Le soir venu, dès qu’ils furent rentrés, Jason commença à tester Alex – il avait eu le temps de réfléchir à comment procéder.
— Donne-moi ton pendentif, ordonna-t-il.
— Il est à moi, répondit l’androïde sans faire un geste pour lui obéir.
— Et je le veux dans ma main, rétorqua Jason.
— C’est un ordre ?
— Donne-moi ton pendentif, ordonna-t-il.
— Il est à moi, répondit l’androïde sans faire un geste pour lui obéir.
— Et je le veux dans ma main, rétorqua Jason.
— C’est un ordre ?
Si ce n’était pas une technique de ralentissement, Jason ne savait pas ce que c’était, car cela avait été assez explicite la première fois.
Alex, avec autant de rapidité qu’un escargot asthmatique, ôta le bijou et le déposa dans sa paume.
Devant tant de réticence, Jason éprouva un soupçon de remords.
S’il ne se leurrait pas au sujet de l’androïde, qu’il était plus qu’une machine, alors ce qu’il faisait était cruel, mais il avait besoin d’être sûr.
— Tu y es attaché ?
— Il n’est plus noué autour de mon cou.
— Tu y es attaché ?
— Il n’est plus noué autour de mon cou.
Jason leva les yeux au plafond. La façon qu’avait Alex de prendre toujours tout littéralement l’agaçait, machine ou pas !
— Ce pendentif a-t-il de l’importance pour toi, oui ou non ?
— Oui.
— Et Valérian, tu l’aimes ?
— Je ne suis pas capable de ressentir d’émotions.
— Oui.
— Et Valérian, tu l’aimes ?
— Je ne suis pas capable de ressentir d’émotions.
L’androïde n’était pas normalement non plus supposé considérer comme précieux un objet. Alex ne se résumait pas qu’à son programme.
— Tu peux m’expliquer pourquoi tu as rompu avec lui ? Et ne me dis pas que c’est parce que vous êtes incompatibles, je veux la vraie raison.
Il y eut un blanc.
— Ton père visionne tout.
— Ton père visionne tout.
Jason retint une grimace. C’était un cuisant rappel qu’il pouvait aussi accéder à la conversation qu’ils étaient en train d’avoir. Jason n’avait pas envie de l’arrêter pour autant. Elle était trop importante pour cela.
— En quoi, c’est un problème ?
— L’intimité de Valérian n’appartient qu’à lui… et à moi puisqu’il a choisi de la partager avec moi.
La formulation était étrange, mais impossible de ne pas y voir une certaine possessivité de la part d’Alex.
— Tu ne veux pas vraiment demander à Hana de sortir avec toi, si ?
— J’y suis obligé.
— Mais si tu avais le choix ?
— S’il y avais d’autres options, non.
Jason n’en revenait pas. Alex avait vraiment une conscience. Jason s’était trompé sur toute la ligne en le traitant comme un tas de ferraille.
— J’y suis obligé.
— Mais si tu avais le choix ?
— S’il y avais d’autres options, non.
Jason n’en revenait pas. Alex avait vraiment une conscience. Jason s’était trompé sur toute la ligne en le traitant comme un tas de ferraille.
1 commentaire:
Un espoir de voir les frères se rapprocher ^_^
Merci pour l'épisode, hâte de lire la suite :D
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