Zibulinion se réfugia derrière l'un des fauteuils crème pour masquer sa nudité.
– Je peux savoir ce que vous êtes en train de faire ? demanda Laloréa, ses yeux dorés étincelants de colère.
Neyenje ne se démonta pas et déclara avec aplomb :
– Avant que tu ne forces la porte de mon appartement ? J'aidais Zibulinion à prendre ses mesures pour son uniforme d'école. Son actuel comme tu l'as peut-être remarqué n'est pas règlementaire, mais il n'a pas pu faire mieux vu sa situation particulière.
– Oh ? Vraiment ? C'est vrai qu'entre son âge et son tour de taille, les modèles des magasins ne doivent pas convenir, mais dans ce cas, plutôt que de te consulter, s'adresser à une couturière professionnelle serait drôlement plus efficace. Comme ma mère, par exemple.
– Plus coûteux aussi, rétorqua Neyenje.
– Je vais négocier avec ma mère. Dépêche-toi l'épouvantail, je t'emmène.
– C'est généreux de ta part, commenta Neyenje et il rhabilla magiquement Zibulinion.
Ensuite, il ajouta à l'intention de la fée dorée :
– Avant de m'enlever mon invité, tu daigneras peut-être expliquer pourquoi tu t'es permis d'entrer chez moi
Laloréa ne parut pas plus gênée que ça :
– Je savais que tu étais chez toi. Tu tardais, voilà tout.
Neyenje inspira à fond et répondit d'un ton sévère :
– Cela commence à devenir une mauvaise habitude. C'est la troisième fois que tu me fais le coup. Je te rappelle que mon appartement n'est pas le tien. Je ne suis pas ta propriété et je vois qui je veux et fait avec ce qui me plaît.
– Oui, je suis au courant que je suis obligée de te partager. Mais de toute façon, là, ce n'est pas ça dont il est question, puisque Zibulinion est un garçon, n'est-ce pas ?
Zibulinion qui était resté derrière le dossier du fauteuil bien qu'il soit à nouveau convenable, se sentit soulagé qu'elle ait gobé le mensonge de Neyenje.
Une fois dans la rue où la fée dorée l'avait entraîné, après un au revoir rapide à Neyenje, il déchanta.
– Je ne suis pas dupe de ce qui se passe entre toi et Neyenje, annonça Laloréa, plantant ses yeux dans ceux de Zibulinion.
– Je... commença Zibulinion sans même savoir ce qu'il allait dire.
Laloréa le coupa :
– Je ne comprends pas ce qu'il te trouve... Ton côté peluche peut-être...
– Tu te trompes, l'interrompit Zibulinion.
Neyenje n'était intéressé par lui que parce qu'il fuyait les filles...
– Non. J'ai vu comment il te regarde. Je le connais depuis des années. Je suis consciente que les garçons l'attirent aussi. J'ai constaté qu'à l'école, il cherchait à entrer dans tes petits papiers. Ne me fais pas croire que tu n'as pas remarqué !
– Il est aimable avec tout le monde, objecta Zibulinion, tout en réalisant que ce n'était pas tout à fait vrai.
Neyenje ne prenait-il pas un malin plaisir à faire enrager Juycylli ?
– Écoute, je veux bien admettre que tu ne l'encourages pas. Tu es un garçon après tout, tu préfèrerais sûrement être courtisé par une fille. Mais dans ce cas, évite de te retrouver seul avec lui.
C'était embarrassant d'avoir pareille conversation avec elle sur le trottoir, d'autant plus que les passants se retournaient sur la drôle de paire qu'ils formaient : elle, tout en dorée, belle comme un ange, lui, tout rond et sans éclat.
– Je peux savoir ce que vous êtes en train de faire ? demanda Laloréa, ses yeux dorés étincelants de colère.
Neyenje ne se démonta pas et déclara avec aplomb :
– Avant que tu ne forces la porte de mon appartement ? J'aidais Zibulinion à prendre ses mesures pour son uniforme d'école. Son actuel comme tu l'as peut-être remarqué n'est pas règlementaire, mais il n'a pas pu faire mieux vu sa situation particulière.
