Chapitre VIII : Du sexe, un prince
et un centaure
Aujourd'hui était la journée dédiée aux audiences. Aldrick devait donc écouter des doléances très diverses d'individus de toutes les Guildes. Là, le duc Archimop lui racontait la même histoire que le comte Lopil lui avait servi une heure plus tôt, excepté que les rôles avaient été inversés : le comte Lopil ponctionnait plus d'eau que nécessaire dans la rivière qui bordaient leurs propriétés respectives sans se soucier de l'écologie et des besoins de son voisin... Aldrick ayant déjà décidé que le plus simple serait de séparer ladite rivière en deux, il ne consacrait qu'une faible partie de son attention aux doléances du duc Archimop. Il pensait surtout au jeune homme qui se tenait debout à sa gauche, légèrement en retrait. Quand la veille au soir, il avait annoncé que Demian avait été retiré des griffes des Boulgs et qu'il était arrivé au manoir des Lyonn, il avait espéré profiter de la reconnaissance que Youri n'allait pas manquer d'exprimer pour réussir à le mettre dans son lit. Cependant, comme depuis des semaines, ses subtiles allusions n'avaient rien donné. Et pourtant, la joie et la reconnaissance de Youri étaient évidentes. Finalement, Aldrick avait réalisé que la fois où il avait obtenu un baiser, il l'avait demandé en des termes claires et explicites, aussi avait-il retenté la chose.
– Est-ce que je peux te lécher, te caresser et te chevaucher ?
Le front de Youri s'était plissé et il avait demandé comme s'il ne comprenait pas:
– C'est-à-dire ?
– Est-ce que je peux coucher avec toi ?
– Ah... Je suis certain que le prince peut trouver bien mieux que moi. Je n'y connais rien.
Avec le recul, Aldrick se rendait compte qu'il aurait peut-être dû répliquer « c'est bien pour ça que je veux faire ça avec toi, espèce d'idiot! » Cependant, cela n'aurait sans doute rien changé. L'ancien garçon d'auberge ne voulait pas de lui et cela froissait terriblement son orgueil. Il avait été rejeté, une fois de plus... « Je n'y connais rien » n'était qu'une excuse, c'était évident ! Et dire qu'il s'était abstenu de mettre qui que ce soit dans son lit ces dernières semaines afin de parvenir à séduire Youri ! Il s'était privé pour rien ! C'était décidé, dès ce soir, il ferait appeler quelqu'un dans sa chambre. Que Youri reste puceau toute sa vie ou qu'il perde son innocence avec une femme de chambre ne le regardait pas ! Mieux, il s'en moquait !
Un discret toussotement de son Grand Chambellan rappela Aldrick à la réalité. Le duc Archimop avait fini de se plaindre et attendait le bon vouloir du prince.
– Comme je l'ai déjà dit tout à l'heure à votre voisin, le comte Lopil, je pense que le plus simple est de couper cette rivière en deux. La source étant sur les terres de la Couronne, le partage sera équitable.
La solution ne semblait pas plaire au duc, mais au moment où il allait protester, il y eut du remue-ménage à la porte.
– Est-ce que je peux te lécher, te caresser et te chevaucher ?
Le front de Youri s'était plissé et il avait demandé comme s'il ne comprenait pas:
– C'est-à-dire ?
– Est-ce que je peux coucher avec toi ?
– Ah... Je suis certain que le prince peut trouver bien mieux que moi. Je n'y connais rien.
Avec le recul, Aldrick se rendait compte qu'il aurait peut-être dû répliquer « c'est bien pour ça que je veux faire ça avec toi, espèce d'idiot! » Cependant, cela n'aurait sans doute rien changé. L'ancien garçon d'auberge ne voulait pas de lui et cela froissait terriblement son orgueil. Il avait été rejeté, une fois de plus... « Je n'y connais rien » n'était qu'une excuse, c'était évident ! Et dire qu'il s'était abstenu de mettre qui que ce soit dans son lit ces dernières semaines afin de parvenir à séduire Youri ! Il s'était privé pour rien ! C'était décidé, dès ce soir, il ferait appeler quelqu'un dans sa chambre. Que Youri reste puceau toute sa vie ou qu'il perde son innocence avec une femme de chambre ne le regardait pas ! Mieux, il s'en moquait !
Un discret toussotement de son Grand Chambellan rappela Aldrick à la réalité. Le duc Archimop avait fini de se plaindre et attendait le bon vouloir du prince.
– Comme je l'ai déjà dit tout à l'heure à votre voisin, le comte Lopil, je pense que le plus simple est de couper cette rivière en deux. La source étant sur les terres de la Couronne, le partage sera équitable.
La solution ne semblait pas plaire au duc, mais au moment où il allait protester, il y eut du remue-ménage à la porte.
2 commentaires:
Hourra \^____^/ Pour commencer cette nouvelle année, un nouvel épisode, merci beaucoup, les aventures de nos héros commençaient à me manquer ^^
J'espère que tu as bien profité des fêtes et que tu as la forme pour l'année 2010.
Vivement la suite :)
Les fêtes ont été agréables et la pause m'a permis de prendre un peu de recul sur mon histoire.
J'espère que de ton côté tu as passé un bon Noël et un bon réveillon !
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