A midi, Zibulinion retrouva Zurmmiel et Joathilde qui n'étaient pas vraiment satisfaits de leur performance. Là encore l'adolescent manqua d'appétit. Son premier échec ne le motivait guère à aller voir le professeur d'histoire. Il accompagna néanmoins les deux enfants jusqu'à la salle de classe.
Bastopod, le professeur d'histoire le toisa, et c'est d'une voix faible que Zibulinion demanda s'il pouvait faire l'examen avec les autres. Le professeur regarda les petites fées qui observaient la scène, parut soupeser la chose et enfin accepta.
– C'est entendu. Et si cela se passe bien, tu pourras également venir en cours après les vacances de printemps.
Zibulinion murmura « merci » du bout des lèvres et se mit au fond de la salle, dans un coin. Il se sentait mal à l'aise, craignant que le professeur d'histoire ne change d'avis si jamais il respirait trop fort. Son inquiétude ne disparut pas, même après avoir reçu le sujet du contrôle. C'est seulement après avoir remis sa copie au professeur qu'il fut soulagé. Mais il ne put rester serein bien longtemps : maintenant, c'était la professeur de baguette qu'il lui fallait revoir.
Il écouta distraitement Zurmmiel se plaindre de la dureté des questions de Bastopod jusqu'à la salle de classe où la professeur de baguettes se trouvait.
Zibulinion n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. La professeur exigea de voir sa baguette, la lui arracha presque des mains une fois que Zibulinion l'ait magiquement matérialisée et la lui rendit en secouant la tête.
– Vous avez gardé ce bâtonnet bon pour la poubelle. Tant que vous vous y accrochez, ce n'est pas la peine de revenir, examen ou pas.
Zibulinion repartit, tête et ailes basses.
A l'entrée du dortoir, il croisa Charboige qui lui adressa un sourire narquois comme s'il était au courant de la déconvenue que Zibulinion venait d'essuyer.
– Alors, la chouette, t'as pas besoin d'étudier à la bibliothèque puisque même les professeurs pensent que tu n'as rien à faire là ?
– Et toi ? répliqua Zibulinion avec amertume.
Il n'avait guère riposté aux attaques du fée brun, sachant que c'était inutile. Mais là, c'était trop. Après tout, Charboige aussi était différent, lui aussi aurait pu être rejeté par les professeurs...
– Quoi, moi ? Je connais mes cours sur le bout des doigts. Je fais partie des meilleurs élèves de dixième année ! jeta le fée brun avant de s'éloigner.
Cette information déprima un peu plus Zibulinion. Il aurait du mal à se vanter de pareille chose dans la mesure où il n'était même pas autorisé à participer à tous les examens. Assurément, mieux valait être un beau brun aux ailes grises qu'un fée châtain tout rond aux ailes ocres.
Au dîner, Zibulinion retrouva le moral en recevant un mot de la professeur de mathématiques et un de celle de géographie qui le conviait à se présenter pour être évalué. Il n'avait plus qu'à se faire accepter par la professeur de musique, celle d'élégance et celle de dessin. Pour les deux dernières, c'était mal parti, mais l'adolescent espérait quand même.
Le mardi, après le devoir de littérature, Zibulinion aborda la professeur de musique. Elle soupira avant de déclarer :
– Ta voix d'adolescent perturbe le chœur, mais si tu n'ouvres pas la bouche, je suppose que tu peux au moins faire le devoir écrit.
Être évalué à moitié était mieux que rien, aussi Zibulinion promit qu'il ne piperait mot. Cependant, comme la professeur de musique doutait, elle lui appliqua un sort de silence qui picota désagréablement la gorge de l'adolescent.
Et, même une fois le cours terminé, il ne retrouva pas sa voix, à son grand désarroi.
Zurmmiel, toujours prêt à aider, dès qu'il eut saisi le problème, s'empressa de le rapporter à la professeur de musique. Cette dernière qui était sur le point de partir, son paquet de copies lévitant derrière elle, répliqua que le sort cesserait de faire effet d'ici quelques heures.
