Amour Alien - 57

— Avant que nous partions, veux-tu explorer encore le vaisseau ? proposa Aarp.
S’assurer qu’il n’y avait vraiment plus personne à bord était utile et surtout, cela leur permettait de prolonger leur temps ensemble.
— Oui… Et puis, aussi, nous pourrions…
Jo ne termina pas sa phrase, effleurant le pénis primaire de Aarp.
C’était le signal qu’il avait attendu.
La prudence aurait exigé de terminer l’exploration des lieux, mais ils n’étaient plus à ça près, et Aarp n’avait plus de patience. Il avait été trop séparé de Jo ses derniers jours.
Il embrassa ses lèvres douces, tout en tirant sur l’espèce de liane qui retenait son enveloppe à la taille. Il voulait sentir sa peau contre la sienne. Se frotter contre lui. S’unir à lui. Il n’avait jamais eu ça avec personne.
Il prit en main son pénis avant et le colla contre celui de Jo, puis il se débrouilla pour placer son pénis arrière contre la raie des fesses de Jo.
Oui, comme ça, c’était parfait.
Jo semblait du même jusqu’à ce qu’il ne s’agite, parle dans sa langue et montre l’une des boîtes.
Aarp n’avait aucune envie de se détacher de lui, même pour un instant. Cependant, comme cela était de toute évidence important pour Jo, il se résigna à le laissa se lever.
Jo fonça sur l’une des nombreuses boîtes, fouilla dedans et d’un air triomphal en extirpa un objet avant de revenir s’allonger.
Il ouvrit le truc, appuya dessus et en fit sortir un liquide épais et translucide. Il écarta alors les jambes, enfonça un doigt en lui, puis deux : il se préparait à l’accueillir en lui.
Ils auraient pu se passer de ce produit artificiel. Aarp se serait fait un plaisir de le lécher ou d’éjaculer une première fois pour obtenir les fluides nécessaires pour faciliter le passage. Mais cette preuve que Jo désirait tout comme lui joindre leurs deux corps de cette façon était précieuse. Le spectacle était hypnotique entre ce mouvement de va-et-vient et son entrée devenue luisante…
— Aarp…
La voix de Jo était chargée de désir.
Aarp se repositionna comme un peu plus tôt, mais cette fois, au lieu de se contenter de se frotter contre Jo, il le pénétra avec son pénis secondaire, le primaire pressé contre le sexe de Jo qui haletait et gémissait bruyamment.
Cela aurait pu être inquiétant si cela n’avait pas été signe chez les extraplanétaires qu’il prenait du plaisir.
Les doigts de Jo agrippés à lui, l’impossible douceur de sa peau, sa chaleur qui l’enserrait, toutes ses sensations combinées conduisirent Aarp à la jouissance.
Dans un même battement de cœur, Jo éjacula aussi, leurs spermes se mêlant sur son abdomen.
Jo haleta des mots dans son langage, tenta de le dire en Pizzien, puis renonça en souriant. Nul mot n’était nécessaire pour comprendre que leur union avait été plus que satisfaisante.