Les vacances se terminèrent sans que Zibulinion n'entende plus parler de Laloréa et Neyenje.
Le matin de la rentrée, au pied de son immeuble, il eut cependant la surprise de trouver Laloréa qui l'attendait.
– Je t'ai apporté ton uniforme, dit-elle en lui tendant un sac plastique argenté.
Zibulinion le prit, se demandant comment elle avait su où il habitait, supposant qu'elle avait préféré lui remettre le sac en privé pour éviter d'être vu avec lui.
Mais étonnamment, Laloréa resta, monta avec lui dans le bus, lui intima de s'asseoir près de la fenêtre et se mit à côté de lui.
– Si Neyenje propose que vous alliez au fond, refuse. Compris ?
Zibulinion soupira. Il en avait assez qu'elle se moque de ce qu'il désirait lui, mais ne voulait pas risquer de la contrarier : après tout, puisqu'elle lui avait lancé un sort une fois, qu'est-ce qui l'empêcherait de recommencer quand bien même elle avait cru bon de lui offrir un uniforme en compensation pour le premier ? Et surtout, il ne fallait pas qu'il lui prenne l'envie de finalement raconter qu'elle l'avait découvert nu dans l'appartement de Neyenje...
Le jeune homme aux longs cheveux blond pâle qui était déjà bord se leva de son siège pour leur parler.
– Vous êtes devenus amis ?
– Comme tu peux le constater, répliqua Laloréa.
– Je vous laisse tranquille, alors.
Coincé avec la fée dorée, Zibulinion eut l'impression que le bus n'arriverait jamais à destination. Le trajet ne fut qu'égayé par les quelques minutes que passèrent Folebiol et Zurmmiel à discuter avec lui avant d'aller s'asseoir.
Au dortoir, quand Zibulinion enfila son nouvel uniforme, il eut le plaisir de sentir enfin à l'aise. Dans ses conditions, être en robe devenait moins désagréable.
– Il te va bien, commenta Neyenje en passant à côté de lui, en direction de la porte.
Zibulinion rougit, pas tant à cause du compliment que du souvenir de leur tête à tête interrompu.
– Tu ressembles moins à un gros bonbon rose comme ça, lança Charboige.
Zibulinion qui ne l'avait pas vu venir serra les dents. En voilà un qui ne lui avait pas manqué !
La routine de l'école reprit et avec elle, la douce torture de voir Folebiol à moitié dénudé tous les jours le matin.
L'emploi du temps de Zibulinion ressemblait toujours à un gruyère en dépit de sa réintégration en cours d'histoire.
Quant à ses notes aux examens de printemps, il lui fallut les explications de Folebiol pour les comprendre. Les professeurs attribuaient des étoiles et des lunes. Au maximum, on pouvait avoir cinq étoiles et cinq lunes. Un double zéro était impensable pour quiconque assistait régulièrement aux cours. C'était évidemment ce que Zibulinion avait eu en êtres magiques, baguette, dessin et élégance, les professeurs ne voulant pas de lui. Il avait en revanche obtenu le maximum en sorts, minéralogie, faune et flore. Pour la géographie, les mathématiques et la littérature, il avait décroché les cinq étoiles, mais pas toutes les lunes. A l'inverse, en vol et en couture, il avait eu plein de lunes et peu d'étoiles. Cas à part, la musique : deux étoiles, deux lunes. En fait, les étoiles concernaient l'examen en lui-même tandis que les lunes étaient attribués en fonction des efforts, de l'assiduité, de la discipline et de la participation en cours.
Le matin de la rentrée, au pied de son immeuble, il eut cependant la surprise de trouver Laloréa qui l'attendait.
– Je t'ai apporté ton uniforme, dit-elle en lui tendant un sac plastique argenté.
Zibulinion le prit, se demandant comment elle avait su où il habitait, supposant qu'elle avait préféré lui remettre le sac en privé pour éviter d'être vu avec lui.
Mais étonnamment, Laloréa resta, monta avec lui dans le bus, lui intima de s'asseoir près de la fenêtre et se mit à côté de lui.
– Si Neyenje propose que vous alliez au fond, refuse. Compris ?
Zibulinion soupira. Il en avait assez qu'elle se moque de ce qu'il désirait lui, mais ne voulait pas risquer de la contrarier : après tout, puisqu'elle lui avait lancé un sort une fois, qu'est-ce qui l'empêcherait de recommencer quand bien même elle avait cru bon de lui offrir un uniforme en compensation pour le premier ? Et surtout, il ne fallait pas qu'il lui prenne l'envie de finalement raconter qu'elle l'avait découvert nu dans l'appartement de Neyenje...
Le jeune homme aux longs cheveux blond pâle qui était déjà bord se leva de son siège pour leur parler.
– Vous êtes devenus amis ?
– Comme tu peux le constater, répliqua Laloréa.
– Je vous laisse tranquille, alors.
Coincé avec la fée dorée, Zibulinion eut l'impression que le bus n'arriverait jamais à destination. Le trajet ne fut qu'égayé par les quelques minutes que passèrent Folebiol et Zurmmiel à discuter avec lui avant d'aller s'asseoir.
Au dortoir, quand Zibulinion enfila son nouvel uniforme, il eut le plaisir de sentir enfin à l'aise. Dans ses conditions, être en robe devenait moins désagréable.
– Il te va bien, commenta Neyenje en passant à côté de lui, en direction de la porte.
Zibulinion rougit, pas tant à cause du compliment que du souvenir de leur tête à tête interrompu.
– Tu ressembles moins à un gros bonbon rose comme ça, lança Charboige.
Zibulinion qui ne l'avait pas vu venir serra les dents. En voilà un qui ne lui avait pas manqué !
La routine de l'école reprit et avec elle, la douce torture de voir Folebiol à moitié dénudé tous les jours le matin.
L'emploi du temps de Zibulinion ressemblait toujours à un gruyère en dépit de sa réintégration en cours d'histoire.
Quant à ses notes aux examens de printemps, il lui fallut les explications de Folebiol pour les comprendre. Les professeurs attribuaient des étoiles et des lunes. Au maximum, on pouvait avoir cinq étoiles et cinq lunes. Un double zéro était impensable pour quiconque assistait régulièrement aux cours. C'était évidemment ce que Zibulinion avait eu en êtres magiques, baguette, dessin et élégance, les professeurs ne voulant pas de lui. Il avait en revanche obtenu le maximum en sorts, minéralogie, faune et flore. Pour la géographie, les mathématiques et la littérature, il avait décroché les cinq étoiles, mais pas toutes les lunes. A l'inverse, en vol et en couture, il avait eu plein de lunes et peu d'étoiles. Cas à part, la musique : deux étoiles, deux lunes. En fait, les étoiles concernaient l'examen en lui-même tandis que les lunes étaient attribués en fonction des efforts, de l'assiduité, de la discipline et de la participation en cours.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour, je suis contente que Zibu s'en soit pas si mal sorti aux examens malgré les profs qui n'ont pas voulu de lui ^__^
Laloréa est remonté un peu dans mon estime avec l'uniforme mais empêcher Zibu de voir Neyenje c'est pas sympa de sa part >_<
Vivement la suite :D
Entre les réflexions de Neyenje et celles de Charboige, on passe du noir au blanc ><
Je suis contente pour les notes de Zibu,la notation n'est pas banale!
Merci pour cette épisode, je me demande si Laloréa ne va pas surveiller Zibu par jalousie par la suite, j'espère pas pour lui en tout cas
C'est vraiment gentil à vous de commenter chaque jour !
L'épisode 68 fait un petit bond dans le temps qui j'espère ne vous décevra pas...
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