— Tu ne crois pas que raconter ce qui s’est passé t’aiderait à l’exorciser ?
— Je… Elles m’ont pris par surprise à la sortie des toilettes… Elles voulaient vérifier…
Xavy ne termina pas.
Séveric attendit patiemment qu’il continue et cela paya.
— Mon sexe. Parce que je ressemble à une fille. Que j’ai un petit pénis. Il y a une rumeur là-dessus et elles voulaient voir ça de leurs propres yeux.
Xavy qui avait baissé les yeux quand il s’était tu et les releva soudain, comme défiant Séveric du regard de commenter.
Ces histoires de taille n’avaient guère de sens pour Séveric. Il avait eu l’occasion d’apercevoir le sexe de Xavy au repos comme en érection et cela ne l’avait pas frappé, sans doute parce qu’il n’y accordait aucune importance. Sans compter que pour lui, petit était égal à mignon.
— Tu n’as à rougir de rien. Je n’en dirais pas autant d’elles et de leur comportement.
— Mais c’est vrai que mon pénis a une taille ridicule par rapport à…
— Inutile de te comparer à quiconque. Tu es très bien comme tu es, joli colibri.
Séveric avait pensé à plusieurs reprises en ses termes à Xavy, mais il n’avait pas prévu de prononcer le surnom à voix haute.
— Mais je…
Xavy s’interrompit, torturant sa bouche avec ses dents.
Séveric se pencha, prêt à l’embrasser, puis se força à reculer. Il ne devait pas. Résister s’avérait de plus en plus dur.
— Va donc dans ta chambre. Tout ira mieux demain.
Xavy acquiesça et s’en fut, jambes un peu tremblantes.
Séveric jura. Il aurait voulu le garder avec lui, chasser toute la tristesse qui habitait le fée, dissiper toutes ses peurs et ses doutes. Cela le tuait de se dire que Xavy n’était qu’à quelques pas, mais que dans les faits, la distance entre eux était immense.
Séveric s’en voulait. Il aurait dû faire davantage et mieux, mais comme il était faible, qu’il le désirait trop, il lui avait sorti quelques mots pathétiques avant de l’envoyer se coucher alors que le fée venait de subir une expérience traumatisante.
— Je… Elles m’ont pris par surprise à la sortie des toilettes… Elles voulaient vérifier…
Xavy ne termina pas.
Séveric attendit patiemment qu’il continue et cela paya.
— Mon sexe. Parce que je ressemble à une fille. Que j’ai un petit pénis. Il y a une rumeur là-dessus et elles voulaient voir ça de leurs propres yeux.
Xavy qui avait baissé les yeux quand il s’était tu et les releva soudain, comme défiant Séveric du regard de commenter.
Ces histoires de taille n’avaient guère de sens pour Séveric. Il avait eu l’occasion d’apercevoir le sexe de Xavy au repos comme en érection et cela ne l’avait pas frappé, sans doute parce qu’il n’y accordait aucune importance. Sans compter que pour lui, petit était égal à mignon.
— Tu n’as à rougir de rien. Je n’en dirais pas autant d’elles et de leur comportement.
— Mais c’est vrai que mon pénis a une taille ridicule par rapport à…
— Inutile de te comparer à quiconque. Tu es très bien comme tu es, joli colibri.
Séveric avait pensé à plusieurs reprises en ses termes à Xavy, mais il n’avait pas prévu de prononcer le surnom à voix haute.
— Mais je…
Xavy s’interrompit, torturant sa bouche avec ses dents.
Séveric se pencha, prêt à l’embrasser, puis se força à reculer. Il ne devait pas. Résister s’avérait de plus en plus dur.
— Va donc dans ta chambre. Tout ira mieux demain.
Xavy acquiesça et s’en fut, jambes un peu tremblantes.
Séveric jura. Il aurait voulu le garder avec lui, chasser toute la tristesse qui habitait le fée, dissiper toutes ses peurs et ses doutes. Cela le tuait de se dire que Xavy n’était qu’à quelques pas, mais que dans les faits, la distance entre eux était immense.
Séveric s’en voulait. Il aurait dû faire davantage et mieux, mais comme il était faible, qu’il le désirait trop, il lui avait sorti quelques mots pathétiques avant de l’envoyer se coucher alors que le fée venait de subir une expérience traumatisante.
2 commentaires:
Ah décidément quel gentleman Séveric, malgré son attirance il ne laisse rien transparaitre de ses sentiments envers Xavy et plutôt que de céder à l'envie de l'embrasser préfère le renvoyer dans sa chambre :D
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite et encore merci pour les épisodes du week-end, je me suis régalée et je suis contente que cela ne te donne pas plus de travail :) (j'aime beaucoup les harems d'ailleurs 12+1 est mon coup de coeur)
Bonne semaine et à demain pour la suite ^__^
Séveric est parfait... ou presque ! :op
Avoir une histoire secondaire - Comme les doigts de la main - demande bien un peu plus de travail, mais je trouve que c'est une chouette façon de fêter le 12ème anniversaire, de même que revenir à de multiples partenaires.
J'espère que tu aimeras Comme les doigts de la main autant que 12+1. :)
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