Un bourdonnement envahit la tête de Zibulinion qui essaya de le chasser sans y parvenir. Le bruit parasite s'intensifia encore, empêchant Zibulinion de formuler une quelconque idée cohérente, lui faisant perdre contact avec ce qui l'entourait.
Soudain, Relhnad s'écarta et Zibulinion retrouva ses esprits. Il chercha aussitôt à se souvenir de ce que lui avait enseigné sa mère au sujet du masquage des ailes, mais son crâne lui fit mal comme s'il s'était cogné dans un mur.
– Ne cherche pas à fouiller ta mémoire, lui conseilla aussitôt Relhnad. Et écoute plutôt comment il faut cacher ses ailes...
Zibulinion se laissa porter par la voix charmeuse de son professeur, perturbé malgré tout de ne plus savoir une chose qui lui avait été inculqué dix ans plus tôt.
La théorie expliquée, Relhnad lui demanda très vite de passer à la pratique.
Zibulinion échoua, le confortant dans sa conviction profonde qu'il n'était pas doué en magie, qu'il n'avait ni le physique, ni les pouvoirs d'un fée digne de ce nom.
Relhnad parut découragé durant un instant si bref que Zibulinion se demanda s'il ne l'avait pas imaginé.
– Tu as besoin d'un sort de confiance en toi. Très puissant, mais de courte durée.
Là-dessus Relhnad agita sa baguette bleu nuit recouverte de volutes argentées et surmontée d'une lune de cristal dans laquelle une étoile azurée était incrustée et Zibulinion fut différent : vraiment, il ne comprenait pas que nul ne l'adule lui qui était si génial et si brillant.
Quand le professeur de sorts lui demanda de cacher ses ailes, Zibulinion poussa un gros soupir - évidemment qu'il allait réussir, doué et formidable comme il était - et s'exécuta.
Ses ailes disparurent immédiatement et Relhnad le félicita, ce que l'adolescent estima naturel. Relhnad voulut qu'il le fasse à plusieurs reprises, ce que que Zibulinion accepta quand bien même, il trouvait cela idiot. Quelqu'un d'aussi fantastique que lui n'avait pas besoin de répéter quelque chose d'aussi enfantin. Sans l'ombre d'une difficulté, il dissimula et fit réapparaître ses ailes.
Ce n'est cependant qu'à la douzième fois qu'il s'en réjouit. Il était redevenu lui-même et non plus quelqu'un gonflé de sa propre importance.
– Merci, monsieur ! Vraiment, merci ! s'écria Zibulinion, les larmes presque aux yeux.
Il arrivait à masquer et à révéler ses ailes sans presque aucun effort : un vrai miracle !
– Je suis content pour toi.
Zibulinion ne voyant pas ce qu'il pouvait faire pour exprimer sa reconnaissance, se dit que le mieux était de libérer son professeur. Il le remercia encore et lui souhaita un bon week-end.
Relhnad lui dit de ne pas oublier de s'entraîner, Zibulinion acquiesça et s'en fut d'un pas léger. Alysielle serait-elle contente en voyant les progrès qu'il avait fait ? S'il faisait plein de magie, peut-être aussi que ses ailes s'arrangeraient définitivement comme Relhnad lui avait assuré. Oui, peut-être que sa mère serait enfin fière de lui...
Dans son enthousiasme, Zibulinion ne cessa de faire apparaître et disparaître ses ailes, si bien que le soir, au dortoir, Juycylli lui colla une punition : lire Les bonnes manières fées et en faire une fiche de lecture.
Zibulinion s'attela à la tâche sans aucun déplaisir. Jamais de sa vie, il ne s'était ennuyé en lisant un bouquin.
Juycylli fut effaré quand dès le lendemain soir, Zibulinion lui ramena sa fiche de lecture.
– Mais tu l'as déjà lu ? Je t'avais donné deux semaines...
– C'était instructif, répliqua Zibulinion en faisait mine de s'éloigner.
Juycylli le retint et prit le temps de lire le papier que lui avait remis Zibulinion, l'air de plus en plus anéanti.
– Tu ne serais pas en première année, je t'accuserai d'avoir usé d'un sort de lecture rapide, bougonna-t-il avant de lui recommander de suivre les règles du bouquin.
Soudain, Relhnad s'écarta et Zibulinion retrouva ses esprits. Il chercha aussitôt à se souvenir de ce que lui avait enseigné sa mère au sujet du masquage des ailes, mais son crâne lui fit mal comme s'il s'était cogné dans un mur.
