Durant cette sixième semaine, chaque fois que Zibulinion se rendit à la bibliothèque, même en pleine journée, il se retrouva cerné par des fées. Quelques unes refusèrent d'ailleurs qu'il s'assoit à la table où elles étudiaient. Il y avait un côté amusant à observer toutes ces jolies filles penchées sur des livres, le front plissé, mais Zibulinion regrettait le calme habituel de ce qui était plus ou moins devenu son refuge.
En fin d'après-midi, il y avait encore plus de monde. Zibulinion avait ainsi aperçu Neyenje entouré d'une nuée de fées, ainsi que Waltharan qui, à la différence du jeune homme aux long cheveux blond pâle, avait paru fortement agacé d'être encerclé par toutes ces ravissantes créatures.
Dénicher une place n'avait rien d'évident, mais Zibulinion, avec de la patience, y parvenait. Il se débrouillait même pour garder un coin de table pour Joathilde et Zurmmiel avec lesquels il révisait.
Même durant le week-end, la bibliothèque ne désemplit pas. De nombreuses fées étaient restées étudier sur place plutôt que de rentrer chez elles. Malheureusement, ni Folebiol ni son petit frère n'avaient fait ce choix.
Le lundi matin de la septième semaine de Zibulinion à Valeiage, après une nuit étonnamment bonne vu l'angoisse que ressentait l'adolescent à l'idée d'affronter dans la même journée trois professeurs qui lui avaient signifié qu'il n'était pas le bienvenu. Zibulinion s'habilla avec soin, lissant son uniforme, et frotta sa baguette pour la rendre plus brillante.
Au réfectoire, il toucha à peine à son petit déjeuner, imité en cela par une bonne part des petites fées de première année qui n'avaient jamais eu d'examens jusqu'à aujourd'hui. Zurmmiel, lui, en dépit de son évidente nervosité, avala tout et mangea même ce que laissait Joathilde et Zibulinion.
Quand la professeur des êtres magiques vit Zibulinion, elle pâlit et s'écria, toute hérissée de colère :
– Vous n'êtes pas un fée, je vous ai déjà dit que je ne voulais pas vous voir à mon cours !
– Mais juste pour l'examen, plaida Zibulinion.
– Filez, vous nous dérangez !
– Mais madame... protesta Zurmmiel.
Zibulinion fit signe au petit garçon blond que c'était inutile et s'éloigna. Il avait tenté sa chance et échoué. Il ne voulait pas perturber l'examen des ses petits camarades de classe.
Ayant constaté que la bibliothèque était toujours pleine, il erra un moment dans les couloirs, puis partit se promener dans les bois. Là, il s'installa sur la souche où lui et Folebiol s'asseyaient généralement le mercredi, en début d'après-midi et ferma les yeux, écoutant le sifflement du vent, s'imaginant que Folebiol était à côté de lui. Posséder des jolies ailes ne suffisaient pas pour être enfin considéré comme un fée...
En fin d'après-midi, il y avait encore plus de monde. Zibulinion avait ainsi aperçu Neyenje entouré d'une nuée de fées, ainsi que Waltharan qui, à la différence du jeune homme aux long cheveux blond pâle, avait paru fortement agacé d'être encerclé par toutes ces ravissantes créatures.
Dénicher une place n'avait rien d'évident, mais Zibulinion, avec de la patience, y parvenait. Il se débrouillait même pour garder un coin de table pour Joathilde et Zurmmiel avec lesquels il révisait.
Même durant le week-end, la bibliothèque ne désemplit pas. De nombreuses fées étaient restées étudier sur place plutôt que de rentrer chez elles. Malheureusement, ni Folebiol ni son petit frère n'avaient fait ce choix.
Le lundi matin de la septième semaine de Zibulinion à Valeiage, après une nuit étonnamment bonne vu l'angoisse que ressentait l'adolescent à l'idée d'affronter dans la même journée trois professeurs qui lui avaient signifié qu'il n'était pas le bienvenu. Zibulinion s'habilla avec soin, lissant son uniforme, et frotta sa baguette pour la rendre plus brillante.
Au réfectoire, il toucha à peine à son petit déjeuner, imité en cela par une bonne part des petites fées de première année qui n'avaient jamais eu d'examens jusqu'à aujourd'hui. Zurmmiel, lui, en dépit de son évidente nervosité, avala tout et mangea même ce que laissait Joathilde et Zibulinion.
Quand la professeur des êtres magiques vit Zibulinion, elle pâlit et s'écria, toute hérissée de colère :
– Vous n'êtes pas un fée, je vous ai déjà dit que je ne voulais pas vous voir à mon cours !
– Mais juste pour l'examen, plaida Zibulinion.
– Filez, vous nous dérangez !
– Mais madame... protesta Zurmmiel.
Zibulinion fit signe au petit garçon blond que c'était inutile et s'éloigna. Il avait tenté sa chance et échoué. Il ne voulait pas perturber l'examen des ses petits camarades de classe.
Ayant constaté que la bibliothèque était toujours pleine, il erra un moment dans les couloirs, puis partit se promener dans les bois. Là, il s'installa sur la souche où lui et Folebiol s'asseyaient généralement le mercredi, en début d'après-midi et ferma les yeux, écoutant le sifflement du vent, s'imaginant que Folebiol était à côté de lui. Posséder des jolies ailes ne suffisaient pas pour être enfin considéré comme un fée...
3 commentaires:
Merci pour cet épisode, malgré un sentiment de tristesse après l'avoir lu ^^"
J'ai de la peine pour Zibu qu'il soit même refusé lors des examens, j'espère que les autres professeurs seront plus clément envers lui ^^
J'ai hâte de lire la suite :D
Désolée que l'épisode t'ait rendu triste... Zibulinion a souvent des soucis, il faut bien le dire... Erm.
Il aura essayé au moins...
Le pauvre, peut être que les autres professeur seront plus cléments, enfin j’espère pour lui. J'ai peur qu'il se mette à déprimer après, notre petit héros malchanceux
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