Aarp se détacha de Jo avec réticence. Il aurait voulu plonger en lui encore et encore, oublier toute raison et responsabilités, mais ce n’était pas possible. Ils n’étaient pas seuls au monde. L’engin même qui les abritait le prouvait.
Tout ce qu’Aarp pouvait espérer, c’est que son clan change d’avis au sujet de Jo. Ainsi, ils pourraient vivre ensemble, n’étant séparé que quand Aarp arpenterait le désert. Cela ne semblait pas trop demander que d’être autorisés à partager le même nid. S’il fallait ménager les sensibilités, Aarp était même prêt à renoncer à embrasser Jo en public. Son clan pouvait les enfermer, les garder loin de l’autre, cela ne changerait rien au fait qu’ils s’aimaient.
Aarp effleura les lèvres de Jo d’un baiser, l’aida à se nettoyer, puis à se relever.
Jo n’était pas complètement stable sur ses pieds et Aarp en tira une certaine fièreté. Il le souleva dans ses bras, prêt à le porter.
— J’ai des jambes, protesta Jo. Attends que nous soyons dans le désert…
Il marmonna quelque chose de plus dans sa langue qu’Aarp ne saisit pas.
Il le reposa et ils reprirent l’exploration interrompue du vaisseau.
Ils trouvèrent une nouvelle pièce, cette fois aussi bien vide d’êtres vivants que de matériel. Le sol comme les murs avaient la particularité d’être mous et visqueux. Jo et lui supposèrent que les propriétaires du vaisseau devaient y dormir.
Ils tâtonnèrent les parois à de multiples endroits sans rien découvrir de plus.
Jo but et mangea, insistant pour qu’il fasse de même, mais Aarp s’abstint. Il n’avait pas apprécié l’eau de la veille et n’était pas sûr que la nourriture lui réussisse.Le mieux était encore de patienter jusqu’au village, même si un long trajet les attendait.
Au moins, cette fois, Jo avait ce qu’il lui fallait, de quoi se couvrir et se désaltérer.
Aarp fut content de quitter le vaisseau. Il respirait plus facilement au milieu des sables. Même en sachant que Jo ne supportait pas bien la chaleur, Aarp adopta une marche pas trop rapide, pas tant pour ménager ses efforts et ses muscles endoloris d’avoir forcé la veille, que parce qu’il voulait faire durer ce moment avec Jo. L’accueil qui les attendait au village n’était que par trop incertain.
Malgré tout, ils finirent par arriver à destination. Tous les membres du clan ne tardèrent pas à les encercler.
Tout ce qu’Aarp pouvait espérer, c’est que son clan change d’avis au sujet de Jo. Ainsi, ils pourraient vivre ensemble, n’étant séparé que quand Aarp arpenterait le désert. Cela ne semblait pas trop demander que d’être autorisés à partager le même nid. S’il fallait ménager les sensibilités, Aarp était même prêt à renoncer à embrasser Jo en public. Son clan pouvait les enfermer, les garder loin de l’autre, cela ne changerait rien au fait qu’ils s’aimaient.
Aarp effleura les lèvres de Jo d’un baiser, l’aida à se nettoyer, puis à se relever.
Jo n’était pas complètement stable sur ses pieds et Aarp en tira une certaine fièreté. Il le souleva dans ses bras, prêt à le porter.
— J’ai des jambes, protesta Jo. Attends que nous soyons dans le désert…
Il marmonna quelque chose de plus dans sa langue qu’Aarp ne saisit pas.
Il le reposa et ils reprirent l’exploration interrompue du vaisseau.
Ils trouvèrent une nouvelle pièce, cette fois aussi bien vide d’êtres vivants que de matériel. Le sol comme les murs avaient la particularité d’être mous et visqueux. Jo et lui supposèrent que les propriétaires du vaisseau devaient y dormir.
Ils tâtonnèrent les parois à de multiples endroits sans rien découvrir de plus.
Jo but et mangea, insistant pour qu’il fasse de même, mais Aarp s’abstint. Il n’avait pas apprécié l’eau de la veille et n’était pas sûr que la nourriture lui réussisse.Le mieux était encore de patienter jusqu’au village, même si un long trajet les attendait.
Au moins, cette fois, Jo avait ce qu’il lui fallait, de quoi se couvrir et se désaltérer.
Aarp fut content de quitter le vaisseau. Il respirait plus facilement au milieu des sables. Même en sachant que Jo ne supportait pas bien la chaleur, Aarp adopta une marche pas trop rapide, pas tant pour ménager ses efforts et ses muscles endoloris d’avoir forcé la veille, que parce qu’il voulait faire durer ce moment avec Jo. L’accueil qui les attendait au village n’était que par trop incertain.
Malgré tout, ils finirent par arriver à destination. Tous les membres du clan ne tardèrent pas à les encercler.
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