Dans cette pièce privée de lumière et coupé du monde, rythmées par des plateaux repas dont il ne savait s'il correspondait à de véritables horaires, Zibulinion perdit vite la notion du temps. Toutes ses tentatives pour s'échapper échouaient les unes après les autres. Chaque fois, cela le mettait en retard dans les lectures que lui imposaient la directrice et chaque fois il récoltait un sort punitif perturbateur qui ne prenait fin que longtemps après.
Successivement, il perdit le goût, l'odorat, l'ouïe. Son corps le démangea à différents endroits et fut traversé par diverses sensations de chaud et de froid. Le plus terrible, c'était de ne jamais savoir ce qui allait tomber. Cela le démotivait au point qu'il espaçait de plus en plus ses essais pour s'évader.
Parfois certains livres l'absorbaient si bien qu'il oubliait son enfermement, mais la plupart du temps, il en souffrait. Relhnad lui manquait terriblement, son sourire, ses baisers, sa gentillesse, son étreinte pomme-cannelle. Il devait se faire du souci pour lui et ses amis également. Le cherchaient-ils ?
Au bout d'un moment, Zibulinion, découragé par ses multiples échecs, ne pouvant plus supporter ses pénibles punitions surprises, renonça à s'enfuir et se focalisa sur ce que Validocielle voulait qu'il étudie, n'accordant que de rares pensées à Relhnad, ses amis et sa famille. Quand il songeait trop à eux, c'était pire. Souvent, toutefois, il rêvait d'eux. Les contacter par ce biais s'était hélas révélé impossible, mais demeuraient les rêves naturels, induits par aucune magie.
Certaines nuits, il était à table entouré par Relhnad, Waltharan, Neyenje et Folebiol. Non loin Zurmmiel, Joathilde et Rozélia jouaient sous l'œil bienveillant du père de Zibulinion. D'autres, Relhnad l'embrassait jusqu'à perdre haleine, lui faisant l'amour.
Toujours, il se réveillait seul face à une monstrueuse pile de bouquins à lire, sans compter les devoirs que les professeurs transmettaient à la « pauvre Aurobika malade » C'était ironique que le mensonge de Zibulinion à Nawolida soit en quelque sorte devenue vérité. Ni elle ni Lubicielle n'avait dû s'étonner de cette soudaine maladie d'Aurobika.
Une nuit, alors qu'il dormait à poings fermés, Zibulinion crut entendre Relhnad l'appeler. Il se tourna et retourna dans son lit, s'agitant tant et si bien qu'il en tomba, se réveillant brusquement.
Un Relhnad pâle et fantomatique flottait dans la pièce. Zibulinion leva la main vers lui, mais ne rencontra que le vide. L'adolescent se frotta les yeux, croyant halluciner.
Successivement, il perdit le goût, l'odorat, l'ouïe. Son corps le démangea à différents endroits et fut traversé par diverses sensations de chaud et de froid. Le plus terrible, c'était de ne jamais savoir ce qui allait tomber. Cela le démotivait au point qu'il espaçait de plus en plus ses essais pour s'évader.
Parfois certains livres l'absorbaient si bien qu'il oubliait son enfermement, mais la plupart du temps, il en souffrait. Relhnad lui manquait terriblement, son sourire, ses baisers, sa gentillesse, son étreinte pomme-cannelle. Il devait se faire du souci pour lui et ses amis également. Le cherchaient-ils ?
Au bout d'un moment, Zibulinion, découragé par ses multiples échecs, ne pouvant plus supporter ses pénibles punitions surprises, renonça à s'enfuir et se focalisa sur ce que Validocielle voulait qu'il étudie, n'accordant que de rares pensées à Relhnad, ses amis et sa famille. Quand il songeait trop à eux, c'était pire. Souvent, toutefois, il rêvait d'eux. Les contacter par ce biais s'était hélas révélé impossible, mais demeuraient les rêves naturels, induits par aucune magie.
Certaines nuits, il était à table entouré par Relhnad, Waltharan, Neyenje et Folebiol. Non loin Zurmmiel, Joathilde et Rozélia jouaient sous l'œil bienveillant du père de Zibulinion. D'autres, Relhnad l'embrassait jusqu'à perdre haleine, lui faisant l'amour.
Toujours, il se réveillait seul face à une monstrueuse pile de bouquins à lire, sans compter les devoirs que les professeurs transmettaient à la « pauvre Aurobika malade » C'était ironique que le mensonge de Zibulinion à Nawolida soit en quelque sorte devenue vérité. Ni elle ni Lubicielle n'avait dû s'étonner de cette soudaine maladie d'Aurobika.
Une nuit, alors qu'il dormait à poings fermés, Zibulinion crut entendre Relhnad l'appeler. Il se tourna et retourna dans son lit, s'agitant tant et si bien qu'il en tomba, se réveillant brusquement.
Un Relhnad pâle et fantomatique flottait dans la pièce. Zibulinion leva la main vers lui, mais ne rencontra que le vide. L'adolescent se frotta les yeux, croyant halluciner.
1 commentaire:
Yeah Relhnad prendrait-il les choses en main pour sauver Zibu...
Merci pour cet épisode, c'est terrible de voir Zibu enfermé comme ça >_<
Hâte de lire la suite :)
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