Dans le bus du retour, il y avait les mêmes têtes qu'à l'allée et toujours les mêmes regards peu charitables sur Zibulinion.
Poussé par Neyenje qui avait refusé d'écouter les protestations de la fée dorée, les garçons s'étaient à nouveau installés tous au fond et discutaient examens et projets de vacances.
A un moment, Zurmmiel invita Zibulinion à venir chez eux, Folebiol enchérit, et Zibulinion accepta, trop heureux à l'idée qu'il verrait au moins une fois le garçon qu'il aimait durant les vacances.
Neyenje proposa aussitôt à Zibulinion qu'il vienne également lui rendre visite.
Avant que Zibulinion ne puisse donner sa réponse, Folebiol jeta :
– Tu as vraiment le temps avec ta trentaine de petites amies ?
Pensant un instant, Zibulinion s'imagina que Folebiol était jaloux, avant de se morigéner. L'adolescent aux cheveux fauve n'aimait pas le côté bourreau des coeurs de Neyenje et c'était tout. La seule qui comptait pour Folebiol, c'était Lavicielle. Penser autrement n'engendrait que des souffrances inutiles.
– Je gère mon temps à la perfection. Merci de t'en inquiéter, répliqua Neyenje, sans se laisser démonter.
– Ça me fera plaisir d'aller chez toi, glissa Zibulinion, curieux de voir à quoi pouvait bien ressembler le logement de Neyenje.
– Je t'aurais bien proposé de passer à la maison, mais nous partons chez ma tante pour toute la durée des vacances, intervint Waltharan.
– Ce sera pour une autre fois, répondit Zibulinion.
C'était agréable d'être sollicité. Waltharan était trop franc pour lui, mais il lui était néanmoins sympathique.
Vers 21h30, Zibulinion fut déposé devant son immeuble. Ses deux visites étaient planifiées et il avait bien l'intention de demander à sa mère s'il ne pourrait rendre ses invitations pas forcément pendant ses vacances, mais aux prochaines.
Quand il débarqua dans l'appartement, nul ne vient l'accueillir, ce qui le déçut même s'il s'y attendait. C'était l'heure du coucher de Rosita et Alysielle comme Victor devaient être à son chevet, en train de la border. Quant à Tania, elle ne le portait pas dans son cœur et avec le temps c'était devenu réciproque : il était donc normal qu'elle ne se bouge pas pour le saluer, quand bien même elle ne l'avait pas vu depuis sept semaines.
Zibulinion déposa son sac dans sa chambre qui n'avait pas bougé depuis qu'il l'avait quitté, puis alla pousser la porte de celle de Rosita.
Sa petite soeur est enfouie au creux de son petit lit à baldaquin de princesse, Victor assis au pied sur la moelleuse moquette mauve, Alysielle sur le côté, un livre de conte à la main.
Dès que Rosita vit Zibulinion, elle repoussa sa couverture rose fuchsia et se précipita vers lui. L'adolescent l'attrapa au vol, et la souleva pour la serrer contre lui. Il croisa le regard courroucée de sa mère juste avant qu'elle ne s'écrie :
– Ta petite soeur va avoir du mal à s'endormir maintenant. Tu aurais pu attendre demain, gros bêta !
Victor approuva d'un hochement de tête tandis que Rosita effectivement excitée par le retour de Zibulinion commençait à lui raconter tout ce qui s'était passé en son absence.
– Comme j'étais malheureuse que tu ne sois pas là, maman m'a offert une belle poupée. Et tu sais quoi, je l'ai appelée Zibulinia !
Alysielle s'approcha pour récupérer Rosita. Elle eut du mal car la petite fille n'avait aucune envie de quitter les bras de son frère. Une fois qu'Alysielle fut parvenue à ses fins, elle montra la sortie à Zibulinion.
– Bonne nuit Rosita, souffla Zibulinion, quittant la pièce rose bonbon pailletée.
Il était triste. Ce n'était pas si grave que cela si Rosita se couchait un peu tard pour une fois... Et sa mère aurait pu s'enquérir de ses impressions sur l'école des fées. En même temps, elle ne lui avait même pas écrit, alors...
Il repartit dans sa chambre où il rangea ses affaires avec soin, posant l'œuf, la plante en évidence sur son bureau, et la pièce sous son oreiller. Il avait l'intention de bien les soigner durant les vacances.
Une fois qu'il eut déballé toutes ses affaires, il traîna encore un moment, puis comprenant que sa mère ne viendrait pas, il se coucha. Il trouva bizarre d'être à nouveau seul pour dormir après avoir été entouré au dortoir pendant des semaines, cela renforçait son sentiment de solitude.
Poussé par Neyenje qui avait refusé d'écouter les protestations de la fée dorée, les garçons s'étaient à nouveau installés tous au fond et discutaient examens et projets de vacances.
A un moment, Zurmmiel invita Zibulinion à venir chez eux, Folebiol enchérit, et Zibulinion accepta, trop heureux à l'idée qu'il verrait au moins une fois le garçon qu'il aimait durant les vacances.
Neyenje proposa aussitôt à Zibulinion qu'il vienne également lui rendre visite.
