— Je vous apprécie beaucoup, lâcha-t-il tout à trac.
Séveric Reptim se raidit.
— Merci. Moi aussi.
C’était dit de façon sobre, presque froide. Xavy ne put s’empêcher de penser qu’il ne l’appréciait pas de la même façon que lui. Le sorcier n’était pas amoureux, lui.
Xavy se tordit les doigts.
Comme il était étrange de prendre conscience de ses sentiments de cette façon, de les déclarer, mais pas vraiment, et dans la foulée, d’avoir la sensation d’être rejeté.
Bien qu’il n’ait pas vraiment faim, il prit un des biscuit et croqua dedans. Malgré leurs formes peu engageantes, ils étaient délicieux.
— C’est vous qui les avez faits ?
— En effet. Tu veux la recette ?
— Je ne sais pas cuisiner.
— Ce n’est pas très compliqué. On pèse, on mélange…
— Sûrement parce que vous, vous fabriquez des potions !
— Peut-être. Il est vrai que la cuisine a quelque chose de magique.
Xavy tenta de relancer la conversation.
— Qu’est-ce que vous êtes en train de préparer comme potion, là ?
— Rien de bien extraordinaire, quelque chose contre les maux de gorge… Je vais par contre bientôt devoir y retourner.
— Je ferais mieux de vous laisser alors, déclara Xavy.
Il n’avait pas vraiment envie de partir et en même temps, il ne voulait pas s’imposer. Sans compter qu’il avait besoin de mettre de l’ordre dans ses sentiments : Séveric faisait plus que l’intéresser, plus que lui plaire, il en était tombé amoureux. Et, malheureusement, cela semblait voué à l’échec. A dire vrai, une amitié entre eux ne semblait pas envisageable non plus. Tout les séparait. Séveric Reptim était un sorcier, un professeur. Xavy était un fée, un élève.
Ils n’avaient pas même une raison de se revoir, à moins que Xavy n’ait l’audace de se pointer à nouveau à la porte du sorcier. Il doutait d’oser la faire, à moins que Séveric ne lui offre de revenir, en lui assurant qu’il serait toujours le bienvenu.
Xavy se leva, la gorge serrée.
— Merci encore de m’avoir rapporté le pot, dit Séveric.
Xavy masqua ses ailes, renfila ses chaussures et son manteau.
— Au revoir. Bon après-midi.
Le battant se referma dans un claquement sec et les larmes se mirent aussitôt à rouler sur les joues de Xavy.
Il resta longuement à pleurer en silence dans le couloir, puis essuya ses joues et prit le chemin du retour.
Peut-être que demain, pour se changer les idées, il proposerait à Antoine qu’ils se voient.
Séveric Reptim se raidit.
— Merci. Moi aussi.
C’était dit de façon sobre, presque froide. Xavy ne put s’empêcher de penser qu’il ne l’appréciait pas de la même façon que lui. Le sorcier n’était pas amoureux, lui.
Xavy se tordit les doigts.
Comme il était étrange de prendre conscience de ses sentiments de cette façon, de les déclarer, mais pas vraiment, et dans la foulée, d’avoir la sensation d’être rejeté.
Bien qu’il n’ait pas vraiment faim, il prit un des biscuit et croqua dedans. Malgré leurs formes peu engageantes, ils étaient délicieux.
— C’est vous qui les avez faits ?
— En effet. Tu veux la recette ?
— Je ne sais pas cuisiner.
— Ce n’est pas très compliqué. On pèse, on mélange…
— Sûrement parce que vous, vous fabriquez des potions !
— Peut-être. Il est vrai que la cuisine a quelque chose de magique.
Xavy tenta de relancer la conversation.
— Qu’est-ce que vous êtes en train de préparer comme potion, là ?
— Rien de bien extraordinaire, quelque chose contre les maux de gorge… Je vais par contre bientôt devoir y retourner.
— Je ferais mieux de vous laisser alors, déclara Xavy.
Il n’avait pas vraiment envie de partir et en même temps, il ne voulait pas s’imposer. Sans compter qu’il avait besoin de mettre de l’ordre dans ses sentiments : Séveric faisait plus que l’intéresser, plus que lui plaire, il en était tombé amoureux. Et, malheureusement, cela semblait voué à l’échec. A dire vrai, une amitié entre eux ne semblait pas envisageable non plus. Tout les séparait. Séveric Reptim était un sorcier, un professeur. Xavy était un fée, un élève.
Ils n’avaient pas même une raison de se revoir, à moins que Xavy n’ait l’audace de se pointer à nouveau à la porte du sorcier. Il doutait d’oser la faire, à moins que Séveric ne lui offre de revenir, en lui assurant qu’il serait toujours le bienvenu.
Xavy se leva, la gorge serrée.
— Merci encore de m’avoir rapporté le pot, dit Séveric.
Xavy masqua ses ailes, renfila ses chaussures et son manteau.
— Au revoir. Bon après-midi.
Le battant se referma dans un claquement sec et les larmes se mirent aussitôt à rouler sur les joues de Xavy.
Il resta longuement à pleurer en silence dans le couloir, puis essuya ses joues et prit le chemin du retour.
Peut-être que demain, pour se changer les idées, il proposerait à Antoine qu’ils se voient.
2 commentaires:
Waouh quel épisode triste pour ce début de semaine T__T
Séveric lui a paru froid mais s ça se trouve c'est pour cacher ses sentiments car justement ils ne sont pas doublement du même "monde" (fée/sorcier- élève/prof)
J'ai hâte de lire la suite et je suis curieuse je me demande si Les différents écoles se fréquente?.. Zibu connait-il Séveric?...
Vivement le prochain épisode en tout cas, merci ^___^
Désolée...
Pas trop de fréquentations entre Daroilak et Valeaige si ce n'est durant les festivals de magie.
Petite consolation, demain, on passe au point de vue de Séveric !:)
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