Blaise
avait la bouche pâteuse. Il cligna des yeux. Autour de lui, des murs
blancs, une odeur de désinfectant, le goutte à goutte d’une pochette de
liquide à laquelle sa main était reliée… Il était à l’hôpital. Il était
vivant… Mais les autres ?
Le cœur serré, il tourna la tête. Soudain, respira mieux. Gaïus était allongé dans un lit à sa gauche, et à sa droite, était étendu Marin. Céleste et Huo étaient en revanche absents.
Avant que Blaise n’utilise le bouton pour appeler une infirmière et se renseigner à leur sujet, la porte s’ouvrit à la volée sur le blond et le roux, une infirmière protestant sur leurs talons.
— Vous ne pouvez pas… Ne devriez pas être debout… Pas être ici à déranger les autres patients.
— Laissez-nous tranquille, râla Céleste.
Huo se précipita sur Blaise, puis bondit au chevet de Marin qui émergeait tout juste tandis que Céleste se rendait au chevet de Gaïus avant de venir à celui de Blaise. Huo, lui, rejoignit alors Gaïus qui se redressait avec difficulté.
L’infirmière dut comprendre qu’elle ne parviendrait pas à obtenir gain de cause et elle quitta la pièce, sans doute dans l’intention d’aller chercher du renfort ou peut-être un médecin… Blaise n’en avait cure. Tout ce qui lui importait, c’est qu’ils étaient, par miracle, en vie tous les cinq.
A moins qu’il ne soit en train de rêver et qu’ils soient en fait en train d’étouffer dans le corps boueux du Vide.
— J’ai du mal à y croire… lâcha-t-il.
— Ah non, ne nous refais pas le coup, comme quand tu as été confronté à nos pouvoirs et aux tiens, la toute première fois, soupira Céleste.
— Le Vide nous avait capturés, j’étouffais…
— Mais tu l’as battu ! s’écria Huo en jetant un regard empli d’amour à Blaise.
— Je ne me l’explique pas…
Marin offrit aussitôt une hypothèse :
— A l’intérieur du Vide, nous étions privés de nos sens, il n’y avait plus ni Air, ni Terre, ni Feu, ni vraiment Eau, si ce n’est cette minuscule larme… Tes émotions, les nôtres, le Vide n’a pu les tuer.
— Ton amour pour nous quatre a été le plus fort ! s’exclama Huo.
— Oui… A ce propos, je n’oublie pas que, comme Gaïus, tu as encore cru bon de jouer les preux chevaliers en nous demandant de quitter ton corps, marmonna Céleste.
— C’est notre façon d’aimer, répliqua Gaïus de sa voix grave et profonde que Blaise ne se lasserait sûrement jamais d’entendre.
Elle était encore plus belle qu’à l’intérieur de sa tête.
Deux infirmières et un médecin débarquèrent, interrompant leur réunion. Céleste et Huo furent obligés de regagner leur chambre.
Le cœur serré, il tourna la tête. Soudain, respira mieux. Gaïus était allongé dans un lit à sa gauche, et à sa droite, était étendu Marin. Céleste et Huo étaient en revanche absents.
Avant que Blaise n’utilise le bouton pour appeler une infirmière et se renseigner à leur sujet, la porte s’ouvrit à la volée sur le blond et le roux, une infirmière protestant sur leurs talons.
— Vous ne pouvez pas… Ne devriez pas être debout… Pas être ici à déranger les autres patients.
— Laissez-nous tranquille, râla Céleste.
Huo se précipita sur Blaise, puis bondit au chevet de Marin qui émergeait tout juste tandis que Céleste se rendait au chevet de Gaïus avant de venir à celui de Blaise. Huo, lui, rejoignit alors Gaïus qui se redressait avec difficulté.
L’infirmière dut comprendre qu’elle ne parviendrait pas à obtenir gain de cause et elle quitta la pièce, sans doute dans l’intention d’aller chercher du renfort ou peut-être un médecin… Blaise n’en avait cure. Tout ce qui lui importait, c’est qu’ils étaient, par miracle, en vie tous les cinq.
A moins qu’il ne soit en train de rêver et qu’ils soient en fait en train d’étouffer dans le corps boueux du Vide.
— J’ai du mal à y croire… lâcha-t-il.
— Ah non, ne nous refais pas le coup, comme quand tu as été confronté à nos pouvoirs et aux tiens, la toute première fois, soupira Céleste.
— Le Vide nous avait capturés, j’étouffais…
— Mais tu l’as battu ! s’écria Huo en jetant un regard empli d’amour à Blaise.
— Je ne me l’explique pas…
Marin offrit aussitôt une hypothèse :
— A l’intérieur du Vide, nous étions privés de nos sens, il n’y avait plus ni Air, ni Terre, ni Feu, ni vraiment Eau, si ce n’est cette minuscule larme… Tes émotions, les nôtres, le Vide n’a pu les tuer.
— Ton amour pour nous quatre a été le plus fort ! s’exclama Huo.
— Oui… A ce propos, je n’oublie pas que, comme Gaïus, tu as encore cru bon de jouer les preux chevaliers en nous demandant de quitter ton corps, marmonna Céleste.
— C’est notre façon d’aimer, répliqua Gaïus de sa voix grave et profonde que Blaise ne se lasserait sûrement jamais d’entendre.
Elle était encore plus belle qu’à l’intérieur de sa tête.
Deux infirmières et un médecin débarquèrent, interrompant leur réunion. Céleste et Huo furent obligés de regagner leur chambre.
3 commentaires:
Super ! L'amour le pouvoir ultime. ^-^
Merci pour cet épisode. ^^
Ouf nos héros vont bien ils ont vaincu le vide ^o^
Merci pour l'épisode, maintenant est ce qu'ils garderont leurs pouvoirs et comment l'avenir va se passer pour eux... :) hâte de lire la suite qui commence à sentir la fin de cette histoire ^__^
L'amour a triomphé et il ne reste donc plus que 2 épisodes à notre histoire. :)
Jeudi, ce sera, probablement, la suite de L'Androïde Amoureux.
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