Le moment de se lever arriva trop vite. Joël n’était pas sûr de comment s’y prendre. Il n’avait pas de solution miracle.
Il avait tellement l’estomac noué qu’il ne réussit pas à manger en dépit de l’insistance de Aarp.
— Tu ne te sens pas bien ? demanda Emilie, compatissante.
— Tu n’as pas assez dormi, peut-être ? glissa Miranda, taquine.
C’était le cas, mais pas pour les raisons que croyait la jeune femme, hélas.
Quand ils se rendirent au point d’eau pour se rafraîchir, Joël réalisa que puisque l’option d’informer peu à peu les gens lui avait été retiré en raison du chantage de Cuueil, il n’y avait plus qu’à y aller franchement.
En temps habituel, il se serait contenté de tremper ses jambes, de plonger ses bras et de s’asperger le visage pour préserver son secret, mais ce n’était plus la peine.
Il ôta sa robe.
La plupart des conversations autour de lui s’arrêtèrent.
Il acheva de se déshabiller et cette fois des exclamations fusèrent de toutes parts tandis que tous les regards achevaient de converger vers lui.
C’était inconfortable au possible. Il s’immergea dans l’eau avec l’envie d’y disparaître. Il aurait peut-être pu éviter de révéler ça à tout le monde d’un coup et de cette façon. Il était toutefois trop tard pour regretter. C’était fait.
Les Turquoises plutôt que de s’adresser à lui, convergèrent vers le pauvre Aarp.
Miranda fut la première fille à venir voir Joël.
— Je m’étais demandée si tu n’étais pas trans, je crois que j’ai ma réponse.
— Non, je ne le suis pas. J’aime juste me travestir…
— Sale pervers ! Tu nous as espionnés ! cria Zara depuis la berge.
— Je suis gay, rétorqua Joël d’une voix forte.
— Et Aarp aussi, apparemment, déclara Miranda.
Les Turquoises n’avaient d’ailleurs pas l’air de s’en réjouir vu leur agitation. Il y avait beaucoup de sifflements et de claquements de langue. Par la faute de Joël, Aarp était dans la tourmente.
Lui-même n’était guère mieux loti. Les filles discutaient de son cas avec animation.
Lilou approcha à son tour.
— Alors, comme ça, t’es un mec ! Pourquoi l’avoir caché ?
Ce qui était bien avec Lilou, c’est qu’elle était directe.
— Cela ne semblait jamais le bon moment et j’avais peur des réactions, avoua Joël.
S’il en avait eu le courage, il serait allé plaider sa cause auprès de toutes les filles en même temps, mais il n’en avait pas le courage, pas dans le plus simple appareil.
Il avait tellement l’estomac noué qu’il ne réussit pas à manger en dépit de l’insistance de Aarp.
— Tu ne te sens pas bien ? demanda Emilie, compatissante.
— Tu n’as pas assez dormi, peut-être ? glissa Miranda, taquine.
C’était le cas, mais pas pour les raisons que croyait la jeune femme, hélas.
Quand ils se rendirent au point d’eau pour se rafraîchir, Joël réalisa que puisque l’option d’informer peu à peu les gens lui avait été retiré en raison du chantage de Cuueil, il n’y avait plus qu’à y aller franchement.
En temps habituel, il se serait contenté de tremper ses jambes, de plonger ses bras et de s’asperger le visage pour préserver son secret, mais ce n’était plus la peine.
Il ôta sa robe.
La plupart des conversations autour de lui s’arrêtèrent.
Il acheva de se déshabiller et cette fois des exclamations fusèrent de toutes parts tandis que tous les regards achevaient de converger vers lui.
C’était inconfortable au possible. Il s’immergea dans l’eau avec l’envie d’y disparaître. Il aurait peut-être pu éviter de révéler ça à tout le monde d’un coup et de cette façon. Il était toutefois trop tard pour regretter. C’était fait.
Les Turquoises plutôt que de s’adresser à lui, convergèrent vers le pauvre Aarp.
Miranda fut la première fille à venir voir Joël.
— Je m’étais demandée si tu n’étais pas trans, je crois que j’ai ma réponse.
— Non, je ne le suis pas. J’aime juste me travestir…
— Sale pervers ! Tu nous as espionnés ! cria Zara depuis la berge.
— Je suis gay, rétorqua Joël d’une voix forte.
— Et Aarp aussi, apparemment, déclara Miranda.
Les Turquoises n’avaient d’ailleurs pas l’air de s’en réjouir vu leur agitation. Il y avait beaucoup de sifflements et de claquements de langue. Par la faute de Joël, Aarp était dans la tourmente.
Lui-même n’était guère mieux loti. Les filles discutaient de son cas avec animation.
Lilou approcha à son tour.
— Alors, comme ça, t’es un mec ! Pourquoi l’avoir caché ?
Ce qui était bien avec Lilou, c’est qu’elle était directe.
— Cela ne semblait jamais le bon moment et j’avais peur des réactions, avoua Joël.
S’il en avait eu le courage, il serait allé plaider sa cause auprès de toutes les filles en même temps, mais il n’en avait pas le courage, pas dans le plus simple appareil.
2 commentaires:
Je n'aurais jamais pensé qu'il le fasse à la "j'arrache le pansement d'un coup".
Merci pour cette suite. ^^
Et ce n'était d'ailleurs peut-être pas une bonne idée ! :p
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