Jusqu'en début de soirée, l'adolescent ne put que ronger son frein en attendant de pouvoir se téléporter.
Conscient qu'il n'aurait pas l'énergie de rentrer à l'école avant le lendemain, mais trop impatient pour attendre davantage, il avala son dîner plus vite qu'il n'aurait dû pour éviter que son absence ne soit remarquée et effectua le sort. Il mourrait d'envie de raconter à Relhnad sa victoire sur la directrice et craignait par ailleurs que son père ne reparte sans qu'il puisse le voir.
Quand il débarqua chez le professeur de sort, il eut un vertige. L'effort l'avait vidé. Relhnad qui devait le guetter le réceptionna dans ses bras.
– Tu ne nous couverais pas quelque maladie ? Demanda-t-il d'un ton soucieux.
Zibulinion assura que non. C'était juste la téléportation.
– Il est tard pour une visite...
– Allons-y quand même, s'il vous plaît.
– Partons de suite, alors, déclara Relhnad, en tirant gentiment Zibulinion hors de l'appartement.
Dans la rue, ils croisèrent des fées aux ailes déployées, ce qui surprit l'adolescent jusqu'à ce qu'il comprenne. Avec le sort qu'il avait crée, la magie de masquage devenait inopérante pour lui. C'était d'ailleurs la même chose pour l'illusion que portait Relhnad quand il se promenait parmi les humains, sa beauté naturelle attirant trop l'attention. Il ne la voyait plus et s'il n'y avait pas prêté attention, c'est qu'il était trop content de revoir Relhnad tel qu'il était. La portée de son sort était plus grande qu'il ne l'avait prévue. Il aurait aimé s'en ouvrir à Relhnad, seulement il y avait beaucoup trop de monde autour d'eux pour qu'ils puissent avoir en toute tranquillité une conversation sur la magie.
Cette fois encore, ce fut Relhnad qui appuya sur la sonnette. Le père de Zibulinion lui-même leur ouvrit, blond et basané. Il ne cacha pas son étonnement de voir à sa porte à 20 heures passés celui qu'il considérait comme le fils de son ex-femme accompagné d'un inconnu. Cela ne l'empêcha pas de les inviter à entrer.
Cependant, cela ne faisait pas une minute qu'ils étaient assis dans le confortable salon, et il venait tout juste de s'excuser de ne s'être souvenu de rien pouvant aider Zibulinion à découvrir l'identité de son père, qu'il quitta précipitamment le salon pour prendre des cachets, car il sentait poindre une affreuse migraine.
– A tous les coups, ses maux de têtes sont liés à un sort touchant à sa mémoire, déclara Relhnad à voix basse.
– Lors de ma dernière visite, il m'a dit qu'il les avaient depuis longtemps, qu'elles étaient chroniques.
– Cela m'étonnerait pas qu'elles datent de l'époque de son divorce. Il doit vouloir se rappeler de toi.
C'était terrible ce que les fées étaient capables de faire aux humains, et c'était triste que son père souffre à cause de cela, mais il y avait aussi quelque chose de doux à ce que ce dernier lutte contre la magie qui l'avait privé de son fils.
Conscient qu'il n'aurait pas l'énergie de rentrer à l'école avant le lendemain, mais trop impatient pour attendre davantage, il avala son dîner plus vite qu'il n'aurait dû pour éviter que son absence ne soit remarquée et effectua le sort. Il mourrait d'envie de raconter à Relhnad sa victoire sur la directrice et craignait par ailleurs que son père ne reparte sans qu'il puisse le voir.
Quand il débarqua chez le professeur de sort, il eut un vertige. L'effort l'avait vidé. Relhnad qui devait le guetter le réceptionna dans ses bras.
– Tu ne nous couverais pas quelque maladie ? Demanda-t-il d'un ton soucieux.
Zibulinion assura que non. C'était juste la téléportation.
– Il est tard pour une visite...
– Allons-y quand même, s'il vous plaît.
– Partons de suite, alors, déclara Relhnad, en tirant gentiment Zibulinion hors de l'appartement.
Dans la rue, ils croisèrent des fées aux ailes déployées, ce qui surprit l'adolescent jusqu'à ce qu'il comprenne. Avec le sort qu'il avait crée, la magie de masquage devenait inopérante pour lui. C'était d'ailleurs la même chose pour l'illusion que portait Relhnad quand il se promenait parmi les humains, sa beauté naturelle attirant trop l'attention. Il ne la voyait plus et s'il n'y avait pas prêté attention, c'est qu'il était trop content de revoir Relhnad tel qu'il était. La portée de son sort était plus grande qu'il ne l'avait prévue. Il aurait aimé s'en ouvrir à Relhnad, seulement il y avait beaucoup trop de monde autour d'eux pour qu'ils puissent avoir en toute tranquillité une conversation sur la magie.
Cette fois encore, ce fut Relhnad qui appuya sur la sonnette. Le père de Zibulinion lui-même leur ouvrit, blond et basané. Il ne cacha pas son étonnement de voir à sa porte à 20 heures passés celui qu'il considérait comme le fils de son ex-femme accompagné d'un inconnu. Cela ne l'empêcha pas de les inviter à entrer.
Cependant, cela ne faisait pas une minute qu'ils étaient assis dans le confortable salon, et il venait tout juste de s'excuser de ne s'être souvenu de rien pouvant aider Zibulinion à découvrir l'identité de son père, qu'il quitta précipitamment le salon pour prendre des cachets, car il sentait poindre une affreuse migraine.
– A tous les coups, ses maux de têtes sont liés à un sort touchant à sa mémoire, déclara Relhnad à voix basse.
– Lors de ma dernière visite, il m'a dit qu'il les avaient depuis longtemps, qu'elles étaient chroniques.
– Cela m'étonnerait pas qu'elles datent de l'époque de son divorce. Il doit vouloir se rappeler de toi.
C'était terrible ce que les fées étaient capables de faire aux humains, et c'était triste que son père souffre à cause de cela, mais il y avait aussi quelque chose de doux à ce que ce dernier lutte contre la magie qui l'avait privé de son fils.
2 commentaires:
Pinaise Zibu va devenir le fée le plus puissant à ce rythme là lol avec les sorts qu'il créé ^^
J'espère qu'ils vont pouvoir faire revenir la mémoire au père de Zibu :) vivement la suite
Merci pour tes commentaires !
Oui, Zibu est super puissant, même s'il ne le réalise pas vraiment, ce qui est amusant. :)
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