— Mais assez parlé de moi, déclara Val. D’où viens-tu ?
— Du ventre de ma mère, répondit Alex pour protéger son secret.
Val pouffa.
— Tu ne rates jamais une occasion de plaisanter, hein ! Bref, je voulais dire, dans quelle ville habitais-tu avant ?
Alexy enregistra la correspondance entre les deux questions avant de répondre.
— Tu n’étais pas trop triste de déménager ? Demanda Val.
— Non.
Il n’éprouvait pas d’émotions. Il pouvait juste les lire sur les visages et dans les postures.
— Tu n’as pas d’endroits ou des gens qui vont te manquer ?
Avant le déménagement, Alex n’avait guère quitté la cave, demeurant à l’intérieur de la maison et les seules personnes qu’il avait fréquentées avaient été son père et son frère.
— Non. J’espère me faire des amis, ici, déclara-t-il.
— Tu peux me compter comme tel. Enfin, si tu veux bien de moi.
###
Valérian se racla la gorge et referma la main sur son pendentif arc-en-ciel. Il aurait pu formuler la chose d’une façon moins embarrassante que celle-là. A sa décharge, même s’il était habitué à se faire embêter, il avait été secoué. La reprise avait été rude avec pas moins de cinq homophobes pour lui chercher des noises. Dieu sait jusqu’où les deux affreux qui l’avaient piégé dans les toilettes seraient allés sans l’intervention providentielle d’Alex !
Valérian lui devait une fière chandelle. Le nouveau avait un sens de l’humour particulier, mais pas déplaisant. Cela se sentait qu’il avait bon fond et ne songeait pas à mal. Qu’il ne soit pas déplaisant à regarder ne gâchait rien : musclé, avec une peau parfaite, de beaux yeux brillants et des cheveux noir de jais. La cerise sur le gâteau, c’est qu’Alex était un vrai gentleman. Il suffisait de voir la façon dont il avait insisté pour lui laisser sa veste. Valérian en avait encore des palpitations.
Bon, il était peu probable qu’Alex soit attiré par les garçons, mais en attendant, Valérian était content d’en apprendre plus sur lui, même s’il aurait préféré que ce soit en d’autres circonstances.
Il devait avoir l’air d’un rat mort. Sans compter qu’il se sentait sale. Même en sachant que l’eau de la chasse d’eau était propre, il lui semblait que l’odeur puante de la cuvette était encore attaché à lui. Il avait hâte de se doucher et de se changer.
— Du ventre de ma mère, répondit Alex pour protéger son secret.
Val pouffa.
— Tu ne rates jamais une occasion de plaisanter, hein ! Bref, je voulais dire, dans quelle ville habitais-tu avant ?
Alexy enregistra la correspondance entre les deux questions avant de répondre.
— Tu n’étais pas trop triste de déménager ? Demanda Val.
— Non.
Il n’éprouvait pas d’émotions. Il pouvait juste les lire sur les visages et dans les postures.
— Tu n’as pas d’endroits ou des gens qui vont te manquer ?
Avant le déménagement, Alex n’avait guère quitté la cave, demeurant à l’intérieur de la maison et les seules personnes qu’il avait fréquentées avaient été son père et son frère.
— Non. J’espère me faire des amis, ici, déclara-t-il.
— Tu peux me compter comme tel. Enfin, si tu veux bien de moi.
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Valérian se racla la gorge et referma la main sur son pendentif arc-en-ciel. Il aurait pu formuler la chose d’une façon moins embarrassante que celle-là. A sa décharge, même s’il était habitué à se faire embêter, il avait été secoué. La reprise avait été rude avec pas moins de cinq homophobes pour lui chercher des noises. Dieu sait jusqu’où les deux affreux qui l’avaient piégé dans les toilettes seraient allés sans l’intervention providentielle d’Alex !
Valérian lui devait une fière chandelle. Le nouveau avait un sens de l’humour particulier, mais pas déplaisant. Cela se sentait qu’il avait bon fond et ne songeait pas à mal. Qu’il ne soit pas déplaisant à regarder ne gâchait rien : musclé, avec une peau parfaite, de beaux yeux brillants et des cheveux noir de jais. La cerise sur le gâteau, c’est qu’Alex était un vrai gentleman. Il suffisait de voir la façon dont il avait insisté pour lui laisser sa veste. Valérian en avait encore des palpitations.
Bon, il était peu probable qu’Alex soit attiré par les garçons, mais en attendant, Valérian était content d’en apprendre plus sur lui, même s’il aurait préféré que ce soit en d’autres circonstances.
Il devait avoir l’air d’un rat mort. Sans compter qu’il se sentait sale. Même en sachant que l’eau de la chasse d’eau était propre, il lui semblait que l’odeur puante de la cuvette était encore attaché à lui. Il avait hâte de se doucher et de se changer.
Même en appréciant la compagnie d’Alex, il ne fut donc pas fâché en arrivant à la porte de sa maison.
4 commentaires:
Oh j'avais raison avec ce sauvetage le petit cœur de Valerian a palpité. ^-^
Merci pour cet épisode. ^^
Merci pour l'épisode, je sens que Val craque pour Alex ^___^
Hâte de lire la suite :D
Merci pour l'épisode, je sens que Val craque pour Alex ^__^
Hâte de lire la suite :D
Valérian n'a pas résisté en effet... :)
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