— Tu vas avoir froid, murmura Val.
— Pas du tout, assura Alex.
— Je ne voudrais pas que tu tombes malade.
— Aucun risque de ce côté. Toi, par contre, avec tes habits mouillés, tu as 80 % de chance.
Val lui adressa un large sourire.
— C’est précis. Encore merci, alors. Je te rendrais ta veste propre et lavée.
— Non, c’est bon. Je vais t’accompagner jusqu’à chez toi.
— Ce n’est pas nécessaire… Je ne veux pas que tu doives en plus faire un détour pour moi, protesta Val.
Il commença à retirer la veste. Il devait avoir l’intention de la lui rendre au détriment de sa santé. Il n’y avait plus qu’à le convaincre par la logique.
— Quelle est ton adresse ? se dépêcha de lui demander Alex.
Dès que Val eut répondu, il calcula aussitôt l’itinéraire. Ils habitaient à 1.2 km de distance. Cela n’userait guère sa batterie.
— Nous ne sommes jamais qu’à 14 minutes de marche à pieds l’un de l’autre.
Val rit.
— Comment peux-tu savoir cela alors que vous venez d’emménager en ville ?
Alex avait commis une erreur de calcul en affichant des connaissances qu’un humain normal n’aurait pas dû posséder.
— Parce que j’ai étudié de façon détaillée le plan de la ville, répondit-il puisqu’il ne pouvait dire qu’il avait dans la tête un assistant de naviguation.
— OK. Tu as gagné. Tu es un vrai chevalier servant. Les filles doivent te courir après.
— Non.
Aucune du lycée n’avait fait ça en tout cas. En même temps, Alex n’était pas plus un noble appartenant l'ordre de la chevalerie qu’un soldat affecté au service d'une arme.
Ils se mirent en marche.
— Tu es sûrement curieux de savoir ce qui s’est passé au juste, commença Val.
Alex ne l’était pas. Il en était incapable. Néanmoins, toute donnée était bonne à prendre pour nourrir sa base grandissante et enrichir son programme d’apprentissage évolutif.
— Je m’occupais de mon affaire quand ils ont débarqué et sont venus pisser de chaque côté de mon urinoir. Bonjour le malaise ! Comme j’avais fini, je suis allé me laver les mains, mais l’instant d’après, ils m’encadraient, m’accusant d’avoir regardé de trop près leurs pénis. N’importe quoi ! Personne ne leur a demandé de venir se coller à moi ! Tout ça parce que je ne dissimule pas ma préférence pour les garçons. Entre eux et ce matin, c’était vraiment une rentrée en fanfare.
— Je n’ai pas entendu de musique.
Val rit.
C’était un son mélodieux.
— C’est tout ce que tu retiens de l’histoire ? Tu as raison. Tous ces idiots n’ont aucune importance. Je refuse de cacher qui je suis. Garder le secret est plus douloureux.
Le processeur d’Alexy eut un raté. Serait-il plus simple pour lui s’il n’avait pas à prétendre être humain, que tout le monde sache qu’il était un androïde ? Peu importait puisque c’était le souhait de son créateur.
— Pas du tout, assura Alex.
— Je ne voudrais pas que tu tombes malade.
— Aucun risque de ce côté. Toi, par contre, avec tes habits mouillés, tu as 80 % de chance.
Val lui adressa un large sourire.
— C’est précis. Encore merci, alors. Je te rendrais ta veste propre et lavée.
— Non, c’est bon. Je vais t’accompagner jusqu’à chez toi.
— Ce n’est pas nécessaire… Je ne veux pas que tu doives en plus faire un détour pour moi, protesta Val.
Il commença à retirer la veste. Il devait avoir l’intention de la lui rendre au détriment de sa santé. Il n’y avait plus qu’à le convaincre par la logique.
— Quelle est ton adresse ? se dépêcha de lui demander Alex.
Dès que Val eut répondu, il calcula aussitôt l’itinéraire. Ils habitaient à 1.2 km de distance. Cela n’userait guère sa batterie.
— Nous ne sommes jamais qu’à 14 minutes de marche à pieds l’un de l’autre.
Val rit.
— Comment peux-tu savoir cela alors que vous venez d’emménager en ville ?
Alex avait commis une erreur de calcul en affichant des connaissances qu’un humain normal n’aurait pas dû posséder.
— Parce que j’ai étudié de façon détaillée le plan de la ville, répondit-il puisqu’il ne pouvait dire qu’il avait dans la tête un assistant de naviguation.
— OK. Tu as gagné. Tu es un vrai chevalier servant. Les filles doivent te courir après.
— Non.
Aucune du lycée n’avait fait ça en tout cas. En même temps, Alex n’était pas plus un noble appartenant l'ordre de la chevalerie qu’un soldat affecté au service d'une arme.
Ils se mirent en marche.
— Tu es sûrement curieux de savoir ce qui s’est passé au juste, commença Val.
Alex ne l’était pas. Il en était incapable. Néanmoins, toute donnée était bonne à prendre pour nourrir sa base grandissante et enrichir son programme d’apprentissage évolutif.
— Je m’occupais de mon affaire quand ils ont débarqué et sont venus pisser de chaque côté de mon urinoir. Bonjour le malaise ! Comme j’avais fini, je suis allé me laver les mains, mais l’instant d’après, ils m’encadraient, m’accusant d’avoir regardé de trop près leurs pénis. N’importe quoi ! Personne ne leur a demandé de venir se coller à moi ! Tout ça parce que je ne dissimule pas ma préférence pour les garçons. Entre eux et ce matin, c’était vraiment une rentrée en fanfare.
— Je n’ai pas entendu de musique.
Val rit.
C’était un son mélodieux.
— C’est tout ce que tu retiens de l’histoire ? Tu as raison. Tous ces idiots n’ont aucune importance. Je refuse de cacher qui je suis. Garder le secret est plus douloureux.
Le processeur d’Alexy eut un raté. Serait-il plus simple pour lui s’il n’avait pas à prétendre être humain, que tout le monde sache qu’il était un androïde ? Peu importait puisque c’était le souhait de son créateur.
1 commentaire:
Ho ho au contact de Val Alex va t-il avoir les circuits qui s'affolent ?.. ^__^
Merci pour l'épisode, j'ai très très hâte de voir jusqu'où tu vas nous emmener avec cette nouvelle histoire :D C'est un sujet que j'affectionne en plus alors je ne peux qu'être enchantée en te lisant
Vivement demain pour lire la suite ^o^
Enregistrer un commentaire