Beckett ne put venir ni lundi, ni mardi, ni même mercredi. Il avait des devoirs à faire et des leçons à réviser. Il avait trop repoussé le moment de s'y atteler afin de passer le plus de temps possible avec Al, mais maintenant, à moins de se payer des mauvaises notes, il n'avait plus le choix. Le jeune homme invisible, au téléphone, avait tenté de le convaincre de venir les faire chez lui, mais l'adolescent avait refusé. Il craignait de ne pas réussir à se concentrer chez Al et il tenait à appaiser ses parents qui n'étaient pas ravis qu'il rentre tard tous les soirs.
Le jeudi soir, vers 17 heures, quand il revint chez Al, enfin à jour sur son travail scolaire, la première chose que fit Al, ce fut de le serrer contre lui et de l'embrasser, cherchant à lui transmettre à quel point il lui avait atrocement manqué. Hélas, Beckett ne parut pas très réceptif.
– Ça ne va pas ? s'enquit le jeune homme invisible, déçu et inquiet à la fois.
– Tu es venu au lycée en douce ? demanda l'adolescent, sans prendre la peine de répondre à la question qui lui avait été posée.
Al avait été d'autant plus tenté de le faire que la température était clémente ces derniers jours, mais il y avait renoncé afin de ne pas déranger l'adolescent.
– Non. Je t'aurais prévenu à l'avance.
Beckett passa une main lasse à l'arrière de son crâne.
– C'est bizarre. J'ai eu la sensation d'être observé aujourd'hui et à plusieurs reprises, j'ai comme senti un souffle dans mon oreille.
– Je te promets que je n'ai pas quitté mon appartement.
– J'ai dû prendre mes désirs pour la réalité, alors...
– Que veux-tu dire par là ?
– Que j'avais envie de te voir. Enfin, façon de parler. Ce qui est bizarre, ce que les autres fois où tu m'as regardé à mon insu, je ne m'étais rendu compte de rien. Mais j'ai dû rêver.
Comme Beckett faisait un petit geste de la main pour signifier que tout cela était sans importance, Al, soulagé d'avoir manqué à l'adolescent, l'embrassa à nouveau, obtenant cette fois une réaction autrement plus enthousiaste.
Après quoi, le jeune homme invisible donna à Beckett le double des clefs qu'il avait retrouvé au fond d'un tiroir, puis il ne put résister à l'envie de lui montrer le lit double qu'il avait reçu le matin et passé l'après-midi à mettre en place. Il avait viré les deux autres à la cave. Beckett, tout naïf qu'il était, n'était pas innocent au point d'occulter à quoi allait servir le grand lit.
– On ne va pas faire l'amour en plein jour... hein ? balbutia-t-il, soudain fasciné par les chaussettes oranges qu'il portait.
– On pourrait, pourtant. Mais je te montrai juste le lit.
– Oh...
Al était amusé que cette fois, ce soit Beckett qui se soit trompé sur ses intentions. Enfin, pas complètement. Maintenant qu'ils étaient juste devant le lit, il était diablement tenté de le pousser dessus, de lui ôter tous ses vêtements un à un tout en faisant courir ses mains invisibles sur sa peau et de découvrir quel visage Beckett avait quand il jouissait.
Le jeudi soir, vers 17 heures, quand il revint chez Al, enfin à jour sur son travail scolaire, la première chose que fit Al, ce fut de le serrer contre lui et de l'embrasser, cherchant à lui transmettre à quel point il lui avait atrocement manqué. Hélas, Beckett ne parut pas très réceptif.
– Ça ne va pas ? s'enquit le jeune homme invisible, déçu et inquiet à la fois.
– Tu es venu au lycée en douce ? demanda l'adolescent, sans prendre la peine de répondre à la question qui lui avait été posée.
Al avait été d'autant plus tenté de le faire que la température était clémente ces derniers jours, mais il y avait renoncé afin de ne pas déranger l'adolescent.
– Non. Je t'aurais prévenu à l'avance.
Beckett passa une main lasse à l'arrière de son crâne.
– C'est bizarre. J'ai eu la sensation d'être observé aujourd'hui et à plusieurs reprises, j'ai comme senti un souffle dans mon oreille.
– Je te promets que je n'ai pas quitté mon appartement.
– J'ai dû prendre mes désirs pour la réalité, alors...
– Que veux-tu dire par là ?
– Que j'avais envie de te voir. Enfin, façon de parler. Ce qui est bizarre, ce que les autres fois où tu m'as regardé à mon insu, je ne m'étais rendu compte de rien. Mais j'ai dû rêver.
Comme Beckett faisait un petit geste de la main pour signifier que tout cela était sans importance, Al, soulagé d'avoir manqué à l'adolescent, l'embrassa à nouveau, obtenant cette fois une réaction autrement plus enthousiaste.
Après quoi, le jeune homme invisible donna à Beckett le double des clefs qu'il avait retrouvé au fond d'un tiroir, puis il ne put résister à l'envie de lui montrer le lit double qu'il avait reçu le matin et passé l'après-midi à mettre en place. Il avait viré les deux autres à la cave. Beckett, tout naïf qu'il était, n'était pas innocent au point d'occulter à quoi allait servir le grand lit.
– On ne va pas faire l'amour en plein jour... hein ? balbutia-t-il, soudain fasciné par les chaussettes oranges qu'il portait.
– On pourrait, pourtant. Mais je te montrai juste le lit.
– Oh...
Al était amusé que cette fois, ce soit Beckett qui se soit trompé sur ses intentions. Enfin, pas complètement. Maintenant qu'ils étaient juste devant le lit, il était diablement tenté de le pousser dessus, de lui ôter tous ses vêtements un à un tout en faisant courir ses mains invisibles sur sa peau et de découvrir quel visage Beckett avait quand il jouissait.