Combien de temps était-il supposé rester dans ce trou ? Est-ce que cela se comptaient en heures, en jours ou davantage ? Allaient-ils lui donner à boire et à manger ? Aurait-il droit à des visites ?
La panique montait chez Joël. Il tenta de se rassurer. Au moins, il n’était pas paralysé. Les aliens finiraient bien par le libérer. Ou Aarp lui porterait secours. Ou bien il s’évaderait par ses propres moyens.
Il se mit debout, explorant sa prison en tâtonnant. Il ne pouvait toucher le plafond, par contre, bras écartés, il était en contact avec les parois, ce qui signifiait que le trou était assez profond et pas très large. La terre était dure sous ses doigts.
Quelque chose effleura le pied de Joël. Il sursauta et cria. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
Il appela à s’en briser la voix, mais personne ne vint. La bête, si ce en était une, ne l’approcha plus. Peut-être qu’elle n’appréciait pas le vacarme. C’était une maigre consolation.
Joël se recroquevilla sur lui-même, plein de regrets. Se serait-il retrouvé dans pareille situation s’il avait été honnête depuis le début ? A la base, il n’avait cherché à tromper personne. Il avait été tranquillement dans son appartement, travesti pour son seul plaisir… En quoi était-ce un loisir si terrible et bizarre ?
Un rai soudain de lumière lui fit lever les yeux. Une gourde et trois fleurs furent lancées par une main turquoise, puis l’obscurité revint.
Joël savait désormais deux choses : le laisser mourir de faim et de soif n’était pas au programme et son enfermement allait durer.
Il n’avait rien contre l’absence de lumière ou la solitude, mais il allait devenir fou si la situation se prolongeait parce qu’il y avait cette chose avec lui, qu’il était nu et qu’il n’avait rien d’autre à faire qu’à se tourmenter sur son sort et celui d’Aarp ainsi que celui des filles. Peut-être que les Turquoises les obligeraient à toute se déshabiller pour s’assurer qu’il n’y ait d’autres travestis… ?
Joël avait peine à comprendre pourquoi ce qu’il avait fait lui valait pareil traitement. Zara et Isabelle devaient être d’avis que c’était mérité, mais les autres… Aarp n’avait pas paru envisager ce scénario. Il l’aurait prévenu sinon. Quoique c’était difficile à dire. C’était un alien, après tout. Peut-être que Joël avait tout compris et interprété de travers… Non, c’était impossible. Aarp s’était débattu sur la rive. Et la manière dont il avait enlacé la veille…
La panique montait chez Joël. Il tenta de se rassurer. Au moins, il n’était pas paralysé. Les aliens finiraient bien par le libérer. Ou Aarp lui porterait secours. Ou bien il s’évaderait par ses propres moyens.
Il se mit debout, explorant sa prison en tâtonnant. Il ne pouvait toucher le plafond, par contre, bras écartés, il était en contact avec les parois, ce qui signifiait que le trou était assez profond et pas très large. La terre était dure sous ses doigts.
Quelque chose effleura le pied de Joël. Il sursauta et cria. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
Il appela à s’en briser la voix, mais personne ne vint. La bête, si ce en était une, ne l’approcha plus. Peut-être qu’elle n’appréciait pas le vacarme. C’était une maigre consolation.
Joël se recroquevilla sur lui-même, plein de regrets. Se serait-il retrouvé dans pareille situation s’il avait été honnête depuis le début ? A la base, il n’avait cherché à tromper personne. Il avait été tranquillement dans son appartement, travesti pour son seul plaisir… En quoi était-ce un loisir si terrible et bizarre ?
Un rai soudain de lumière lui fit lever les yeux. Une gourde et trois fleurs furent lancées par une main turquoise, puis l’obscurité revint.
Joël savait désormais deux choses : le laisser mourir de faim et de soif n’était pas au programme et son enfermement allait durer.
Il n’avait rien contre l’absence de lumière ou la solitude, mais il allait devenir fou si la situation se prolongeait parce qu’il y avait cette chose avec lui, qu’il était nu et qu’il n’avait rien d’autre à faire qu’à se tourmenter sur son sort et celui d’Aarp ainsi que celui des filles. Peut-être que les Turquoises les obligeraient à toute se déshabiller pour s’assurer qu’il n’y ait d’autres travestis… ?
Joël avait peine à comprendre pourquoi ce qu’il avait fait lui valait pareil traitement. Zara et Isabelle devaient être d’avis que c’était mérité, mais les autres… Aarp n’avait pas paru envisager ce scénario. Il l’aurait prévenu sinon. Quoique c’était difficile à dire. C’était un alien, après tout. Peut-être que Joël avait tout compris et interprété de travers… Non, c’était impossible. Aarp s’était débattu sur la rive. Et la manière dont il avait enlacé la veille…
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