Cette nuit-là, Youri se réveilla en sursaut, après avoir rêvé de centaures aux pénis gigantesques devant lesquels des hommes et des femmes se prosternaient. Dans l'obscurité de la chambre du prince, des bruits curieux se faisaient entendre. Le jeune homme entrouvrit le rideau de son lit à baldaquin. Dans la pénombre, il constata que le rideau du lit du prince n'était pas fermé : Aldrick nu, était assis sur un homme, la tête rejetée en arrière. Youri referma promptement le rideau. Cependant, c'était trop tard, il avait vu et rien ne l'empêchait pas d'entendre les gémissements des deux hommes. La scène entre Kilim et Galad ne l'avait pas excité le moins du monde, mais cette brève image de Aldrick au corps luisant et cambré, le troublait. Son pénis avait commencé à s'allonger. Youri avait envie de se toucher... Non, il aurait aimé faire glisser sa main sur la peau albâtre du prince. Il le désirait. C'était la première fois de sa vie qu'il ressentait ça à l'égard de quelqu'un. Il inspira et expira, cherchant à se calmer. Un cri plus fort que les autres résonna alors dans la pièce. Il y eut ensuite quelques murmures, le grincement d'une porte et enfin, le silence revint. Avec un soupir, Youri se dit qu'il n'oserait jamais demander au prince si ce dernier était toujours intéressé pour le « lécher », « caresser » et « chevaucher »... D'une part, c'était peu probable, d'autre part, Youri ne connaissait rien aux choses du sexe, aussi il n'arriverait jamais à procurer pareil plaisir à Aldrick... Les choses étaient bien comme elles étaient. Amicales, simples. Son désir n'était sans doute que temporaire...
Se sentant plus seul que jamais, Youri se renforça sous la couette moelleuse. Avoir son frère à ses côtés l'aurait réconforté. Il avait hâte de le revoir et de lui parler.
Le lendemain matin, Aldrick fut réveillé par la lumière du soleil qui pénétrait dans la pièce. Youri qui n'avait pas perdu son habitude de se lever tôt depuis qu'il était au château ouvrait souvent les tentures de la chambre princière. Cela n'aurait pas été dérangeant si Aldrick avait eu le réflexe de clore ceux de son lit... Seulement, il n'y pensait que rarement. Il ouvrit un œil, puis deux et constata que Youri attendait patiemment qu'il se réveille, assis sur un fauteuil, le gros pavé du Manuel du Suivant sur ses genoux. Il n'avait pas encore pris le temps de se coiffer et ses mèches blondes en bataille lui entouraient le visage d'une façon comique. Toutefois, au lieu d'avoir envie de rire, Aldrick ressentit une pointe de désir. Contrairement à ce qu'il espérait, sa partie de jambes en l'air nocturne n'avait pas calmé son envie de caresser l'ancien garçon d'auberge. La performance de Chriss de Bergac avait pourtant été satisfaisante. S'empaler sur son sexe dressé avait été jouissif... Hélas, tout cela ne suffisait pas à rendre Youri moins attractif. Un bref instant, Aldrick imagina le jeune homme à genoux devant lui, lui disant « je ferais tout ce que vous voulez », mais il eut honte de cette pensée. Nul homme ne méritait d'être privé de sa volonté à cause d'une drogue... Il fallait absolument s'occuper de Kilim et du centaure. Rudolf allait normalement dû s'arranger pour lui libérer du temps. Il voulait interroger Galad à part avant de questionner Kilim. Séparer le centaure et le prêtre serait également un moyen de voir ce qu'il se passait quand Kilim était en manque... Aldrick se leva d'un bond : la journée s'annonçait chargée !
Se sentant plus seul que jamais, Youri se renforça sous la couette moelleuse. Avoir son frère à ses côtés l'aurait réconforté. Il avait hâte de le revoir et de lui parler.
Le lendemain matin, Aldrick fut réveillé par la lumière du soleil qui pénétrait dans la pièce. Youri qui n'avait pas perdu son habitude de se lever tôt depuis qu'il était au château ouvrait souvent les tentures de la chambre princière. Cela n'aurait pas été dérangeant si Aldrick avait eu le réflexe de clore ceux de son lit... Seulement, il n'y pensait que rarement. Il ouvrit un œil, puis deux et constata que Youri attendait patiemment qu'il se réveille, assis sur un fauteuil, le gros pavé du Manuel du Suivant sur ses genoux. Il n'avait pas encore pris le temps de se coiffer et ses mèches blondes en bataille lui entouraient le visage d'une façon comique. Toutefois, au lieu d'avoir envie de rire, Aldrick ressentit une pointe de désir. Contrairement à ce qu'il espérait, sa partie de jambes en l'air nocturne n'avait pas calmé son envie de caresser l'ancien garçon d'auberge. La performance de Chriss de Bergac avait pourtant été satisfaisante. S'empaler sur son sexe dressé avait été jouissif... Hélas, tout cela ne suffisait pas à rendre Youri moins attractif. Un bref instant, Aldrick imagina le jeune homme à genoux devant lui, lui disant « je ferais tout ce que vous voulez », mais il eut honte de cette pensée. Nul homme ne méritait d'être privé de sa volonté à cause d'une drogue... Il fallait absolument s'occuper de Kilim et du centaure. Rudolf allait normalement dû s'arranger pour lui libérer du temps. Il voulait interroger Galad à part avant de questionner Kilim. Séparer le centaure et le prêtre serait également un moyen de voir ce qu'il se passait quand Kilim était en manque... Aldrick se leva d'un bond : la journée s'annonçait chargée !
2 commentaires:
Waouh quel épisode ^______^ Mon esprit tordu est aux anges lol Je reste captivée par ton histoire depuis le début.
Cela promet pour la suite, c'est un fait je suis accro à Aldrick,Youri et toute la bande ^^
Vivement la suite:)
Ton enthousiasme fait vraiment plaisir.
La suite continue à être un peu spécial avec la drogue et tout...
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