Il fallut encore deux longs jours avant qu’ils ne soient autorisés à quitter l’hôpital.
De la maison, il ne restait qu’une pile de gravas. Ils avaient eu de la chance d’être tirés des décombres.
Ils se rendirent donc dans la maisonnette où ils s’étaient déjà réfugiés après avoir été attaqués par pas moins de trois Pêchés et quatre lanceurs de malédiction.
Sans se concerter, ils s’installèrent dans la chambre qui possédait le lit King Size. C’était juste de tenir dedans à cinq, mais en se collant les uns aux autres, cela marchait.
Blaise se retrouva au milieu, entouré de Huo et Marin à sa droite, et Céleste et Gaïus à sa gauche.
Aucun d’entre eux n’avait la grande forme et ils avaient tous encore un peu de mal à réaliser que leur combat était terminé pour de bon.
Pourtant, c’était bien le cas. Huo avait confirmé qu’il n’y avait plus aucune moisissures visibles dans les rues.
A l’hôpital, ils n’avaient pu parler librement, d’abord parce qu’ils avaient été séparés en deux groupes et aussi en raison des allées et venues incessantes du personnel médical entre prises de températures et plateaux-repas.
Maintenant, ils étaient enfin tranquilles, mais ils semblaient tous préférés jouir en silence du plaisir d’être réunis.
Ce fut Blaise qui finit par le rompre, désireux d’évoquer l’avenir qu’il espérait pour eux.
Céleste le fit taire en l’embrassant à perdre haleine.
Blaise s’attendait à ce qu’il se volatilise comme d’habitude, mais le baiser se prolongea jusqu’à ce que Céleste ne s’écarte, laissant Blaise pantelant.
— La fusion n’opère plus, déclara Marin.
Céleste leva les yeux au plafond.
— Bonjour l’évidence ! Je m’en doutais, car je ne peux plus manipuler l’air et mon ouïe, bien qu’excellente, a perdu en puissance
— J’avais aussi remarqué, mais je pensais que c’était peut-être temporaire vu comme nous étions mal en point, rétorqua Marin.
— A mon avis, c’est définitif, dit Gaïus.
— Cela tombe bien, car nous n’en avons plus besoin, ajouta Huo. Même si, du coup, que je n’ai pas vu de moisissures en ville ne signifie pas grand-chose…
— Si nos pouvoirs ne sont plus, alors, c’est que c’est fini, trancha Céleste.
Ils s’embrassèrent tour à tour, Huo, acceptant même un baiser de chacun d’eux, exceptionnellement. Il avait beau ne pas aimer ça, il semblait prêt à faire un effort pour leur faire plaisir, du moment que personne n’insistait pour lui en donner ou exiger des explications sur son manque de goût pour la chose.
Voir Gaïus, Céleste et Marin embrasser le jeune homme roux était un spectacle réjouissant.
Ils se caressèrent ensuite, tous très excités, dans un joyeux mélanges de mains croisées.
De la maison, il ne restait qu’une pile de gravas. Ils avaient eu de la chance d’être tirés des décombres.
Ils se rendirent donc dans la maisonnette où ils s’étaient déjà réfugiés après avoir été attaqués par pas moins de trois Pêchés et quatre lanceurs de malédiction.
Sans se concerter, ils s’installèrent dans la chambre qui possédait le lit King Size. C’était juste de tenir dedans à cinq, mais en se collant les uns aux autres, cela marchait.
Blaise se retrouva au milieu, entouré de Huo et Marin à sa droite, et Céleste et Gaïus à sa gauche.
Aucun d’entre eux n’avait la grande forme et ils avaient tous encore un peu de mal à réaliser que leur combat était terminé pour de bon.
Pourtant, c’était bien le cas. Huo avait confirmé qu’il n’y avait plus aucune moisissures visibles dans les rues.
A l’hôpital, ils n’avaient pu parler librement, d’abord parce qu’ils avaient été séparés en deux groupes et aussi en raison des allées et venues incessantes du personnel médical entre prises de températures et plateaux-repas.
Maintenant, ils étaient enfin tranquilles, mais ils semblaient tous préférés jouir en silence du plaisir d’être réunis.
Ce fut Blaise qui finit par le rompre, désireux d’évoquer l’avenir qu’il espérait pour eux.
Céleste le fit taire en l’embrassant à perdre haleine.
Blaise s’attendait à ce qu’il se volatilise comme d’habitude, mais le baiser se prolongea jusqu’à ce que Céleste ne s’écarte, laissant Blaise pantelant.
— La fusion n’opère plus, déclara Marin.
Céleste leva les yeux au plafond.
— Bonjour l’évidence ! Je m’en doutais, car je ne peux plus manipuler l’air et mon ouïe, bien qu’excellente, a perdu en puissance
— J’avais aussi remarqué, mais je pensais que c’était peut-être temporaire vu comme nous étions mal en point, rétorqua Marin.
— A mon avis, c’est définitif, dit Gaïus.
— Cela tombe bien, car nous n’en avons plus besoin, ajouta Huo. Même si, du coup, que je n’ai pas vu de moisissures en ville ne signifie pas grand-chose…
— Si nos pouvoirs ne sont plus, alors, c’est que c’est fini, trancha Céleste.
Ils s’embrassèrent tour à tour, Huo, acceptant même un baiser de chacun d’eux, exceptionnellement. Il avait beau ne pas aimer ça, il semblait prêt à faire un effort pour leur faire plaisir, du moment que personne n’insistait pour lui en donner ou exiger des explications sur son manque de goût pour la chose.
Voir Gaïus, Céleste et Marin embrasser le jeune homme roux était un spectacle réjouissant.
Ils se caressèrent ensuite, tous très excités, dans un joyeux mélanges de mains croisées.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^_^
Un peu triste qu'ils aient perdu leurs pouvoirs mais cela signifie qu'ils ont réussi leur mission :)
Maintenant ils vont pouvoir s'aimer sans craindre de se faire attaquer
Hâte de voir comment tu vas finir cette super histoire :D
Comme ils les avaient gagné pour battre le Vide, c'était plus logique, mais j'ai quand même hésité, j'avoue ! :)
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