Xavy avait expliqué avoir été victime d’une malédiction.
Même en sachant que reporter l’incident ne serait pas sans conséquence sur les relations entre fées et sorcières, Séveric lui avait proposé de le faire. Le ou la coupable méritait d’être puni.
Il lui aurait offert de le soigner, même si Xavy n’avait pas refusé de porter plainte, mais cela lui avait semblé encore plus important dans les circonstances.
Il avait trouvé méritant de part de Xavy de ne pas mettre tous les sorciers et sorcières dans le même panier après ce qu’il venait de subir et sage qu’il se montre réticent à l’accompagner chez lui. Il était un quasi-inconnu après tout. Pour le tranquilliser, il lui avait passé sa baguette. Il n’avait certes pas prévu que cela soit érotique de voir le fée la manipuler dans ses délicates mains blanches.
Il n’aurait rien eu contre appliquer lui-même la crème apaisante sur la moindre parcelle de la peau du fée, mais évidemment, il lui avait donné le pot sans poser ne serait-ce qu’un doigt sur lui.
Après quoi, plutôt que de continuer à se sentir comme un dangereux pervers, il l’avait vite reconduit chez lui.
Hélas, même après l’avoir déposé, il n’avait pas réussi à se le sortir de la tête. Ils avaient pu se parler davantage et la curiosité de Séveric avait été piquée sur les difficultés que rencontraient le fée à l’école et sur ce qui avait motivé sa coupe de cheveux dans la mesure où le fée n’en semblait pas enchanté. Il n’avait pas pu se retenir de lui envoyer son familier pour vérifier que Xavy se remettait bien de la malédiction qu’il avait subie. Cela dépassait Séveric que quiconque ait pu choisir de faire des misères à un fée qui respirait la douceur et la bienveillance.
Cela avait été une heureuse surprise de le retrouver sur le pas de sa porte avec le pot.
Séveric n’avait pas pu résister au plaisir de faire plus ample connaissance, aussi l’avait-il invité à l’intérieur, sans réaliser à quel point c’était dangereux.
Jamais Séveric n’avait été particulièrement intéressé par les ailes des fées, mais celles de Xavy, translucides, avait un côté éthéré qui l’avaient captivé.
Le fée était cependant bien plus qu’un joli garçon à l’allure féminine. L’histoire des cheveux coupés pour paraître plus masculin avait attristé Séveric. Il l’avait poussé à se confier, mais sans insistance. De toute façon, en tant que professeur à Daroilak, ce n’était pas comme s’il aurait pu faire quoi que ce soit pour rendre l’école de Valeiage plus agréable à Xavy.
Il n’avait pas prévu que le fée le complimente et encore moins qu’il lui fasse cette espèce de déclaration. « Je vous apprécie beaucoup. » La réciproque était vraie, bien sûr, mais ne changeait hélas rien à leur situation. Séveric était un sorcier adulte, Xavy un adolescent fée. Il avait dit être en onzième année à Valeiage, ce qui signifiait qu’il y avait au mieux dix-sept ans. Rien ne pouvait se passer entre eux, ce qui n’empêchait pas qu’il avait été à deux doigts de lui offrir de revenir prendre le thé.
Séveric se morigéna et se replongea sur la suite de la préparation de sa potion sans réussir à se concentrer complètement dessus.
Même en sachant que reporter l’incident ne serait pas sans conséquence sur les relations entre fées et sorcières, Séveric lui avait proposé de le faire. Le ou la coupable méritait d’être puni.
Il lui aurait offert de le soigner, même si Xavy n’avait pas refusé de porter plainte, mais cela lui avait semblé encore plus important dans les circonstances.
Il avait trouvé méritant de part de Xavy de ne pas mettre tous les sorciers et sorcières dans le même panier après ce qu’il venait de subir et sage qu’il se montre réticent à l’accompagner chez lui. Il était un quasi-inconnu après tout. Pour le tranquilliser, il lui avait passé sa baguette. Il n’avait certes pas prévu que cela soit érotique de voir le fée la manipuler dans ses délicates mains blanches.
Il n’aurait rien eu contre appliquer lui-même la crème apaisante sur la moindre parcelle de la peau du fée, mais évidemment, il lui avait donné le pot sans poser ne serait-ce qu’un doigt sur lui.
Après quoi, plutôt que de continuer à se sentir comme un dangereux pervers, il l’avait vite reconduit chez lui.
Hélas, même après l’avoir déposé, il n’avait pas réussi à se le sortir de la tête. Ils avaient pu se parler davantage et la curiosité de Séveric avait été piquée sur les difficultés que rencontraient le fée à l’école et sur ce qui avait motivé sa coupe de cheveux dans la mesure où le fée n’en semblait pas enchanté. Il n’avait pas pu se retenir de lui envoyer son familier pour vérifier que Xavy se remettait bien de la malédiction qu’il avait subie. Cela dépassait Séveric que quiconque ait pu choisir de faire des misères à un fée qui respirait la douceur et la bienveillance.
Cela avait été une heureuse surprise de le retrouver sur le pas de sa porte avec le pot.
Séveric n’avait pas pu résister au plaisir de faire plus ample connaissance, aussi l’avait-il invité à l’intérieur, sans réaliser à quel point c’était dangereux.
Jamais Séveric n’avait été particulièrement intéressé par les ailes des fées, mais celles de Xavy, translucides, avait un côté éthéré qui l’avaient captivé.
Le fée était cependant bien plus qu’un joli garçon à l’allure féminine. L’histoire des cheveux coupés pour paraître plus masculin avait attristé Séveric. Il l’avait poussé à se confier, mais sans insistance. De toute façon, en tant que professeur à Daroilak, ce n’était pas comme s’il aurait pu faire quoi que ce soit pour rendre l’école de Valeiage plus agréable à Xavy.
Il n’avait pas prévu que le fée le complimente et encore moins qu’il lui fasse cette espèce de déclaration. « Je vous apprécie beaucoup. » La réciproque était vraie, bien sûr, mais ne changeait hélas rien à leur situation. Séveric était un sorcier adulte, Xavy un adolescent fée. Il avait dit être en onzième année à Valeiage, ce qui signifiait qu’il y avait au mieux dix-sept ans. Rien ne pouvait se passer entre eux, ce qui n’empêchait pas qu’il avait été à deux doigts de lui offrir de revenir prendre le thé.
Séveric se morigéna et se replongea sur la suite de la préparation de sa potion sans réussir à se concentrer complètement dessus.
1 commentaire:
Ah Séveric est un homme bien il ne veux pas s'engager dans une relation compliquée c'est compréhensible ^__^
Je suis curieuse de savoir s'il a entendu parler de l'histoire de Zibu et Relhnad je pense que oui mais peut-être cela ourra t-il l'inspirer dans son avancée avec Xavy qui sait...
Merci pour cet épisode, j'ai trop hâte de lire la suite ^o^
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