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Valérian était au trente-sixième dessous. Son amie Amanda s’était montrée compatissante face à sa peine et ses parents aussi, sa sœur pas vraiment, ce qui n’avait pas vraiment gêné Valérian que rien ne parvenait de toute façon à réconforter, pas même ses bijoux adorés. Il n’avait pas la tête à créer ou à quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Alex occupait toutes ses pensées.
Lundi avait été une torture. Alex avait gardé ses distances avec lui, mais Valérian avait senti son regard sur lui toute la journée, comme si c’était lui le responsable de la rupture et qu’il avait envie qu’ils se remettent ensemble.
En vérité, Alex voulait probablement juste le retrouver comme ami et ne plus avoir à l’embrasser… Valérian aurait aimé être assez fort pour fréquenter Alex, tout en se passant de ses baisers, mais ce n’était pas le cas. Plus tard, peut-être.
Son premier véritable chagrin d’amour. La peine causée par le garçon avec lequel il avait expérimenté au collège ne comptait pas, il n’avait pas été amoureux, pas comme il l’était d’Alex. Il avait eu le sentiment qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Malheureusement, Alex ne partageait pas cette impression.
Valérian soupira et se leva pour se préparer à affronter une nouvelle journée au lycée, luttant contre l’envie de prétendre être malade afin de rester enrouler dans sa couette. Il n’aimait pas se battre, mais n’était pas lâche pour autant. Alex et lui n’étaient plus ensemble, il fallait qu’il l’accepte et s’y habitue, et le plus tôt serait le mieux.
Valérian avait oublié un détail : c’est que tout le monde au lycée finirait par s’en rendre compte, provoquant de désagréables effets secondaires.
— Alors, Valérie, il paraît qu’Alex s’est lassé de tes fesses ? lança Paul dans le couloir, à la pause de midi.
Ses copains ricanèrent parce que « ça rimait. »
Valérian avait que les ignorer était la meilleure solution, mais il était si plein de chagrin qu’il ouvrit la bouche, prêt à répliquer, quand Alex intervint, une teinte métallique dans sa voix :
— Je vous avais dit de ne plus l’approcher.
— Mais vous n’êtes plus en couple, lâcha Paul.
— Cela ne vous donne pas l’autorisation de l’embêter pour autant, répliqua Alex tapant son poing dans le plat de son autre main.
Paul déglutit et s’éloigna aussi sec avec ses comparses.
Valérian resta figé là, clignant des yeux pour retenir les larmes qui montaient. Alex, le protecteur… Pourquoi avait-il fallu qu’il change d’avis et juge qu’ils étaient mieux en tant qu’amis ?
Alex perdit sa posture menaçante, esquissa un geste vers lui, puis s’immobilisa, ses yeux bleus posés sur lui, semblant comme chercher à lire les tréfonds de son âme.
— Allez, viens Alex, rendons nous au réfectoire ! s’écria Jason en prenant son frère par le bras.
Il fallait toujours qu’il s’emmêle celui-là...
Alex lui lança un dernier long regard que Valérian aurait qualifié de languissant, s’il ne s’était pas refusé à prendre ses désirs pour des réalités.
Valérian était au trente-sixième dessous. Son amie Amanda s’était montrée compatissante face à sa peine et ses parents aussi, sa sœur pas vraiment, ce qui n’avait pas vraiment gêné Valérian que rien ne parvenait de toute façon à réconforter, pas même ses bijoux adorés. Il n’avait pas la tête à créer ou à quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Alex occupait toutes ses pensées.
Lundi avait été une torture. Alex avait gardé ses distances avec lui, mais Valérian avait senti son regard sur lui toute la journée, comme si c’était lui le responsable de la rupture et qu’il avait envie qu’ils se remettent ensemble.
En vérité, Alex voulait probablement juste le retrouver comme ami et ne plus avoir à l’embrasser… Valérian aurait aimé être assez fort pour fréquenter Alex, tout en se passant de ses baisers, mais ce n’était pas le cas. Plus tard, peut-être.
Son premier véritable chagrin d’amour. La peine causée par le garçon avec lequel il avait expérimenté au collège ne comptait pas, il n’avait pas été amoureux, pas comme il l’était d’Alex. Il avait eu le sentiment qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Malheureusement, Alex ne partageait pas cette impression.
Valérian soupira et se leva pour se préparer à affronter une nouvelle journée au lycée, luttant contre l’envie de prétendre être malade afin de rester enrouler dans sa couette. Il n’aimait pas se battre, mais n’était pas lâche pour autant. Alex et lui n’étaient plus ensemble, il fallait qu’il l’accepte et s’y habitue, et le plus tôt serait le mieux.
Valérian avait oublié un détail : c’est que tout le monde au lycée finirait par s’en rendre compte, provoquant de désagréables effets secondaires.
— Alors, Valérie, il paraît qu’Alex s’est lassé de tes fesses ? lança Paul dans le couloir, à la pause de midi.
Ses copains ricanèrent parce que « ça rimait. »
Valérian avait que les ignorer était la meilleure solution, mais il était si plein de chagrin qu’il ouvrit la bouche, prêt à répliquer, quand Alex intervint, une teinte métallique dans sa voix :
— Je vous avais dit de ne plus l’approcher.
— Mais vous n’êtes plus en couple, lâcha Paul.
— Cela ne vous donne pas l’autorisation de l’embêter pour autant, répliqua Alex tapant son poing dans le plat de son autre main.
Paul déglutit et s’éloigna aussi sec avec ses comparses.
Valérian resta figé là, clignant des yeux pour retenir les larmes qui montaient. Alex, le protecteur… Pourquoi avait-il fallu qu’il change d’avis et juge qu’ils étaient mieux en tant qu’amis ?
Alex perdit sa posture menaçante, esquissa un geste vers lui, puis s’immobilisa, ses yeux bleus posés sur lui, semblant comme chercher à lire les tréfonds de son âme.
— Allez, viens Alex, rendons nous au réfectoire ! s’écria Jason en prenant son frère par le bras.
Il fallait toujours qu’il s’emmêle celui-là...
Alex lui lança un dernier long regard que Valérian aurait qualifié de languissant, s’il ne s’était pas refusé à prendre ses désirs pour des réalités.
1 commentaire:
C'est tellement beau qu'Alex protège toujours Valérian malgré leur rupture :)
Merci pour l'épisode, j'ai trop hâte de savoir ce qui va se passer aaprès ^o^
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