Aarp avait à peine touché le sol que Jo se jetait dans ses bras, s’agrippant à lui avec force. Aarp déposa un rapide baiser sur son front, puis sans le lâcher ramassa la gourde par terre, et se débrouilla pour les remonter avec un seul bras, en prenant appui sur la paroi avec ses pieds.
Examiner l’état de Jo attendrait. Il fallait éviter que le clan ne les rattrape. Il s’éloigna le plus vite possible du trou.
S’il était tentant de s’enfoncer dans la végétation, de construire un nid rien que pour Jo et lui près d’un des plus petits points d’eau, il ne pouvait pas faire ça, d’abord, parce qu’il doutait que les autres membres du clan les laissent tranquille, et ensuite parce que Jo avait le droit d’apprendre qu’il avait une chance de poursuivre son voyage et rentrer chez lui. Toutes les extraplanétaires méritaient de le savoir quoiqu’en dise Saag et Coom. Et, comme il n’était pas question pour autant pour Aaarp de faillir à sa parole, il ne dirait rien à Jo, il lui montrerait.
L’autre avantage à se rendre dans le désert, c’est que les autres ne penseraient sans doute pas à les y chercher de suite, ce qui leur donnerait un délai supplémentaire.
Après une course folle, tenant toujours Jo contre lui, Aarp quitta l’ombre des arbres pour la brillance éclatante des sables.
Il sentit Jo se raidir.
— Où va-t-on ? demanda-t-il alors qu’il s’était laissé porter en toute confiance jusque là.
— Dans le désert.
— Pourquoi ? C’est dangereux… dit Jo, un tremblement dans la voix.
— C’est important. Tu verras, déclara Aarp, conscient que c’était une piètre explication.
Il s’arrêta un instant pour effleurer ses lèvres avant de reprendre sa course. Il fallait qu’il se dépêche. Ce n’était pas bon pour Jo d’être ainsi exposé. Il n’avait même pas son étrange enveloppe pour protéger un peu sa peau fragile. Aarp n’avait pas été autorisé à la récupérer pour la ranger dans son nid. Il aurait voulu l’emporter ainsi qu’une arme et une gourde pleine. Celle de la prison de Jo était bien légère et ce dernier ne tarderait pas à avoir soif.
Alors que le bleu du ciel changeait insensiblement, Aarp commença à fatiguer et à ralentir l’allure.
Jo avait désormais les lèvres toutes craquelées et la peau rouge.
Aarp le fit boire et se remit en route. Le vaisseau constituerait un bon abri pour Jo. Peu importait la distance qu’il restait encore à parcourir. La fatigue de Aarp était secondaire.
Examiner l’état de Jo attendrait. Il fallait éviter que le clan ne les rattrape. Il s’éloigna le plus vite possible du trou.
S’il était tentant de s’enfoncer dans la végétation, de construire un nid rien que pour Jo et lui près d’un des plus petits points d’eau, il ne pouvait pas faire ça, d’abord, parce qu’il doutait que les autres membres du clan les laissent tranquille, et ensuite parce que Jo avait le droit d’apprendre qu’il avait une chance de poursuivre son voyage et rentrer chez lui. Toutes les extraplanétaires méritaient de le savoir quoiqu’en dise Saag et Coom. Et, comme il n’était pas question pour autant pour Aaarp de faillir à sa parole, il ne dirait rien à Jo, il lui montrerait.
L’autre avantage à se rendre dans le désert, c’est que les autres ne penseraient sans doute pas à les y chercher de suite, ce qui leur donnerait un délai supplémentaire.
Après une course folle, tenant toujours Jo contre lui, Aarp quitta l’ombre des arbres pour la brillance éclatante des sables.
Il sentit Jo se raidir.
— Où va-t-on ? demanda-t-il alors qu’il s’était laissé porter en toute confiance jusque là.
— Dans le désert.
— Pourquoi ? C’est dangereux… dit Jo, un tremblement dans la voix.
— C’est important. Tu verras, déclara Aarp, conscient que c’était une piètre explication.
Il s’arrêta un instant pour effleurer ses lèvres avant de reprendre sa course. Il fallait qu’il se dépêche. Ce n’était pas bon pour Jo d’être ainsi exposé. Il n’avait même pas son étrange enveloppe pour protéger un peu sa peau fragile. Aarp n’avait pas été autorisé à la récupérer pour la ranger dans son nid. Il aurait voulu l’emporter ainsi qu’une arme et une gourde pleine. Celle de la prison de Jo était bien légère et ce dernier ne tarderait pas à avoir soif.
Alors que le bleu du ciel changeait insensiblement, Aarp commença à fatiguer et à ralentir l’allure.
Jo avait désormais les lèvres toutes craquelées et la peau rouge.
Aarp le fit boire et se remit en route. Le vaisseau constituerait un bon abri pour Jo. Peu importait la distance qu’il restait encore à parcourir. La fatigue de Aarp était secondaire.
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