– Capitaine ? s'enquit Aldrick d'un ton interrogateur.
– Cela me semblait à peine possible, votre Majesté, balbutia Schard. Ils n'ont pas arrêté de nous filer entre les doigts.
Kilim intervint :
– Comme vous le savez, votre Altesse, les centaures ne sont pas vraiment bienvenus au royaume d'Astria. Je ne pouvais pas prendre le risque que nous soyons lynchés par quelque populace vindicative ou capturés par quelque zélé personnage qui n'aurait pas eu le bon goût de nous conduire auprès de vous. Nous avons donc voyagé de nuit, en évitant le plus possible d'entrer en contact avec qui que ce soit.
– Vous êtes en train de me dire que ce centaure vous a accompagné volontairement ?
– Vous voyez bien que c'est une histoire à dormir debout ! s'exclama le capitaine.
Aldrick ne lui donnait pas vraiment tort. Cependant, les faits étaient là : un centaure captif se trouvait dans son château et un homme envoyé à Equilia avait réussi à regagner son pays.
Le centaure, resté jusque là silencieux, se mit alors à parler :
– Je suis en effet venu de mon propre chef. Je pense que la haine entre les hommes et les centaures n'a pas lieu d'être. J'ai accompagné Kilim par amour pour lui.
Kilim jeta un regard si noir au centaure que Aldrick en frémit. L'amour que portait le centaure au prêtre chercheur ne semblait pas réciproque.
– Quel est ton nom et quelle est ta position à Equilia ? demanda Aldrick.
– Mon nom est Galad, je suis le fils aîné de la noble famille des Noirark.
Galad parlait bien l'Astrien, nota Aldrick. Discuter avec le centaure allait indéniablement se révéler intéressant et certainement utile pour arranger les choses avec le royaume d'Equilia. En même temps, était-il certain que Galad et Kilim soient là dans des intentions pacifiques ? C'était un peu trop beau pour être vrai. N'y avait-il pas quelque tour magique des elfes là-dessous ? Galad était-il un vrai centaure ? Kilim n'était-il pas un sosie ? La situation était inédite et diablement compliquée. Il fallait se montrer prudent.
– Cher Galad et cher Kilim, vous devez être fatigués par votre voyage. Il est déjà tard aujourd'hui. Je serais enchanté de converser avec vous demain.
Si le centaure resta de marbre à ces mots, Kilim se renfrogna. Toutefois, il n'osa pas exprimer à haute voix son déplaisir.
Aldrick poursuivit, cette fois à l'intention du capitaine Schard et ses hommes :
– Vous conduirez nos invités dans la suite des Éléphants d'or. Vous retirez les fers du noble Galad et vous resterez ensuite à leur porte afin de veiller à ce qu'ils ne manquent de rien.
Ces appartements étaient connus pour leurs petites fenêtres qui empêchaient toute tentative de fuite. Ce que les gens ne savaient pas, c'est qu'on pouvait facilement espionner ses occupants par des trous dans le plafond.
– Bien, votre Altesse, répondit Schard.
– Cela me semblait à peine possible, votre Majesté, balbutia Schard. Ils n'ont pas arrêté de nous filer entre les doigts.
Kilim intervint :
– Comme vous le savez, votre Altesse, les centaures ne sont pas vraiment bienvenus au royaume d'Astria. Je ne pouvais pas prendre le risque que nous soyons lynchés par quelque populace vindicative ou capturés par quelque zélé personnage qui n'aurait pas eu le bon goût de nous conduire auprès de vous. Nous avons donc voyagé de nuit, en évitant le plus possible d'entrer en contact avec qui que ce soit.
– Vous êtes en train de me dire que ce centaure vous a accompagné volontairement ?
– Vous voyez bien que c'est une histoire à dormir debout ! s'exclama le capitaine.
Aldrick ne lui donnait pas vraiment tort. Cependant, les faits étaient là : un centaure captif se trouvait dans son château et un homme envoyé à Equilia avait réussi à regagner son pays.
Le centaure, resté jusque là silencieux, se mit alors à parler :
– Je suis en effet venu de mon propre chef. Je pense que la haine entre les hommes et les centaures n'a pas lieu d'être. J'ai accompagné Kilim par amour pour lui.
Kilim jeta un regard si noir au centaure que Aldrick en frémit. L'amour que portait le centaure au prêtre chercheur ne semblait pas réciproque.
– Quel est ton nom et quelle est ta position à Equilia ? demanda Aldrick.
– Mon nom est Galad, je suis le fils aîné de la noble famille des Noirark.
Galad parlait bien l'Astrien, nota Aldrick. Discuter avec le centaure allait indéniablement se révéler intéressant et certainement utile pour arranger les choses avec le royaume d'Equilia. En même temps, était-il certain que Galad et Kilim soient là dans des intentions pacifiques ? C'était un peu trop beau pour être vrai. N'y avait-il pas quelque tour magique des elfes là-dessous ? Galad était-il un vrai centaure ? Kilim n'était-il pas un sosie ? La situation était inédite et diablement compliquée. Il fallait se montrer prudent.
– Cher Galad et cher Kilim, vous devez être fatigués par votre voyage. Il est déjà tard aujourd'hui. Je serais enchanté de converser avec vous demain.
Si le centaure resta de marbre à ces mots, Kilim se renfrogna. Toutefois, il n'osa pas exprimer à haute voix son déplaisir.
Aldrick poursuivit, cette fois à l'intention du capitaine Schard et ses hommes :
– Vous conduirez nos invités dans la suite des Éléphants d'or. Vous retirez les fers du noble Galad et vous resterez ensuite à leur porte afin de veiller à ce qu'ils ne manquent de rien.
Ces appartements étaient connus pour leurs petites fenêtres qui empêchaient toute tentative de fuite. Ce que les gens ne savaient pas, c'est qu'on pouvait facilement espionner ses occupants par des trous dans le plafond.
– Bien, votre Altesse, répondit Schard.
2 commentaires:
Et voilà deux nouveaux personnages qui me tiennent déjà à coeur lol
Que nous réserves-tu pour la suite ^__^ Tu renforce mes convictions de lire ton histoire, j'adore les centaures :)
J'espère que tu ne trouveras pas mes centaures trop bizarres... J'ai pris quelques libertés avec le mythe, mais chut ! ;o)
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