Avant que Zibulinion ne puisse donner sa réponse, Folebiol jeta :
– Tu as vraiment le temps avec ta trentaine de petites amies ?
Pensant un instant, Zibulinion s'imagina que Folebiol était jaloux, avant de se morigéner. L'adolescent aux cheveux fauve n'aimait pas le côté bourreau des coeurs de Neyenje et c'était tout. La seule qui comptait pour Folebiol, c'était Lavicielle. Penser autrement n'engendrait que des souffrances inutiles.
– Je gère mon temps à la perfection. Merci de t'en inquiéter, répliqua Neyenje, sans se laisser démonter.
– Ça me fera plaisir d'aller chez toi, glissa Zibulinion, curieux de voir à quoi pouvait bien ressembler le logement de Neyenje.
– Je t'aurais bien proposé de passer à la maison, mais nous partons chez ma tante pour toute la durée des vacances, intervint Waltharan.
– Ce sera pour une autre fois, répondit Zibulinion.
C'était agréable d'être sollicité. Waltharan était trop franc pour lui, mais il lui était néanmoins sympathique.
Vers 21h30, Zibulinion fut déposé devant son immeuble. Ses deux visites étaient planifiées et il avait bien l'intention de demander à sa mère s'il ne pourrait rendre ses invitations pas forcément pendant ses vacances, mais aux prochaines.
Quand il débarqua dans l'appartement, nul ne vient l'accueillir, ce qui le déçut même s'il s'y attendait. C'était l'heure du coucher de Rosita et Alysielle comme Victor devaient être à son chevet, en train de la border. Quant à Tania, elle ne le portait pas dans son cœur et avec le temps c'était devenu réciproque : il était donc normal qu'elle ne se bouge pas pour le saluer, quand bien même elle ne l'avait pas vu depuis sept semaines.
Zibulinion déposa son sac dans sa chambre qui n'avait pas bougé depuis qu'il l'avait quitté, puis alla pousser la porte de celle de Rosita.
Sa petite soeur est enfouie au creux de son petit lit à baldaquin de princesse, Victor assis au pied sur la moelleuse moquette mauve, Alysielle sur le côté, un livre de conte à la main.
Dès que Rosita vit Zibulinion, elle repoussa sa couverture rose fuchsia et se précipita vers lui. L'adolescent l'attrapa au vol, et la souleva pour la serrer contre lui. Il croisa le regard courroucée de sa mère juste avant qu'elle ne s'écrie :
– Ta petite soeur va avoir du mal à s'endormir maintenant. Tu aurais pu attendre demain, gros bêta !
Victor approuva d'un hochement de tête tandis que Rosita effectivement excitée par le retour de Zibulinion commençait à lui raconter tout ce qui s'était passé en son absence.
– Comme j'étais malheureuse que tu ne sois pas là, maman m'a offert une belle poupée. Et tu sais quoi, je l'ai appelée Zibulinia !
Alysielle s'approcha pour récupérer Rosita. Elle eut du mal car la petite fille n'avait aucune envie de quitter les bras de son frère. Une fois qu'Alysielle fut parvenue à ses fins, elle montra la sortie à Zibulinion.
– Bonne nuit Rosita, souffla Zibulinion, quittant la pièce rose bonbon pailletée.
Il était triste. Ce n'était pas si grave que cela si Rosita se couchait un peu tard pour une fois... Et sa mère aurait pu s'enquérir de ses impressions sur l'école des fées. En même temps, elle ne lui avait même pas écrit, alors...
Il repartit dans sa chambre où il rangea ses affaires avec soin, posant l'œuf, la plante en évidence sur son bureau, et la pièce sous son oreiller. Il avait l'intention de bien les soigner durant les vacances.
Une fois qu'il eut déballé toutes ses affaires, il traîna encore un moment, puis comprenant que sa mère ne viendrait pas, il se coucha. Il trouva bizarre d'être à nouveau seul pour dormir après avoir été entouré au dortoir pendant des semaines, cela renforçait son sentiment de solitude.
5 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour, j'aime beaucoup le rythme qu'a l'histoire ni trop lent ni trop rapide juste ce qu'il faut ^^ alors ne t'inquiète pas
Pauvre Zibu, les vacances vont lui paraitre longue chez lui même s'il est invité chez des amis ^^ j'ai hâte de voir où habite Neyenje :)
Vivement la suite :D
Sa mère n'a pas du tout changée, ça doit être dur pour Zibu, au moins il a manqué à sa sœur... Comment va se passer cette visite chez Neyenje, je me le demande bien ;)
Merci pour cet épisode et à demain :)
Etant super enrhumée, je ne garantis pas à 100%, mais normalement, entre demain et après-demain, il y aura la visite à Folebiol, et le début de celle à Neyenje, alors que l'épisode 62 est un épisode de transition comme on dit, avec une ou deux petits infos.
Je viens de voir pour l'anniversaire du blog ! Bravo ! C'est impressionnant de voir que ta passion est toujours intacte et que tu publies à un rythme tout aussi régulier. Je suis admiratif. Longue vie !
A.
Akiko -> Cela me fait plaisir que tu passes de temps à temps. Merci !
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