– Ne cherche pas à fouiller ta mémoire, lui conseilla aussitôt Relhnad. Et écoute plutôt comment il faut cacher ses ailes...
Zibulinion se laissa porter par la voix charmeuse de son professeur, perturbé malgré tout de ne plus savoir une chose qui lui avait été inculqué dix ans plus tôt.
La théorie expliquée, Relhnad lui demanda très vite de passer à la pratique.
Zibulinion échoua, le confortant dans sa conviction profonde qu'il n'était pas doué en magie, qu'il n'avait ni le physique, ni les pouvoirs d'un fée digne de ce nom.
Relhnad parut découragé durant un instant si bref que Zibulinion se demanda s'il ne l'avait pas imaginé.
– Tu as besoin d'un sort de confiance en toi. Très puissant, mais de courte durée.
Là-dessus Relhnad agita sa baguette bleu nuit recouverte de volutes argentées et surmontée d'une lune de cristal dans laquelle une étoile azurée était incrustée et Zibulinion fut différent : vraiment, il ne comprenait pas que nul ne l'adule lui qui était si génial et si brillant.
Quand le professeur de sorts lui demanda de cacher ses ailes, Zibulinion poussa un gros soupir - évidemment qu'il allait réussir, doué et formidable comme il était - et s'exécuta.
Ses ailes disparurent immédiatement et Relhnad le félicita, ce que l'adolescent estima naturel. Relhnad voulut qu'il le fasse à plusieurs reprises, ce que que Zibulinion accepta quand bien même, il trouvait cela idiot. Quelqu'un d'aussi fantastique que lui n'avait pas besoin de répéter quelque chose d'aussi enfantin. Sans l'ombre d'une difficulté, il dissimula et fit réapparaître ses ailes.
Ce n'est cependant qu'à la douzième fois qu'il s'en réjouit. Il était redevenu lui-même et non plus quelqu'un gonflé de sa propre importance.
– Merci, monsieur ! Vraiment, merci ! s'écria Zibulinion, les larmes presque aux yeux.
Il arrivait à masquer et à révéler ses ailes sans presque aucun effort : un vrai miracle !
– Je suis content pour toi.
Zibulinion ne voyant pas ce qu'il pouvait faire pour exprimer sa reconnaissance, se dit que le mieux était de libérer son professeur. Il le remercia encore et lui souhaita un bon week-end.
Relhnad lui dit de ne pas oublier de s'entraîner, Zibulinion acquiesça et s'en fut d'un pas léger. Alysielle serait-elle contente en voyant les progrès qu'il avait fait ? S'il faisait plein de magie, peut-être aussi que ses ailes s'arrangeraient définitivement comme Relhnad lui avait assuré. Oui, peut-être que sa mère serait enfin fière de lui...
Dans son enthousiasme, Zibulinion ne cessa de faire apparaître et disparaître ses ailes, si bien que le soir, au dortoir, Juycylli lui colla une punition : lire Les bonnes manières fées et en faire une fiche de lecture.
Zibulinion s'attela à la tâche sans aucun déplaisir. Jamais de sa vie, il ne s'était ennuyé en lisant un bouquin.
Juycylli fut effaré quand dès le lendemain soir, Zibulinion lui ramena sa fiche de lecture.
– Mais tu l'as déjà lu ? Je t'avais donné deux semaines...
– C'était instructif, répliqua Zibulinion en faisait mine de s'éloigner.
Juycylli le retint et prit le temps de lire le papier que lui avait remis Zibulinion, l'air de plus en plus anéanti.
– Tu ne serais pas en première année, je t'accuserai d'avoir usé d'un sort de lecture rapide, bougonna-t-il avant de lui recommander de suivre les règles du bouquin.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode, je suis contente pour Zibu qu'il puisse enfin cacher ses ailes sans difficulté ^o^
J'espère que ses amis seront fier de lui et qu'ils l'encourageront dans ses efforts ^^
Vivement la suite :D
Ça alors, je n'aurai jamais imaginé un Zibulinion prétentieux :D
J'ai rigolé en lisant ses pensées tellement cette situation me paraissait improbable!
C'était vraiment une bonne idée, tu arrives toujours à me surprendre! Dommage que le sort de confiance en soi n'existe pas dans la réalité, ça changerai la vie ;)
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