samedi 24 décembre 2011

Touché Coulé - 4

 Le maître nageur s'assit sur le sofa et invita le jeune homme à s'installer à côté de lui en tapotant le siège. Ce que Akamaru fit, mais en veillant à garder une distance raisonnable entre eux. Daiki sourit et se rapprocha jusqu'à ce que leurs épaules et leurs cuisses se touchent. Dans son pantalon, le sexe de Akamaru se gonfla, chose qui n'échappa pas à Daiki.
– Je te fais vraiment beaucoup d'effet, dirait-on. C'est très flatteur.
Le maître nageur se pencha sur le jeune homme, posa une main sur sa cuisse et captura ses lèvres. Akamaru trembla de plaisir. Daiki s'écarta légèrement, puis se leva du sofa.
– Déshabille-toi. Je reviens, dit-il.
Après un instant d'hésitation, Akamaru retira ses vêtements. Il était brûlant. Il était perdu. Il voulait se noyer dans les sensations de plaisir que lui procuraient le contact du corps de Daiki.
Le maître nageur revint nu, un préservatif et un petit tube de lubrifiant à la main.
– Tourne-moi le dos, pose les mains sur le dossier et mets tes fesses en arrière.
Akamaru obéit. Il désirait être de nouveau touché. Il aurait tout fait pour ça. Quand la main de Daiki se glissa dans la raie de ses fesses, il trembla. Quand un doigt lubrifié entra en lui, il frémit. Son pénis se durcit de plus belle et sa respiration devint haletante. Si Daiki lui avait effleuré le sexe, il aurait joui de suite. Cependant, ce dernier n'en fit rien. Il retira son doigt et le pénétra avec douceur. Akamaru ne s'y attendait pas, mais la douleur qu'il ressentit fut légère comparé au plaisir qui l'envahissait, montant à chaque coup de rein. Bientôt submergé, il jouit, suivi de près par Daiki.
Dès que le maître nageur se fut retiré, Akamaru s'écroula dans le sofa qu'il avait sali en éjaculant. Daiki alla chercher des mouchoirs pour réparer les dégâts. Après avoir nettoyé son sofa et donné un mouchoir à Akamaru, Daiki ôta son préservatif et s'essuya à son tour.
– Cela te dit qu'on recommence d'ici un petit moment ?
Akamaru qui pensait que tout s'arrêterait là, ouvrit de grands yeux.
– Recommencer... murmura-t-il.
La surprise de Daiki lui fit réaliser qu'il venait de parler.
– Ça alors... Tu n'es pas muet !
Akamaru secoua la tête. Prétendre être muet lui avait permis masquer sa timidité. Il avait pu faire semblant d'être un autre, un autre entièrement à l'aise avec sa sexualité et son corps.
– Pourquoi me l'avoir fait croire ? demanda Daiki.
– Je... pas réussi à parler, dit Akamaru d'une toute petite voix.
– Tu es sacrément adorable dans ton genre. Et la façon dont tu réagis quand je te touche... J'espère pour toi que tout le monde ne te fais pas autant d'effet.
Cette idée horrifia Akamaru. Être aussi sensible au contact d'une personne était déjà terriblement embarrassant, alors de plusieurs... Il aurait été obligé de vivre cloîtré chez lui. Daiki reprit :
– J'imagine que ce n'est pas le cas, sinon, tu n'aurais pas fait long feu dans les vestiaires de la piscine. Or, tu étais un habitué avant ta noyade...
– C'est juste vous, murmura Akamaru.
Daiki se pencha, tint le menton du jeune homme d'une main, obligeant ce dernier à le regarder,  puis l'embrassa. Cette langue chaude qui explorait sa bouche excita Akamaru et son pénis s'allongea.
– Décidément, tu me plais.
Tout l'après-midi, ils restèrent nus, se caressant, se léchant, s'embrassant. Ce fut un coup de téléphone qui rappela Akamaru à la réalité. Il allait devoir rentrer chez lui. Tandis que Daiki échangeait quelques mots au télé-phone, Akamaru se rhabilla. Quand le maître nageur raccrocha, le jeune homme était prêt à partir.
– Tu rentres déjà ?
Il hocha la tête, étonné, mais également touché que Daiki ait l'air de vouloir qu'il reste encore. Il est vrai que se noyer dans le plaisir était délicieux...
– Tu reviendras, n'est-ce pas ?
Akamaru se demanda si le maître-nageur parlait de la piscine ou bien de chez lui. Il ouvrit la bouche pour poser la question, puis la referma, incapable, une fois de plus, de s'exprimer comme il aurait voulu. Qu'il ne réponde pas n'énerva pas Daiki. Au contraire, il sourit et précisa les choses comme s'il avait deviné ce que pensait le jeune homme.
– J'espère que cela va devenir sérieux entre nous.
Akamaru se demanda s'il avait bien entendu. Daiki avait sans doute beaucoup d'autres partenaires... Toutefois, le maître nageur n'avait pas l'air de se moquer de lui. De la même manière que son corps s'embrasait au moindre effleurement de Daiki, le cœur de Akamaru s'emballa : il avait envie de croire que leur histoire ne faisait que commencer et qu'après leurs chairs, leurs âmes allaient se toucher.
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Bonnes fêtes et rendez-vous le 4 janvier pour la suite des aventures de Lykandré !

4 commentaires:

Jeckyll a dit…

Quelle superbe fin *___* j'en ai été touchée, merci à toi pour nous nous faire nous évader dans tes histoires.

Trop tôt ce matin pour parler correctement français lol

Joyeux Noël à toi et ta famille et rendez-vous le 4 Janvier pour la suite des aventures de Lykandré :D

jin''sei a dit…

j'espère que vous avez tous passé un bon noel ^^
Merci pour cette fin mignifique =)
Bon réveillon, rendez vous le 4 janvier =D

Tomochan a dit…

c'est vraiment super comme histoire avec une petite note de fin qui laisse présager une suite comme "3 ans après".
Je te souhaite une très bonne année et j'attends de te lire avec impatience
Tomochan

Illyshbl a dit…

Je suis heureuse que l'histoire et sa fin vous ait plu.

Touché Coulé pourrait très bien avoir une suite, mais en même temps, j'aurais presque peur de gâcher les choses en continuant.

Bonne année 2012 !