela aurait pu gâcher vos retrouvailles, mais tu n'as fait que dire la vérité.
– Si cela devait poser problème, je préférai le savoir immédiatement.
– Mais pour ton père, cela fait beaucoup à digérer d'un coup.
– Il me l'a dit, et après il a souligné notre différence d'âge.
– Il a raison. Je pourrais être ton père.
Zibulinion détestait le tour que prenait la conversation. C'était comme être sur une pente savonneuse avec le risque de s'écorcher sur le mot rupture une fois en bas.
Il changea abruptement de conversation :
– Je ne vous vois plus comme un zombie depuis ce matin. J'ai crée un sort qui...
– Créer ? coupa Relhnad.
– Oui, un qui me permet de voir les choses telles qu'elles sont indépendamment de toute magie. Vous portiez votre illusion habituelle tout à l'heure, n'est-ce pas ?
– Oui.
– Moi, je vous voyais comme vous êtes.
Relhnad l'enlaça et l'embrassa avant de murmurer :
– Tu es magique, Zibu. Je le savais déjà, mais je ne l'avais pas réalisé pleinement jusqu'à présent.
– Pas spécifiquement.
Son père demanda quelques minutes en privé avec lui. Relhnad précisa à Zibulinion qu'il l'attendait à l'arrêt de bus et s'éloigna d'un bon pas. Zibulinion espéra qu'il ne lui voulait pas.
– Écoute... C'est beaucoup pour moi d'un coup, un fils, gay et fée. Toi et moi, nous sommes encore au fond des étrangers l'un pour l'autre, mais je ne peux m'empêcher de remarquer que ton ami a l'air nettement plus âgé que toi...
– Ni lui ni moi n'avons décidé de notre date de naissance respective, répliqua Zibulinion.
Son père soupira.
– Je peux difficilement discuter ce point. Nous aurons l'occasion d'en reparler et dans tous les cas, je lui suis reconnaissant de nous avoir aidés à nous retrouver. A bientôt, Zibulinion.
Il lui serra les épaules, fit un pas en arrière, le salua d'un geste et referma le portail.
Zibulinion se mit en route. Son père n'avait pas paru hostile à son homosexualité sans pour autant approuver sa relation avec Relhnad, mais l'adolescent était bien obligé de s'en contenter. Il accéléra l'allure, pressé de rejoindre son cher professeur.
Ce dernier était assis sur le banc métallique de l'arrêt de bus à côté d'une femme. Dans ses conditions, impossible de discuter de leur couple ou de magie.
Ils arrivèrent aux alentours de 22 heures à l'impersonnel appartement de Relhnad où Zibulinion put enfin s'épancher :
– Vous n'êtes pas fâché contre moi de vous avoir présenté comme mon amoureux à mon père ?
– C'était téméraire de ta part et cela aurait pu gâcher vos retrouvailles, mais tu n'as fait que dire la vérité.
– Si cela devait poser problème, je préférai le savoir immédiatement.
– Mais pour ton père, cela fait beaucoup à digérer d'un coup.
– Il me l'a dit, et après il a souligné notre différence d'âge.
– Il a raison. Je pourrais être ton père.
Zibulinion détestait le tour que prenait la conversation. C'était comme être sur une pente savonneuse avec le risque de s'écorcher sur le mot rupture une fois en bas.
Il changea abruptement de conversation :
– Je ne vous vois plus comme un zombie depuis ce matin. J'ai crée un sort qui...
– Créer ? coupa Relhnad.
– Oui, un qui me permet de voir les choses telles qu'elles sont indépendamment de toute magie. Vous portiez votre illusion habituelle tout à l'heure, n'est-ce pas ?
– Oui.
– Moi, je vous voyais comme vous êtes.
Relhnad l'enlaça et l'embrassa avant de murmurer :
– Tu es magique, Zibu. Je le savais déjà, mais je ne l'avais pas réalisé pleinement jusqu'à présent.
2 commentaires:
Encore un super épisode que tu nous offre, merci à toi, je suis contente que le père de Zibu ne soit pas totalement fermé pour ce qui est de son homosexualité ^^
Sinon j'espère que cette différence d'âge ne posera pas d'autres soucis pour notre couple fétiche :)
Passe un bon week-end et vivement la suite comme toujours XD
Lundi, normalement, c'est Zoo.
Et sinon, pour le Garçon fée, les épisodes suivants vont être centrés sur le couple formé par Relhnad et Zibu.
Bon Week-end ! :)
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