Zibulinion se rendit directement au réfectoire. L'immense pièce n'était cependant pas vide comme elle aurait dû l'être. Validocielle était installée en face du repas destiné à l'adolescent. Son air pincé et ses doigts qui tambourinaient sur la table traduisaient son énervement.
Zibulinion ralentit le pas, luttant contre l'envie de faire demi-tour. Arrivé au niveau de la directrice, il la salua comme si de rien n'était. Elle explosa :
– Je peux savoir où tu étais ? Tu es supposé étudier d'arrache-pied, pas te téléporter pour t'amuser.
L'espoir qu'elle ne sache rien disparut. Le pot aux roses était découvert et maintenant cela sentait mauvais.
Comme répliquer « vous n'êtes pas contente que j'ai appris la téléportation ? » n'aurait pas arrangé ses affaires, Zibulinion garda le silence.
La directrice continua :
– C'est terminé, tout ça ! Je vais vous contraindre à être sérieux. Aurobika va tomber malade et devoir étudier à distance. Je vous transfèrerai les devoirs de vos professeurs. Pour les festivals de magie auxquels vous n'assisterez pas, je m'arrangerai avec les sorcières, quitte à leur montrer votre oiseau géant et votre gigantesque plante.
Avaient-ils encore grandi ? Zibulinion ne s'était plus inquiété d'eux depuis longtemps, mais ce rappel qu'elle les avait en sa possession le dérangea, pas autant cependant que la perspective d'être mis à l'écart des autres...
– Vous n'avez pas le droit de m'enfermer !
– Je suis votre tutrice.
Elle était folle. Il ne savait pas exactement en quoi consistait cette épreuve contre une sorcière à laquelle elle voulait qu'il participe, mais elle allait trop loin.
Le mieux qu'il avait à faire, c'était de s'enfuir. Il prononça mentalement le sort de téléportation qui l'emmènerait jusqu'au village, n'étant pas en état de se rendre plus loin, mais Validocielle le contra.
Zibulinion ne bougea pas d'un pouce. Il n'en était plus capable.
– Inutile de jouer à ça. Vous ne pourrez plus. Vous allez devoir m'obéir. J'ai été trop indulgente avec vous. Et comme même enfermé, vous trouveriez encore moyen de vous défiler, si vous ne lisez pas les livres que je vous donnerai dans le temps imparti, vous recevrez une punition.
Zibulinion, transformé en statue de sel, ne pouvait protester. Il tenta un sort mental pour se défaire de l'emprise de la directrice, puis comme cela ne fonctionnait pas, il lança un sort enfantin – l'appel de sa baguette – sans plus de résultat.
– Je vous ai bloqué, annonça Validocielle avec un mauvais sourire.
Elle se leva et lui abaissa les paupières, le plongeant dans le noir.
Zibulinion ralentit le pas, luttant contre l'envie de faire demi-tour. Arrivé au niveau de la directrice, il la salua comme si de rien n'était. Elle explosa :
– Je peux savoir où tu étais ? Tu es supposé étudier d'arrache-pied, pas te téléporter pour t'amuser.
L'espoir qu'elle ne sache rien disparut. Le pot aux roses était découvert et maintenant cela sentait mauvais.
Comme répliquer « vous n'êtes pas contente que j'ai appris la téléportation ? » n'aurait pas arrangé ses affaires, Zibulinion garda le silence.
La directrice continua :
– C'est terminé, tout ça ! Je vais vous contraindre à être sérieux. Aurobika va tomber malade et devoir étudier à distance. Je vous transfèrerai les devoirs de vos professeurs. Pour les festivals de magie auxquels vous n'assisterez pas, je m'arrangerai avec les sorcières, quitte à leur montrer votre oiseau géant et votre gigantesque plante.
Avaient-ils encore grandi ? Zibulinion ne s'était plus inquiété d'eux depuis longtemps, mais ce rappel qu'elle les avait en sa possession le dérangea, pas autant cependant que la perspective d'être mis à l'écart des autres...
– Vous n'avez pas le droit de m'enfermer !
– Je suis votre tutrice.
Elle était folle. Il ne savait pas exactement en quoi consistait cette épreuve contre une sorcière à laquelle elle voulait qu'il participe, mais elle allait trop loin.
Le mieux qu'il avait à faire, c'était de s'enfuir. Il prononça mentalement le sort de téléportation qui l'emmènerait jusqu'au village, n'étant pas en état de se rendre plus loin, mais Validocielle le contra.
Zibulinion ne bougea pas d'un pouce. Il n'en était plus capable.
– Inutile de jouer à ça. Vous ne pourrez plus. Vous allez devoir m'obéir. J'ai été trop indulgente avec vous. Et comme même enfermé, vous trouveriez encore moyen de vous défiler, si vous ne lisez pas les livres que je vous donnerai dans le temps imparti, vous recevrez une punition.
Zibulinion, transformé en statue de sel, ne pouvait protester. Il tenta un sort mental pour se défaire de l'emprise de la directrice, puis comme cela ne fonctionnait pas, il lança un sort enfantin – l'appel de sa baguette – sans plus de résultat.
– Je vous ai bloqué, annonça Validocielle avec un mauvais sourire.
Elle se leva et lui abaissa les paupières, le plongeant dans le noir.
2 commentaires:
Ben voilà c'était trop beau ces moments passés avec son chéri ^^"
Pauvre Zibu décidément la directrice lui en fait encore plus baver >_<
vivement la suite :) sinon as-tu déjà une image en tête pour la couverture du livre le garçon fée? je me posais la question hier, en fait je suis curieuse de savoir ce que tu choisiras XD
Évidemment que la vie tranquille et heureuse ne pouvait durer... On n'est pas encore à la fin du livre :op
Ceci dit, j'ai depuis longtemps une idée de la couverture du livre : la baguette magique de Zibu.
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