Malgré
la fatigue de la bataille précédente contre les ailes, tous les sens de
Blaise étaient aiguisés et la puissance des éléments bouillon-naient en
lui, mais c’était surtout l’amour qui le rendait fort, l’amour qui
avait permis l’union de leurs différents pouvoirs.
Il déversa un torrent de flammes sur la masse noirâtre qui avala le tout sans broncher et grossit encore davantage, s’étalant sur le carrelage. Blaise déchaîna une tempête, fit trembler la terre.
Le Vide ne fit que gagner en taille, emplissant de plus en plus l’espace.
Pour éviter d’entrer en contact avec lui, Blaise prit la voie des airs.
Huo l’enjoignit à utiliser de sa vue, Céleste sa voix, Marin à se servir de ses cheveux et Gaïus de sa force et de son poison nouvellement découvert.
Le Vide avait grimpé sur les murs et atteignait désormais le plafond.
Blaise lui intima de rétrécir, en vain. La masse en face d’eux n’avait à priori pas d’oreilles et elle était totalement opaque, sans point faible apparent d’aucune sorte.
Blaise lança ses cheveux bleus à l’assaut du Vide qui les dévora, l’attirant auprès de lui.
Blaise, avec difficulté, s’arracha à l’emprise du Vide.
Tout était recouvert par le liquide noir, tout s’écroulait autour d’eux.
Blaise lança toutes les attaques qu’il avait à sa disposition les unes après les autres. Rien ne semblait avoir d’effet sur le Vide.
Le plafond creva, donnant un court moment de répit à Blaise.
Aucun d’entre eux se décourageait, mais impossible de ne pas sentir qu’ils épuisaient peu à peu leurs forces, surtout qu’ils n’avaient pas eu le temps de récupérer de la bataille contre les Ailes.
Le Vide n’en finissait pas de s’étaler partout. Une tentacule boueuse s’enroula autour d’une des jambes de Blaise. Il la coupa à l’aide de sa queue, mais d’autres l’attrapèrent. Bras, jambes, bientôt Blaise fut englué. Il battit des ailes avec l’énergie du désespoir, donna des coups de cornes dans la masse infâme du vide, se rendit fantômatique. En vain.
Le Vide les absorba, les avalant complètement.
Blaise ne voyait plus rien qu’une obscurité infinie, n’entendait plus rien d’autre qu’un silence assourdissant, comme s’il avait été seul alors qu’ils étaient pourtant tous les cinq fusionnés, ne sentait pas la plus petite odeur, ne goûtait plus rien, ne touchait plus rien, suspendu dans le néant.
Il ne parvenait plus à respirer, l’air étant absent. Une unique larme roula sur sa joue. Leurs flamme de vie s’éteignaient, enterrés qu’ils étaient dans la masse boueuse du Vide.
Blaise était furieux qu’ils soient en train de perdre, sa mort comme celles de ses bien-aimés semblait inévitable et cela lui faisait peur. Il était malgré tout content de les avoir rencontrés, d’avoir essayé avec leurs pouvoirs combinés de sauver la planète de cette chose immonde. Il était aussi triste parce qu’il aurait voulu qu’ils aient le temps de vivre leur amour tous les cinq.
Avant que tout ne cesse d’exister, Blaise les revit chacun. Huo, le roux aux étranges yeux jaunes-orangés à la grâce féline, tout feu tout flamme, et aussi brillant qu’un soleil. Le blond Céleste à l’apparence et à la voix angélique, mais au tempérament colérique et autoritaire. Gaïus, le calme et protecteur colosse barbu aux doigts tâchés d’encre au parfum boisé, et au sourire aussi rare que précieux.
Et puis, Marin, le prince aux yeux vairons, si prompt à fondre en larmes sous ses dehors sérieux et glacés.
Dans une ultime pensée désespérée, Blaise exigea qu’ils sortent de son corps. Peut-être, juste peut-être, ils se matérialiseraient hors du Vide et lui survivraient.
Il déversa un torrent de flammes sur la masse noirâtre qui avala le tout sans broncher et grossit encore davantage, s’étalant sur le carrelage. Blaise déchaîna une tempête, fit trembler la terre.