– Oh ? Vraiment ? C'est vrai qu'entre son âge et son tour de taille, les modèles des magasins ne doivent pas convenir, mais dans ce cas, plutôt que de te consulter, s'adresser à une couturière professionnelle serait drôlement plus efficace. Comme ma mère, par exemple.
– Plus coûteux aussi, rétorqua Neyenje.
– Je vais négocier avec ma mère. Dépêche-toi l'épouvantail, je t'emmène.
– C'est généreux de ta part, commenta Neyenje et il rhabilla magiquement Zibulinion.
Ensuite, il ajouta à l'intention de la fée dorée :
– Avant de m'enlever mon invité, tu daigneras peut-être expliquer pourquoi tu t'es permis d'entrer chez moi
Laloréa ne parut pas plus gênée que ça :
– Je savais que tu étais chez toi. Tu tardais, voilà tout.
Neyenje inspira à fond et répondit d'un ton sévère :
– Cela commence à devenir une mauvaise habitude. C'est la troisième fois que tu me fais le coup. Je te rappelle que mon appartement n'est pas le tien. Je ne suis pas ta propriété et je vois qui je veux et fait avec ce qui me plaît.
– Oui, je suis au courant que je suis obligée de te partager. Mais de toute façon, là, ce n'est pas ça dont il est question, puisque Zibulinion est un garçon, n'est-ce pas ?
Zibulinion qui était resté derrière le dossier du fauteuil bien qu'il soit à nouveau convenable, se sentit soulagé qu'elle ait gobé le mensonge de Neyenje.
Une fois dans la rue où la fée dorée l'avait entraîné, après un au revoir rapide à Neyenje, il déchanta.
– Je ne suis pas dupe de ce qui se passe entre toi et Neyenje, annonça Laloréa, plantant ses yeux dans ceux de Zibulinion.
– Je... commença Zibulinion sans même savoir ce qu'il allait dire.
Laloréa le coupa :
– Je ne comprends pas ce qu'il te trouve... Ton côté peluche peut-être...
– Tu te trompes, l'interrompit Zibulinion.
Neyenje n'était intéressé par lui que parce qu'il fuyait les filles...
– Non. J'ai vu comment il te regarde. Je le connais depuis des années. Je suis consciente que les garçons l'attirent aussi. J'ai constaté qu'à l'école, il cherchait à entrer dans tes petits papiers. Ne me fais pas croire que tu n'as pas remarqué !
– Il est aimable avec tout le monde, objecta Zibulinion, tout en réalisant que ce n'était pas tout à fait vrai.
Neyenje ne prenait-il pas un malin plaisir à faire enrager Juycylli ?
– Écoute, je veux bien admettre que tu ne l'encourages pas. Tu es un garçon après tout, tu préfèrerais sûrement être courtisé par une fille. Mais dans ce cas, évite de te retrouver seul avec lui.
C'était embarrassant d'avoir pareille conversation avec elle sur le trottoir, d'autant plus que les passants se retournaient sur la drôle de paire qu'ils formaient : elle, tout en dorée, belle comme un ange, lui, tout rond et sans éclat.
3 commentaires:
Décidément Zibu n'est pas au bout de ses peines lol
merci pour l'épisode, c'est cool que Zibu va avoir un nouvel uniforme même si c'est de la part de Laloréa ^^"
J'espère que les choses vont s'arranger pour notre petit Zibu et qu'il soi enfin aimer en retour :)
vivement le prochain épisode ^__^
Merci pour cet épisode, lire les aventures de Zibu me met toujours autant de bonne humeur :)
Elle est pas si antipathique que ça Laloréa finalement, et plutôt perspicace aussi^^
J'ai hâte de voir le prochaine épisode!
Disons que Laloréa n'est pas toute noire, mais elle ne fait pas dans la dentelle non plus...
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