Après encore une journée studieuse, Zibulinion sortit de chez lui et prit un bus pour se rendre chez Neyenje.
En arrivant, il constata que le jeune homme vivait en immeuble comme lui, mais le standing était différent. La tour vitrée se terminait par une flèche étincelante. Il y avait un portier qui avait été informé de la visite de Zibulinion et qui ne fit aucune difficulté pour le laisser entrer. A l'intérieur, tout était marbré. Le grand escalier était recouvert d'un magnifique tapis rouge et avait une rambarde dorée.
Zibulinion monta trois étages. A la porte au pied de laquelle se trouvait un tapis arborant cinq étoiles d'argent, Neyenje se tenait, tout de blanc vêtu.
– Bienvenue dans mon humble logis !
Zibulinion entra et fut surpris de découvrir un appartement cossu, mais pas très grand.
– Tu ne vis pas avec tes parents ? s'étonna-t-il, une fois que Neyenje lui ait montré les lieux.
– Ils habitent à l'étage du dessus. Comme ça, j'ai mon indépendance... Mais viens donc t'asseoir au salon.
Zibulinion obtempéra et s'enfonça dans un des moelleux fauteuils crèmes.
Neyenje se percha sur l'accoudoir et reprit, se pencha vers l'adolescent:
– Comme nous sommes seuls tout les deux et sans aucun risque que personne ne nous surprenne, je suggère que nous reparlions de nous.
La formulation rendit Zibulinion nerveux.
– Rien a changé, je suis toujours amoureux de quelqu'un d'autre.
– De Folebiol, c'est ça ? J'ai fini par le comprendre. Tu devrais réaliser que tu n'as aucune chance avec lui. Je suis disponible, moi.
Que Neyenje se soit rendu compte de qui il était amoureux dérangea Zibulinion. Était-il aussi transparent que cela ? Quelqu'un d'autre ne risquait-il pas de remarquer les sentiments coupables qu'il nourrissait pour Folebiol ?
– Mais...
– J'ai d'excellents arguments, coupa Neyenje et il l'embrassa en profondeur avant de s'écarter légèrement.
Le baiser avait excité Zibulinion et il devint rouge vif.
Un coup de baguette de Neyenje, quelques mots et Zibulinion se retrouva entièrement nu. Disparus pull et t-shirt verts, pantalon et caleçon bleus !
– Neyenje !! s'écria Zibulinion, le visage encore plus enflammé, en recouvrant tant bien que mal de ses mains son sexe en érection.
– Je t'ai déjà aperçu nu, tu sais, dans la salle d'eau. Même si je reconnais que tu te rhabilles toujours très vite. Et toi, tu m'as aussi vu déshabillé, alors, ce n'est que justice. Enfin, soit, mettons nous à égalité...
Neyenje se déshabilla à son tour magiquement. Zibulinion se mordit la lèvre. Il était beau, vraiment.
– Neyenje... murmura l'adolescent.
Si Folebiol avait été en face de lui, il aurait surmonté sa peur et sa gêne pour embrasser et caresser en retour... Mais c'était Neyenje et il ne savait pas. Il se sentait plus gros et moins attirant que jamais devant la minceur sans faille de Neyenje.
– Laisse-toi faire, d'accord ?
– Mais... Il y a tellement de garçons plus... moins...
– Je me vois mal marcher sur les plate-bandes des filles qui ont déjà si peu de choix.
– Du côté des fées, oui, mais...
– Les humains au masculin comme au féminin ne m'intéressent pas du tout. Ils leurs manquent des ailes.
Neyenje allait s'asseoir sur les genoux de l'adolescent quand la sonnette retentit.
Zibulinion en profita pour s'extirper du fauteuil.
– Tu prends la fuite ? Tu comptes aller ouvrir dans le plus simple appareil ?
– Non. Je... Non.
– Je sais que je force les choses, mais...
La personne à la porte insistait. Avec un soupir, Neyenje fit réapparaître ses vêtements et s'apprêtait à faire de même pour Zibulinion quand Laloréa débarqua dans le salon : elle en avait à priori eu assez d'attendre et avait dû utiliser sa baguette magique pour entrer.
En arrivant, il constata que le jeune homme vivait en immeuble comme lui, mais le standing était différent. La tour vitrée se terminait par une flèche étincelante. Il y avait un portier qui avait été informé de la visite de Zibulinion et qui ne fit aucune difficulté pour le laisser entrer. A l'intérieur, tout était marbré. Le grand escalier était recouvert d'un magnifique tapis rouge et avait une rambarde dorée.
