— Allons, ne sois pas trop dur
avec toi-même, protesta Huo. Il est normal que tu aies eu un côté
Raiponce dans ta tour avec la malédiction des cheveux longs, ajouta-t-il
d’un ton léger.
— Cela n’excuse pas mon attitude avant cela, répliqua Marin avec le sérieux habituel qui le caractérisait.
— Peut-être, mais nous te pardonnons quand même, alors, inutile de te flageller plus longtemps ! rétorqua Céleste.
— Moi aussi j’ai eu du mal à admettre qu’il était possible d’être impliqué avec plusieurs personnes à la fois, d’avoir plus qu’une âme-sœur, enchérit Gaïus.
C’était un bonheur d’entendre enfin sa voix pour de vrai, à l’air libre.
— Nous devrions aller nous soigner, ajouta le colosse.
— Il y a une trousse de secoues dans ma salle de bains, répondit Marin, en séchant ses larmes.
Ils venaient à peine de panser leurs blessures et de se remettre de leurs émotions qu’un liquide noir et gluant s’infiltra sous la porte de la salle de bains.
— Qu’est-ce que c’est encore ? marmonna Céleste. On n’a même pas eu le temps de souffler…
Cela pue comme les moisissures, dit Gaïus.
Le liquide noir s’accumulait formant une masse informe.
— Je pense que c’est le Vide. Il n’a pas dû apprécier que nous détruisions tous ses alliés, annonça Marin en s’humectant les lèvres.
— Je ne le voyais pas comme ça, murmura Huo.
— Bon, il s’agit de se bouger, décréta Céleste, en faisant signe à Blaise de se pencher.
Blaise obtempéra et les lèvres de l’ange autoritaire recouvrirent les siennes.
Avant qu’il ne puisse regretter la fin du baiser, Céleste s’étant volatilisé à l’intérieur, Gaïus l’embrassa en profondeur.
Sa langue pénétrante et son parfum boisé fut ensuite remplacé par la fraîcheur mentholé de la bouche de Marin.
Blaise, muni d’ailes blanches, de cornes et de queue, ses cheveux bleus tentaculaires cascadant sur ses épaules, tendit la main vers Huo. Néanmoins, ce dernier ne cracha pas dedans et sauta plutôt dans ses bras.
— Embrasse-moi, déclara Huo. Je sais que tu en as envie.
— Tu es sûr ?
Céleste râla, car ils n’avaient pas de temps à perdre avec la masse gluante et grandissante du Vide à deux pas d’eux.
Ils échangèrent un regard.
Blaise comprit que Huo qu’il voulait bien pour lui, pour ne pas avoir de regrets.
Blaise le gratifia d’un baiser brûlant et à ses ailes duveteuses vinrent s’ajouter une paire d’enflammées.
La fusion était totale et complète.
— Cela n’excuse pas mon attitude avant cela, répliqua Marin avec le sérieux habituel qui le caractérisait.
— Peut-être, mais nous te pardonnons quand même, alors, inutile de te flageller plus longtemps ! rétorqua Céleste.
— Moi aussi j’ai eu du mal à admettre qu’il était possible d’être impliqué avec plusieurs personnes à la fois, d’avoir plus qu’une âme-sœur, enchérit Gaïus.
C’était un bonheur d’entendre enfin sa voix pour de vrai, à l’air libre.
— Nous devrions aller nous soigner, ajouta le colosse.
— Il y a une trousse de secoues dans ma salle de bains, répondit Marin, en séchant ses larmes.
Ils venaient à peine de panser leurs blessures et de se remettre de leurs émotions qu’un liquide noir et gluant s’infiltra sous la porte de la salle de bains.
— Qu’est-ce que c’est encore ? marmonna Céleste. On n’a même pas eu le temps de souffler…
Cela pue comme les moisissures, dit Gaïus.
Le liquide noir s’accumulait formant une masse informe.
— Je pense que c’est le Vide. Il n’a pas dû apprécier que nous détruisions tous ses alliés, annonça Marin en s’humectant les lèvres.
— Je ne le voyais pas comme ça, murmura Huo.
— Bon, il s’agit de se bouger, décréta Céleste, en faisant signe à Blaise de se pencher.
Blaise obtempéra et les lèvres de l’ange autoritaire recouvrirent les siennes.
Avant qu’il ne puisse regretter la fin du baiser, Céleste s’étant volatilisé à l’intérieur, Gaïus l’embrassa en profondeur.
Sa langue pénétrante et son parfum boisé fut ensuite remplacé par la fraîcheur mentholé de la bouche de Marin.
Blaise, muni d’ailes blanches, de cornes et de queue, ses cheveux bleus tentaculaires cascadant sur ses épaules, tendit la main vers Huo. Néanmoins, ce dernier ne cracha pas dedans et sauta plutôt dans ses bras.
— Embrasse-moi, déclara Huo. Je sais que tu en as envie.
— Tu es sûr ?
Céleste râla, car ils n’avaient pas de temps à perdre avec la masse gluante et grandissante du Vide à deux pas d’eux.
Ils échangèrent un regard.
Blaise comprit que Huo qu’il voulait bien pour lui, pour ne pas avoir de regrets.
Blaise le gratifia d’un baiser brûlant et à ses ailes duveteuses vinrent s’ajouter une paire d’enflammées.
La fusion était totale et complète.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^__^
Le combat final contre le vide arrive j'en tremble pour nos héros qui se remettent juste de leur dernière bataille :)
Hâte de lire la suite :D
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