– Tu veux bien...? murmura Beckett, en pointant timidement son entrejambe. Pour en avoir le coeur net...
Là-dessus, il retourna s'asseoir à son bureau et attendit le dos raide.
Al comprit que l'adolescent voulait comparer. Il ôta avec lenteur ses gants, les enfonça dans ses poches et vint se placer derrière Beckett. Il ne lui demanda pas s'il était sûr que c'était la bonne méthode. C'était peut-être la dernière fois qu'il le touchait. Ignorant son visage qui le brûlait à cause du maquillage, il déboutonna le jeans de l'adolescent, fit coulisser la fermeture éclair, écarta l'élastique du slip et accéda au pénis de Beckett. Il était mou, mais il ne lui fallut guère plus de quelques caresses pour qu'il s'épanouisse. L'excitation gagna à son tour Al. L'adolescent lui attrapa alors soudainement les poignets et l'empêcha de continuer à le toucher. La vérification comparative avait dû jouer en sa défaveur, songea Al, le coeur serré. Mais, contre toute attente, Beckett cacha son visage dans les mains invisibles de Al et pleura.
– Ce n'était vraiment pas toi. Ce n'était pas pareil, pas pareil du tout. Tes doigts, la manière de faire... Pourtant, tu m'avais déjà caressé une fois... Mais en même temps, comment pouvais-je m'imaginer que ce n'était pas toi qui était venu me voir, invisible, durant mon cours ? J'essayais de te trouver des excuses. Je t'avais fait de la peine avec mes histoires de voir et ne pas voir. Apprendre qu'une bonne femme invisible sortie de nulle part m'a peloté, ça me rend bien plus malade.
Al lui embrassa le sommet du crâne. Il aurait voulu pouvoir effacer l'agression sexuelle dont il avait été victime, mais c'était impossible, il n'avait que son amour à lui offrir.
– Je suis prêt à te servir de garde du corps. Je ne la laisserai plus t'approcher.
Beckett relâcha les mains invisibles, réajusta son pantalon, et se tourna vers Al, des larmes perlant encore à ses cils.
– Pourquoi a-t-elle fait ça ?
Al lui expliqua sa théorie, soulignant à quel point la jeune femme invisible avait été ignoble, et à quel point il avait été idiot de se montrer accueillant. Il aurait dû lui claquer la porte au nez.
– Tu n'as rien fait de mal. Même si laisser dormir une inconnue chez toi n'était pas très malin.
Beckett était secoué, Al le voyait, le sentait et sa colère envers Maud Quentin en était d'autant plus grande. Elle avait commis un crime en palpant l'adolescent. Hélas, il était difficile de porter plainte contre elle, et en même temps, il était inique qu'elle reste impunie.
Là-dessus, il retourna s'asseoir à son bureau et attendit le dos raide.
Al comprit que l'adolescent voulait comparer. Il ôta avec lenteur ses gants, les enfonça dans ses poches et vint se placer derrière Beckett. Il ne lui demanda pas s'il était sûr que c'était la bonne méthode. C'était peut-être la dernière fois qu'il le touchait. Ignorant son visage qui le brûlait à cause du maquillage, il déboutonna le jeans de l'adolescent, fit coulisser la fermeture éclair, écarta l'élastique du slip et accéda au pénis de Beckett. Il était mou, mais il ne lui fallut guère plus de quelques caresses pour qu'il s'épanouisse. L'excitation gagna à son tour Al. L'adolescent lui attrapa alors soudainement les poignets et l'empêcha de continuer à le toucher. La vérification comparative avait dû jouer en sa défaveur, songea Al, le coeur serré. Mais, contre toute attente, Beckett cacha son visage dans les mains invisibles de Al et pleura.
– Ce n'était vraiment pas toi. Ce n'était pas pareil, pas pareil du tout. Tes doigts, la manière de faire... Pourtant, tu m'avais déjà caressé une fois... Mais en même temps, comment pouvais-je m'imaginer que ce n'était pas toi qui était venu me voir, invisible, durant mon cours ? J'essayais de te trouver des excuses. Je t'avais fait de la peine avec mes histoires de voir et ne pas voir. Apprendre qu'une bonne femme invisible sortie de nulle part m'a peloté, ça me rend bien plus malade.
Al lui embrassa le sommet du crâne. Il aurait voulu pouvoir effacer l'agression sexuelle dont il avait été victime, mais c'était impossible, il n'avait que son amour à lui offrir.
– Je suis prêt à te servir de garde du corps. Je ne la laisserai plus t'approcher.
Beckett relâcha les mains invisibles, réajusta son pantalon, et se tourna vers Al, des larmes perlant encore à ses cils.
– Pourquoi a-t-elle fait ça ?
Al lui expliqua sa théorie, soulignant à quel point la jeune femme invisible avait été ignoble, et à quel point il avait été idiot de se montrer accueillant. Il aurait dû lui claquer la porte au nez.
– Tu n'as rien fait de mal. Même si laisser dormir une inconnue chez toi n'était pas très malin.
Beckett était secoué, Al le voyait, le sentait et sa colère envers Maud Quentin en était d'autant plus grande. Elle avait commis un crime en palpant l'adolescent. Hélas, il était difficile de porter plainte contre elle, et en même temps, il était inique qu'elle reste impunie.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode, nos amoureux se sont réconciliés c'est trop bien \^o^/
Je sens que si Al croise Maud elle risque de passer un sale quart-d'heure ^^
Vraiment géniale cette histoire on ne se lasse pas et tu arrive toujours à nous surprendre :D
C est assez surprenant que Beckett soit aussi engreprenant en demandant une chose aussi osée mais c est assez triste qu il ne l ai pas laisse finir.
Par contre ils se sont reconcilies. C est ce qui compte !!!
Maud Quentin, ton heure a sonnee !!!!
Merci pour cet episode !!
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