Zibulinion monta trois étages. A la porte au pied de laquelle se trouvait un tapis arborant cinq étoiles d'argent, Neyenje se tenait, tout de blanc vêtu.
– Bienvenue dans mon humble logis !
Zibulinion entra et fut surpris de découvrir un appartement cossu, mais pas très grand.
– Tu ne vis pas avec tes parents ? s'étonna-t-il, une fois que Neyenje lui ait montré les lieux.
– Ils habitent à l'étage du dessus. Comme ça, j'ai mon indépendance... Mais viens donc t'asseoir au salon.
Zibulinion obtempéra et s'enfonça dans un des moelleux fauteuils crèmes.
Neyenje se percha sur l'accoudoir et reprit, se pencha vers l'adolescent:
– Comme nous sommes seuls tout les deux et sans aucun risque que personne ne nous surprenne, je suggère que nous reparlions de nous.
La formulation rendit Zibulinion nerveux.
– Rien a changé, je suis toujours amoureux de quelqu'un d'autre.
– De Folebiol, c'est ça ? J'ai fini par le comprendre. Tu devrais réaliser que tu n'as aucune chance avec lui. Je suis disponible, moi.
Que Neyenje se soit rendu compte de qui il était amoureux dérangea Zibulinion. Était-il aussi transparent que cela ? Quelqu'un d'autre ne risquait-il pas de remarquer les sentiments coupables qu'il nourrissait pour Folebiol ?
– Mais...
– J'ai d'excellents arguments, coupa Neyenje et il l'embrassa en profondeur avant de s'écarter légèrement.
Le baiser avait excité Zibulinion et il devint rouge vif.
Un coup de baguette de Neyenje, quelques mots et Zibulinion se retrouva entièrement nu. Disparus pull et t-shirt verts, pantalon et caleçon bleus !
– Neyenje !! s'écria Zibulinion, le visage encore plus enflammé, en recouvrant tant bien que mal de ses mains son sexe en érection.
– Je t'ai déjà aperçu nu, tu sais, dans la salle d'eau. Même si je reconnais que tu te rhabilles toujours très vite. Et toi, tu m'as aussi vu déshabillé, alors, ce n'est que justice. Enfin, soit, mettons nous à égalité...
Neyenje se déshabilla à son tour magiquement. Zibulinion se mordit la lèvre. Il était beau, vraiment.
– Neyenje... murmura l'adolescent.
Si Folebiol avait été en face de lui, il aurait surmonté sa peur et sa gêne pour embrasser et caresser en retour... Mais c'était Neyenje et il ne savait pas. Il se sentait plus gros et moins attirant que jamais devant la minceur sans faille de Neyenje.
– Laisse-toi faire, d'accord ?
– Mais... Il y a tellement de garçons plus... moins...
– Je me vois mal marcher sur les plate-bandes des filles qui ont déjà si peu de choix.
– Du côté des fées, oui, mais...
– Les humains au masculin comme au féminin ne m'intéressent pas du tout. Ils leurs manquent des ailes.
Neyenje allait s'asseoir sur les genoux de l'adolescent quand la sonnette retentit.
Zibulinion en profita pour s'extirper du fauteuil.
– Tu prends la fuite ? Tu comptes aller ouvrir dans le plus simple appareil ?
– Non. Je... Non.
– Je sais que je force les choses, mais...
La personne à la porte insistait. Avec un soupir, Neyenje fit réapparaître ses vêtements et s'apprêtait à faire de même pour Zibulinion quand Laloréa débarqua dans le salon : elle en avait à priori eu assez d'attendre et avait dû utiliser sa baguette magique pour entrer.
3 commentaires:
Oh la la décidément Zibu n'est pas au bout de ses peines ^^"
Je sens que la fée va lui en vouloir d'être nu chez Neyenje >_< ça sent les ennuis
Merci pour cet épisode, j'ai été gâtée par la visite chez Neyenje et je m'imaginais bien qu'il vivait "seul"
Vivement le prochain épisode, prends soin de toi et passe un bon week-end ^____^
Aaaaah ça risque d'être compliqué pour caché cette histoire à toute l'école mtn!!! ><
Pauvre Zibulinion!!!
En tout cas Neyenje n'y va vraiment pas par quatre chemin, c'est pas possible autant d'assurance en une seule personne! lol
Bon weekend!!! ^_^
Alors ça! C'est la pire des choses qui aurait pu arriver, pourquoi est-ce que Zibu est aussi malchanceux?
Et Neyenje qui lui saute directement dessus, il a peur de rien lui^^
Merci pour cet épisode haut en couleur, j'ai hâte de voir comment ils vont s'en sortir auprès de Laloréa ;)
Bon week et à lundi!
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