Pendant que Beckett partait acheter du shampoing colorant, Al mouilla un gant dans la salle de bain et retourna dans le vestibule où était étendue Maud Quentin, avec comme seuls indices de sa présence, une discrète trace de rouge à lèvres flottant apparamment dans le vide et un bruit de respiration. Alors qu'Al cherchait à lui passer le gant sur le visage, pour ainsi dire à l'aveugle, Maud gémit et remua.
– Ça va ? demanda Al, son gant mouillé toujours appuyé sur la femme invisible.
– Qu'est-ce que... Eh ! Où tu me touches ?
– Ta figure ?
– Ôte tes sales pattes de ma poitrine, ignoble brute !
Al lâcha le gant comme s'il s'était brûlé et s'excusa, non sans trouver qu'elle était gonflée de se plaindre pour ça, après ce qu'elle avait fait à Beckett. En même temps, il lui devait bien des excuses pour l'avoir en quelque sorte envoyé au tapis, aussi, les fit-il.
– Je ne te pardonnerai pas, tu n'es qu'un lâche pour oser frapper une femme.
L'accusation renforça les remords de Al.
– Je regrette, vraiment. Mais tu n'es pas non plus blanche comme neige dans l'affaire.
– Moi ? Je n'ai rien fait qui mérite qu'on me traite ainsi ! C'est toi qui m'a menti, toi qui a levé la main sur moi...
Al aurait pu lui asséner ses quatre vérités à la figure. C'était elle qui avait pisté Beckett du lycée jusqu'à chez lui, elle qui l'avait peloté en cours, elle qui s'était incrustée, elle qui les avait insultés... Il ne le fit pas, car ce qu'il voulait, c'était qu'elle ne revienne plus jamais les ennuyer.
– Tu as raison. Je suis comme ça. Menteur et violent. Alors, tu vois, tu n'as pas intérêt à remettre les pieds ici.
– Tu ne vas pas t'en tirer comme ça après ce que tu m'as fait !! cracha Maud.
Al secoua la tête, découragé. Si elle se mettait en tête de se venger, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
– Je crois que tu n'as pas bien compris, dit-il en levant le bras.
Il jouait la comédie, mais il espérait que la menace porterait ses fruits.
– Tu ne me tiens plus, je peux esquiver. Je suis invisible.
– On peut être deux à l'être, rétorqua Al avant de se déshabiller en un tour de main, abandonnant ses vêtements en tas sur le sol.
La porte s'ouvrit à ce moment sur Beckett :
– On la verra venir de loin, déclara-t-il, en brandissant une bouteille de shampoing colorant rouge.
La seconde d'après, il se prit les pieds dans les habits de Al qui rattrappa l'adolescent juste avant que celui-ci ne s'étale de tout son long sur Maud, à priori encore étendue par terre.
– Al ?
Le ton était inquiet.
– Oui, c'est moi. Ne t'en fais pas. Je voulais juste me mettre à armes égales avec Maud, murmura le jeune homme invisible à l'oreille de Beckett qui frisonna.
– Vous aller payer ce que vous m'avez fait !
– C'était un incident, protesta Beckett.
– Comment te faire comprendre que nous voulons juste que tu nous laisses tranquille ? intervint Al, désespéré qu'ils n'arrivent pas à se dépêtrer de l'inconfortable situation.
Maud Quentin ne fut pas perturbée le moins du monde par la question. Elle lista tout leurs torts et les insulta encore.
– Ça va ? demanda Al, son gant mouillé toujours appuyé sur la femme invisible.
– Qu'est-ce que... Eh ! Où tu me touches ?
– Ta figure ?
– Ôte tes sales pattes de ma poitrine, ignoble brute !
Al lâcha le gant comme s'il s'était brûlé et s'excusa, non sans trouver qu'elle était gonflée de se plaindre pour ça, après ce qu'elle avait fait à Beckett. En même temps, il lui devait bien des excuses pour l'avoir en quelque sorte envoyé au tapis, aussi, les fit-il.
– Je ne te pardonnerai pas, tu n'es qu'un lâche pour oser frapper une femme.
L'accusation renforça les remords de Al.
– Je regrette, vraiment. Mais tu n'es pas non plus blanche comme neige dans l'affaire.
– Moi ? Je n'ai rien fait qui mérite qu'on me traite ainsi ! C'est toi qui m'a menti, toi qui a levé la main sur moi...
Al aurait pu lui asséner ses quatre vérités à la figure. C'était elle qui avait pisté Beckett du lycée jusqu'à chez lui, elle qui l'avait peloté en cours, elle qui s'était incrustée, elle qui les avait insultés... Il ne le fit pas, car ce qu'il voulait, c'était qu'elle ne revienne plus jamais les ennuyer.
– Tu as raison. Je suis comme ça. Menteur et violent. Alors, tu vois, tu n'as pas intérêt à remettre les pieds ici.
– Tu ne vas pas t'en tirer comme ça après ce que tu m'as fait !! cracha Maud.
Al secoua la tête, découragé. Si elle se mettait en tête de se venger, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
– Je crois que tu n'as pas bien compris, dit-il en levant le bras.
Il jouait la comédie, mais il espérait que la menace porterait ses fruits.
– Tu ne me tiens plus, je peux esquiver. Je suis invisible.
– On peut être deux à l'être, rétorqua Al avant de se déshabiller en un tour de main, abandonnant ses vêtements en tas sur le sol.
La porte s'ouvrit à ce moment sur Beckett :
– On la verra venir de loin, déclara-t-il, en brandissant une bouteille de shampoing colorant rouge.
La seconde d'après, il se prit les pieds dans les habits de Al qui rattrappa l'adolescent juste avant que celui-ci ne s'étale de tout son long sur Maud, à priori encore étendue par terre.
– Al ?
Le ton était inquiet.
– Oui, c'est moi. Ne t'en fais pas. Je voulais juste me mettre à armes égales avec Maud, murmura le jeune homme invisible à l'oreille de Beckett qui frisonna.
– Vous aller payer ce que vous m'avez fait !
– C'était un incident, protesta Beckett.
– Comment te faire comprendre que nous voulons juste que tu nous laisses tranquille ? intervint Al, désespéré qu'ils n'arrivent pas à se dépêtrer de l'inconfortable situation.
Maud Quentin ne fut pas perturbée le moins du monde par la question. Elle lista tout leurs torts et les insulta encore.
4 commentaires:
C'est avec plaisir que je retrouve nos deux héros préféré ^___^
Merci pour l'épisode du jour, décidément Maud n'est pas prête de les lâcher ^^"
J'espère que ta santé va mieux, bonne semaine à toi et à bientôt :D
Ah la la !!! Cette Maud.
Merci pour l episode du jour.
En esperant ton bon retablissement.
Merci d'être là pour me lire et commenter ! Ma bronchite est guérie, mais pas mes autres soucis de santé, et je suis toujours fatiguée, mais écrire, ça permet de se distraire de tout ça.
Ah le retour d'Al' et Beckett! Maud est tjs aussi pénible. J'espère qu'ils vont réussir à s'en débarrasser! xD
J'espère que malgré tes soucis de santé tu as le moral!
Je poursuis ma lecture! ^^
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