Bastopod, le professeur d'histoire le toisa, et c'est d'une voix faible que Zibulinion demanda s'il pouvait faire l'examen avec les autres. Le professeur regarda les petites fées qui observaient la scène, parut soupeser la chose et enfin accepta.
– C'est entendu. Et si cela se passe bien, tu pourras également venir en cours après les vacances de printemps.
Zibulinion murmura « merci » du bout des lèvres et se mit au fond de la salle, dans un coin. Il se sentait mal à l'aise, craignant que le professeur d'histoire ne change d'avis si jamais il respirait trop fort. Son inquiétude ne disparut pas, même après avoir reçu le sujet du contrôle. C'est seulement après avoir remis sa copie au professeur qu'il fut soulagé. Mais il ne put rester serein bien longtemps : maintenant, c'était la professeur de baguette qu'il lui fallait revoir.
Il écouta distraitement Zurmmiel se plaindre de la dureté des questions de Bastopod jusqu'à la salle de classe où la professeur de baguettes se trouvait.
Zibulinion n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. La professeur exigea de voir sa baguette, la lui arracha presque des mains une fois que Zibulinion l'ait magiquement matérialisée et la lui rendit en secouant la tête.
– Vous avez gardé ce bâtonnet bon pour la poubelle. Tant que vous vous y accrochez, ce n'est pas la peine de revenir, examen ou pas.
Zibulinion repartit, tête et ailes basses.
A l'entrée du dortoir, il croisa Charboige qui lui adressa un sourire narquois comme s'il était au courant de la déconvenue que Zibulinion venait d'essuyer.
– Alors, la chouette, t'as pas besoin d'étudier à la bibliothèque puisque même les professeurs pensent que tu n'as rien à faire là ?
– Et toi ? répliqua Zibulinion avec amertume.
Il n'avait guère riposté aux attaques du fée brun, sachant que c'était inutile. Mais là, c'était trop. Après tout, Charboige aussi était différent, lui aussi aurait pu être rejeté par les professeurs...
– Quoi, moi ? Je connais mes cours sur le bout des doigts. Je fais partie des meilleurs élèves de dixième année ! jeta le fée brun avant de s'éloigner.
Cette information déprima un peu plus Zibulinion. Il aurait du mal à se vanter de pareille chose dans la mesure où il n'était même pas autorisé à participer à tous les examens. Assurément, mieux valait être un beau brun aux ailes grises qu'un fée châtain tout rond aux ailes ocres.
Au dîner, Zibulinion retrouva le moral en recevant un mot de la professeur de mathématiques et un de celle de géographie qui le conviait à se présenter pour être évalué. Il n'avait plus qu'à se faire accepter par la professeur de musique, celle d'élégance et celle de dessin. Pour les deux dernières, c'était mal parti, mais l'adolescent espérait quand même.
Le mardi, après le devoir de littérature, Zibulinion aborda la professeur de musique. Elle soupira avant de déclarer :
– Ta voix d'adolescent perturbe le chœur, mais si tu n'ouvres pas la bouche, je suppose que tu peux au moins faire le devoir écrit.
Être évalué à moitié était mieux que rien, aussi Zibulinion promit qu'il ne piperait mot. Cependant, comme la professeur de musique doutait, elle lui appliqua un sort de silence qui picota désagréablement la gorge de l'adolescent.
Et, même une fois le cours terminé, il ne retrouva pas sa voix, à son grand désarroi.
Zurmmiel, toujours prêt à aider, dès qu'il eut saisi le problème, s'empressa de le rapporter à la professeur de musique. Cette dernière qui était sur le point de partir, son paquet de copies lévitant derrière elle, répliqua que le sort cesserait de faire effet d'ici quelques heures.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode, même si Zibu n'est pas accepté à tout les examens c'est un bon début pour les profs qui ont dit oui ^____^
Vivement la suite :D
Zibu commence à se rebeller, j'aime! ;)
Par contre la prof de chant qui le rend muet, elle est vache quand même, j'espère qu'il retrouvera sa voix. Ce sera embêtant sinon pour convaincre les professeur restants :S
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