Le Vide ne fit que gagner en taille, emplissant de plus en plus l’espace.
Pour éviter d’entrer en contact avec lui, Blaise prit la voie des airs.
Huo l’enjoignit à utiliser de sa vue, Céleste sa voix, Marin à se servir de ses cheveux et Gaïus de sa force et de son poison nouvellement découvert.
Le Vide avait grimpé sur les murs et atteignait désormais le plafond.
Blaise lui intima de rétrécir, en vain. La masse en face d’eux n’avait à priori pas d’oreilles et elle était totalement opaque, sans point faible apparent d’aucune sorte.
Blaise lança ses cheveux bleus à l’assaut du Vide qui les dévora, l’attirant auprès de lui.
Blaise, avec difficulté, s’arracha à l’emprise du Vide.
Tout était recouvert par le liquide noir, tout s’écroulait autour d’eux.
Blaise lança toutes les attaques qu’il avait à sa disposition les unes après les autres. Rien ne semblait avoir d’effet sur le Vide.
Le plafond creva, donnant un court moment de répit à Blaise.
Aucun d’entre eux se décourageait, mais impossible de ne pas sentir qu’ils épuisaient peu à peu leurs forces, surtout qu’ils n’avaient pas eu le temps de récupérer de la bataille contre les Ailes.
Le Vide n’en finissait pas de s’étaler partout. Une tentacule boueuse s’enroula autour d’une des jambes de Blaise. Il la coupa à l’aide de sa queue, mais d’autres l’attrapèrent. Bras, jambes, bientôt Blaise fut englué. Il battit des ailes avec l’énergie du désespoir, donna des coups de cornes dans la masse infâme du vide, se rendit fantômatique. En vain.
Le Vide les absorba, les avalant complètement.
Blaise ne voyait plus rien qu’une obscurité infinie, n’entendait plus rien d’autre qu’un silence assourdissant, comme s’il avait été seul alors qu’ils étaient pourtant tous les cinq fusionnés, ne sentait pas la plus petite odeur, ne goûtait plus rien, ne touchait plus rien, suspendu dans le néant.
Il ne parvenait plus à respirer, l’air étant absent. Une unique larme roula sur sa joue. Leurs flamme de vie s’éteignaient, enterrés qu’ils étaient dans la masse boueuse du Vide.
Blaise était furieux qu’ils soient en train de perdre, sa mort comme celles de ses bien-aimés semblait inévitable et cela lui faisait peur. Il était malgré tout content de les avoir rencontrés, d’avoir essayé avec leurs pouvoirs combinés de sauver la planète de cette chose immonde. Il était aussi triste parce qu’il aurait voulu qu’ils aient le temps de vivre leur amour tous les cinq.
Avant que tout ne cesse d’exister, Blaise les revit chacun. Huo, le roux aux étranges yeux jaunes-orangés à la grâce féline, tout feu tout flamme, et aussi brillant qu’un soleil. Le blond Céleste à l’apparence et à la voix angélique, mais au tempérament colérique et autoritaire. Gaïus, le calme et protecteur colosse barbu aux doigts tâchés d’encre au parfum boisé, et au sourire aussi rare que précieux.
Et puis, Marin, le prince aux yeux vairons, si prompt à fondre en larmes sous ses dehors sérieux et glacés.
Dans une ultime pensée désespérée, Blaise exigea qu’ils sortent de son corps. Peut-être, juste peut-être, ils se matérialiseraient hors du Vide et lui survivraient.
3 commentaires:
Hé bien déjà que le combat contre les ailes était chaud mais alors là contre le vide c'est encore plus désespéré :(
Merci pour l'épisode, j'espère que la sacrifice d'amour de Blaise pour tenter de sauver ses aimés va porter ses fruits et qui sait se sera peut-être le déclencheur pour vaincre le vide ^__^
Hâte de lire la suite XD
Ho purée !!
Peut-être que le fait d'avoir voulu que les autres s'en réchappe en les éjectant et tout l'amour qu'il ressent pour eux va les sauver tous les 5.
Merci pour cette suite. ^^
Il fallait bien que le combat contre le boss de fin soit particulier...
Comme les doigts de la main se terminera d'ailleurs la semaine prochaine.
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