A leur retour, Alex était seul. Valérian était déjà parti.
Comme son père s’en étonnait, l’androïde expliqua :
— J’ai rompu avec lui.
— Quoi ?! s’écria son père. Alors que nous étions si près du but !
Jason grimaça. Il ne comprenait vraiment plus son père. Il avait toujours cru que la fabrication de l’androïde avait été une façon de se noyer dans un projet lui permettant d’oublier la mort de sa mère, mais il n’en était plus si sûr.
— Descendons dans l’atelier.
Jason qui n’était pas obligé d’obéir, à la différence d’Alex, hésita puis, la curiosité l’emporta et il suivit le mouvement.
Il assista donc à la scène de rupture, en ne pouvant s’empêcher de plaindre Valérian de la brutale froideur d’Alex.
— Je ne sais pas pourquoi je t’ai implémenté cette histoire de comptabilité. Tu es adaptable après tout. Il suffit de modifier ton programme. A moins bien sûr que ton ou ta partenaire aient des goûts et désirs sexuels très spéciaux…
Son père remonta gravement ses lunettes sur son nez.
— Ce contre-temps est regrettable, mais tant pis. Ce sera l’occasion de voir ce que cela donne avec une fille. Il y en a une qui semblait intéressée par Alex, si je ne m’abuse… Une certaine Anne ? Tu n’auras qu’à lui proposer de devenir ta petite amie lundi.
— Hana, corrigea Jason, en grinçant des dents.
L’androïde ne méritait pas l’adorable Hana aux yeux en amandes et imaginer son père l’espionner avec Alex le rendait nauséeux.
— D’après mes données, passer d’une relation à l’autre sans transition ne se fait pas, dit Alex.
— Exact, mais il est inutile de trop tarder non plus. Une semaine de délai suffira.
— Cela risque de blesser Valérian, dit Alex.
— Mais non… Il s’en remettra, rétorqua leur père, impitoyable.
Jason écarquilla les yeux. C’était le monde à l’envers. Le contraste entre son frère de métal et son paternel était plus que choquant : Alex qui n’était pourtant qu’une machine semblait prendre en compte la douleur qu’il était susceptible de causer à Valérian tandis que son père y était indifférent.
Or, Alex était programmé pour ne pas faire mal physiquement, pas pour être attentif à la détresse morale des êtres humains. En même temps, il n’avait pas vraiment pris de gants pour rompre avec Valérian… Alors, pourquoi paraissait-il se soucier de ce qu’il pouvait ressentir ? C’était aussi bizarre qu’incompréhensible.
Comme son père s’en étonnait, l’androïde expliqua :
— J’ai rompu avec lui.
— Quoi ?! s’écria son père. Alors que nous étions si près du but !
Jason grimaça. Il ne comprenait vraiment plus son père. Il avait toujours cru que la fabrication de l’androïde avait été une façon de se noyer dans un projet lui permettant d’oublier la mort de sa mère, mais il n’en était plus si sûr.
— Descendons dans l’atelier.
Jason qui n’était pas obligé d’obéir, à la différence d’Alex, hésita puis, la curiosité l’emporta et il suivit le mouvement.
Il assista donc à la scène de rupture, en ne pouvant s’empêcher de plaindre Valérian de la brutale froideur d’Alex.
— Je ne sais pas pourquoi je t’ai implémenté cette histoire de comptabilité. Tu es adaptable après tout. Il suffit de modifier ton programme. A moins bien sûr que ton ou ta partenaire aient des goûts et désirs sexuels très spéciaux…
Son père remonta gravement ses lunettes sur son nez.
— Ce contre-temps est regrettable, mais tant pis. Ce sera l’occasion de voir ce que cela donne avec une fille. Il y en a une qui semblait intéressée par Alex, si je ne m’abuse… Une certaine Anne ? Tu n’auras qu’à lui proposer de devenir ta petite amie lundi.
— Hana, corrigea Jason, en grinçant des dents.
L’androïde ne méritait pas l’adorable Hana aux yeux en amandes et imaginer son père l’espionner avec Alex le rendait nauséeux.
— D’après mes données, passer d’une relation à l’autre sans transition ne se fait pas, dit Alex.
— Exact, mais il est inutile de trop tarder non plus. Une semaine de délai suffira.
— Cela risque de blesser Valérian, dit Alex.
— Mais non… Il s’en remettra, rétorqua leur père, impitoyable.
Jason écarquilla les yeux. C’était le monde à l’envers. Le contraste entre son frère de métal et son paternel était plus que choquant : Alex qui n’était pourtant qu’une machine semblait prendre en compte la douleur qu’il était susceptible de causer à Valérian tandis que son père y était indifférent.
Or, Alex était programmé pour ne pas faire mal physiquement, pas pour être attentif à la détresse morale des êtres humains. En même temps, il n’avait pas vraiment pris de gants pour rompre avec Valérian… Alors, pourquoi paraissait-il se soucier de ce qu’il pouvait ressentir ? C’était aussi bizarre qu’incompréhensible.
1 commentaire:
Alex développerait-il des sentiments à l'insu de son créateur, c'est même sûr ^o^
Merci pour l'épisode, peut-être qu'avec le temps les frères s'allieront face aux délires de leur père...
Hâte de lire la suite, pauvre Valérian quand il verra Alex avec une fille cela va le bouleverser encore plus :(
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